Philosophie
I). Les sens courants du terme
a). On dit de quelqu'un qu'il accepte la vie avec philosophie; on veut dire par là que cette personne agit avec sagesse, avec retenue, avec courage et fermeté de l'âme; on dira que cette personne est philosophe, car elle capable de supporter les épreuves de la vie avec courage et résignation.
b). Un autre sens apparait du terme philosophie , elle peut avoir une conception d'ensemble de l'entreprise, du droit, des sciences et la mise en evidence de principe qui guide telle ou telle activité humaine, ou tel ou tel domaine de la pensée.
Le premier usage(a) rencvoie principalement à une signification morale, le second (b) renvoie à des questions de connaissance. L'usage (a) renvoie à la question de valeurs morales (bien/mal) qui guident l'action de quelqu'un; l'usage (b) renvoie à la question de la valeur des connaissances(vrai/faux). Mais nous verrons quand philosophie, ces deux domaines sont difficiles à seéparer.
II). L'étymologie du mot.
L'étymologie d'un mot, c'est l'étude de son origine et de ses racines qui le composent une étymologie ne peut remplacer une définition mais elle offre une voie intéréssante pour la réfléxion sur la signification du mot.
Phil :aimer,désirer
Sophia : sagesse
Signification de sage:
- Le sage, c'est d'abord celui qui SAIT, c'est-à-dire qui possède connaissance dont l'être humain est capable
- Le sage est aussi celuyi qui est capable de régler son action sur ce savoir,qui gagne ainsi maitrise de soi et qui tend ainsi à réaliser un modèle idéal de vie
III). Philosophie,science, religion .
Science et philosophie ont en commun la recherche de connaissance par l'utilisation exclusive de la raison.
En effet un scientifique ou un philisophe qui affirmerait telle ou telle chose est vrai uniquement parce qu'il sent que c'est ainsi, parce qu'il a le sentiment, ou parce qu'il croit à la vérité de son affirmation sans pouvoir avancer ses arguments fondés sur la raison, ne pourrait être considéré ni comme scientifique ni comme philosophe. En revenche, il ne sert à rien de demander à quelqu'un qui a une foi religieuse des preuves rationnelles de ses croyances, mais l'acte de la foi lui-même ne repose pas sur une démarches guidée par la raison.