• Conçu par le fabricant allemand Krauss-Maffei et construit en série à partir de la fin des années 1970 pour remplacer les chars américains M48 Patton puis le char Leopard 1, le Leopard 2 combine puissance de feu, mobilité et protection. Il est considéré comme l’un des meilleurs chars au monde. Ce char de combat d'une soixantaine de tonnes, dont environ 3 500 exemplaires sont sortis des chaînes de production, est doté d'un canon lisse de calibre 120 millimètres permettant de combattre l'ennemi tout en se déplaçant jusqu'à 70 km/h, avec une autonomie de 450 kilomètres. Il est également doté d’une protection efficace contre les mines et lance-roquettes. Son équipage de quatre personnes dispose d'outils technologiques permettant de localiser et cibler l'ennemi à longue distance.

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    •  L'Abrams est nommé d'après le général Creighton W. Abrams, qui s'est illustré notamment pendant la Seconde Guerre mondiale et en Corée, avant de commander les forces américaines au Vietnam. Conçu dans les années 1970, le premier char Abrams est produit à grande échelle à partir de 1981. Comme le Leopard, il dispose d’un canon d'un calibre de 120 millimètres.  Sa vitesse maximale est de 70 km/h avec une autonomie de 400 kilomètres, soit moins que le Leopard. Il faut aussi un équipage de quatre personnes pour le contrôler : chef de char, tireur, chargeur et conducteur. Selon un responsable américain, l’Abrams serait toutefois gourmand en carburant et compliqué à manier. « Il est cher, il requiert une formation difficile, il a un moteur d'avion à réaction. Je crois qu'il consomme 11 litres de kérosène au km. Ce n'est pas le système le plus facile à entretenir », avait ainsi expliqué la semaine dernière Colin Kahl, sous-secrétaire à la Défense pour la stratégie. 
 
  • Char de bataille de l'armée française de 56 tonnes, le Leclerc est doté d'un canon de 120 millimètres (d'une portée de 4 000 mètres) et peut tirer jusqu'à six obus par minute tout en roulant. Le char peut rouler jusqu’à 65 km/h avec une autonomie de 615 kilomètres. Trois opérateurs - chef de char, tireur, pilote -  constituent l’équipage d’un Leclerc. En service depuis 1993, le Leclerc, nommé en l’honneur du Maréchal qui a libéré Paris, n'est plus produit depuis 2008. Il a été déployé ces dernières années au Liban, en Estonie et en Lituanie. Treize exemplaires sont depuis novembre en Roumanie pour renforcer la défense du flanc oriental de l'Otan. La France ne compterait aujourd’hui que 200 chars Leclerc fonctionnels. C’est pourquoi elle refuse, pour l’instant, d’en livrer à Kiev car cela pourrait empiéter sur les capacités militaires françaises. Le 12 janvier, le ministère français des Armées a passé une commande de 50 chars Leclerc rénovés supplémentaires. Leur modernisation comprend le traitement d'obsolescence de son moteur, le renforcement de sa protection par un surblindage de son plancher contre les engins explosifs et de ses flancs ou encore l'ajout d'une mitrailleuse commandée depuis l'intérieur du char. Il sera également équipé d'un nouveau système d'information de combat Scorpion et d'un système radio à haut débit permettant son intégration dans un système de « combat collaboratif ».