Rambo (film, 1982)
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Titre québécois | Rambo : Le Dévastateur |
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Titre original | First Blood |
Réalisation | Ted Kotcheff |
Scénario | Michael Kozoll William Sackheim Sylvester Stallone David Kozoll Ted Kotcheff |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Anabasis N.V. Cinema '84 Elcajo Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Action |
Durée | 93 minutes |
Sortie | 1982 |
Série Rambo
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rambo ou Rambo : Le Dévastateur au Québec (First Blood)Note 1 est un film d'action américain réalisé par Ted Kotcheff, sorti en 1982.
Adapté du roman Le premier sang de David Morrell, c'est le premier volet d'une série de films centrée sur le personnage de John Rambo, interprété par Sylvester Stallone.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Sept ans après sa démobilisation, John Rambo, un ancien béret vert et héros de la guerre du Viêt Nam, erre de ville en ville depuis son retour aux États-Unis. Rendant visite au dernier de ses anciens compagnons d'armes qu'il croit encore en vie, il apprend sa mort d'un cancer causé, selon sa mère, par l'« agent orange », un défoliant largement utilisé au Viêt Nam par l'armée américaine.
Reprenant sa route, Rambo arrive dans une petite ville d'une région montagneuse, HopeNote 2. Cherchant à se restaurer, il est accosté par le shérif de la ville, Will Teasle, qui ne veut pas de vagabonds chez lui. Ce dernier le raccompagne à la sortie de l’agglomération en lui indiquant le chemin d'un restaurant pour routiers, situé à cinquante kilomètres de là. Ulcéré, Rambo tente de faire demi-tour après le départ de Teasle, mais ce dernier revient et l'arrête sans ménagement.
Jeté en prison pour vagabondage, refus d’obtempérer et possession d'un couteau, Rambo est maltraité par l'un des adjoints de Teasle, le sergent Art Galt, qui le prend en grippe dès son arrivée. Mais les brimades de Galt déclenchent chez Rambo des réminiscences des tortures qu'il avait subies quand il était prisonnier au Viêt Nam. Lorsque Galt et ses collègues essaient de le raser à sec, Rambo se révolte et, après une violente bagarre, s'enfuit du commissariat en récupérant son couteau. Volant une motocyclette, il sème le shérif Teasle lors de sa dangereuse course-poursuite en voiture, Rambo parvenant à se réfugier dans la forêt qui garnit la montagne alentour.
Teasle organise ensuite une battue avec ses hommes, aidé de chiens de chasse et d'un hélicoptère. Traqué comme un animal par le shérif qui a rameuté ses troupes, Rambo est contraint à la défensive. Tentant d'échapper à ses poursuivants, il se voit forcé de descendre une paroi à pic de la montagne. En difficulté, car plaqué contre la paroi en surplomb, il est alors à la merci de Galt qui, désobéissant aux ordres de Teasle, tente de l'abattre depuis l'hélicoptère. À court de solutions, Rambo ne doit la vie sauve qu'en sautant de la paroi ; il atterrit durement dans un arbre en contrebas, ce qui le blesse sérieusement. En voulant se défendre, il fait accidentellement chuter Galt de l'hélicoptère lorsqu’il jette une pierre sur le pare-brise de l'appareil ; Galt trouve la mort. Mis en joue par Teasle et ses hommes (qui se trouvent plus haut dans la montagne) Rambo leur affirme qu'il n'y est pour rien, mais les policiers ouvrent le feu ; Rambo s'enfuit de nouveau.
Dans le même temps, les policiers apprennent que Rambo est un héros de la guerre et qu'il a notamment reçu la médaille d'honneur pour ses faits d'armes. Bien décidé à se venger, Teasle, accompagné de ses hommes, poursuit la traque. Mais Rambo parvient à les neutraliser un par un, utilisant son expérience des pièges, des ruses de guerre et de la guérilla acquise dans la jungle vietnamienne, avant de s'en prendre en dernier au shérif. Le menaçant de son imposant couteau de survie après l'avoir pris au piège, l'ex-béret vert lui conseille de ne pas s'acharner contre lui : « Me fais pas chier, ou je te ferai une guerre comme t'en as jamais vueNote 3 ! »
Teasle, ignorant la menace, retourne en ville et fait appel à la Garde nationale mais refuse de passer le relais à la police d'État, faisant de ce cas une affaire personnelle. Des moyens considérables sont ensuite déployés pour retrouver le fugitif. C'est alors que le colonel Samuel Trautman, l'ancien commandant et mentor de Rambo à Fort Bragg, arrive sur les lieux et intervient pour convaincre Teasle d'abandonner un combat perdu d'avance ; selon lui, face au soldat surentraîné qu'est Rambo, ils n'auraient aucune chance. Trautman suggère à Teasle de désamorcer la situation en laissant passer Rambo à travers le périmètre de sécurité, la police pouvant ainsi l'arrêter plus tard tranquillement, ce que Teasle refuse. Il permet cependant à Trautman de contacter Rambo par radio ; Trautman tente alors de persuader son ancien poulain de se rendre, mais Rambo accuse Teasle et ses hommes d'être à l’origine de l'incident, affirmant que ce sont eux qui ont « versé le "premier sang" » (first blood), pas lui, avant de couper la communication.
Plus tard, Rambo est surpris dans la montagne par un jeune chasseur, mais épargne celui-ci. Désormais repéré, un détachement de la Garde nationale parvient jusqu’à lui et le cerne à l'entrée de sa planque, une mine désaffectée. Ne prenant pas en compte les ordres du shérif d'attraper Rambo vivant, les soldats utilisent un lance-roquette et détruisent l'entrée de la mine. Rambo survit et parvient à quitter les lieux par une autre issue. Il détourne ensuite un camion de l'armée, acquérant ainsi une mitrailleuse M60 et des munitions, et retourne à Hope afin de se venger de Teasle.
Le soir venu, Rambo arrive en ville. Il fait diversion en faisant exploser une station-service, puis détruit des installations électriques gérant l’éclairage public du quartier de la ville où se trouve le commissariat. Il fait ensuite sauter un magasin d'armes à feu situé près du poste de police avant de se rendre vers celui-ci. Le colonel Trautman, conscient que Teasle n'a aucune chance contre Rambo, suggère au policier de fuir mais le shérif refuse obstinément, prenant position sur le toit du poste de police en s'attendant à la venue de Rambo.
Arrivé sur les lieux, Rambo aperçoit Teasle sur le toit. Après un échange de tir, il blesse grièvement le shérif qui chute à travers une baie vitrée et tombe sur le sol du poste de police, plongé dans la pénombre. Quand Rambo s'approche de Teasle, le policier le met au défi de l'achever. Alors que Rambo est sur le point de se venger du shérif, Trautman survient et l’interrompt juste à temps. L’avertissant qu'il sera abattu s'il ne se rend pas, il lui rappelle qu'il est le dernier survivant de son unité d'élite.
Après une phase de colère, où Rambo critique vertement l'action du gouvernement (ainsi que celle du mouvement d'opposition) pendant la guerre, affirmant notamment qu'on ne l'a pas « laissé gagner », il fond en larmes et évoque son expérience traumatisante au Vietnam et son difficile retour à la vie civile. Trautman, parvenu à ses fins, le persuade de se rendre aux autorités. Il l’accompagne quand Rambo sort du poste de police, menotté et escorté par les policiers, tandis que le shérif Teasle, échangeant un bref dernier regard avec l'ancien béret vert, est évacué sur une civière par les ambulanciers.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original : First Blood ou Rambo : First Blood
- Titre français : Rambo
- Titre québécois : Rambo : Le Dévastateur
- Réalisation : Ted Kotcheff
- Scénario : Michael Kozoll, William Sackheim, Sylvester Stallone, David Kozoll et Ted Kotcheff, d'après le roman Rambo de David Morrell1
- Musique : Jerry Goldsmith
- Direction artistique : n/a
- Décors : Wolf Kroeger
- Costumes : Tom Bronson
- Photographie : Andrew Laszlo
- Son : Gregg Landaker, Donald O. Mitchell, Rick Kline, Fred J. Brown
- Montage : Joan E. Chapman
- Production : Buzz Feitshans
- Production déléguée : Mario Kassar et Andrew G. Vajna
- Coproduction déléguée : Herb Nanas
- Sociétés de production2 : Anabasis N.V., Cinema '84 et Elcajo Productions
- Sociétés de distribution :
- États-Unis : Orion Pictures
- France : Canal+ Droits Audiovisuels, Société Nouvelle Prodis, Tamasa Distribution1
- Canada : Ambassador Film Distributors
- Budget : 15 millions de $3
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format4 : couleur (Technicolor) / (DeLuxe) - 35 mm - 2,39:1 (Cinémascope) (Panavision) - son Dolby stéréo (4 canaux)
- Genre : action, aventures, drame
- Durée : 93 minutes
- Dates de sortie5 :
- États-Unis : (sortie nationale) ; (Festival international du film de Scottsdale)
- Québec : 6
- France : (sortie nationale) ; (réédition) ; (réédition - version restaurée)
- Canada : (Festival international du film FanTasia )
- Classification7 :
- États-Unis : Interdit aux moins de 17 ans (certificat #26816) (R – Restricted).
- Québec : 13 ans et plus (13+ / 13 years and over)6.
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 56323 délivré le )8 (interdit aux moins de 13 ans lors de sa sortie en salles).
- Belgique : Potentiellement préjudiciable jusqu'à 12 ans (12 - Mogelijk schadelijk voor kinderen onder de 12 jaar)9,Note 4.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : John Rambo
- Richard Crenna (VF : Gabriel Cattand) : le colonel Samuel Trautman
- Brian Dennehy (VF : Marc de Georgi) : le shérif Will Teasle
- Bill McKinney (VF : Serge Lhorca) : le capitaine Dave Kern de la Police d’État
- Jack Starrett (VF : Georges Aminel) : le sergent Arthur « Art » Galt
- Michael Talbott (VF : Jacques Ferrière) : Balford
- Chris Mulkey (VF : Mario Santini) : Ward
- John McLiam (VF : Georges Aubert) : Orvil (Orval en VO)
- Alf Humphreys (VF : Max André) : Lester
- David Caruso (VF : Lambert Wilson) : Mitch
- David L. Crowley (VF : Georges Poujouly) : Shingleton
- Don MacKay : Preston
- Patrick Stack (VF : Hervé Bellon) : le lieutenant Clinton Morgan de la Garde nationale
- Mike Winlaw (VF : Michel Derain) : le reporter TV
- Charles A. Tamburro (VF : Jacques Ebner) : le pilote de l'hélicoptère
- Craig Huston (VF : Vincent Violette) : l'opérateur radio
- David Petersen : un soldat de la Garde nationale
- Bruce Greenwood : le gardien no 5
Production[modifier | modifier le code]
Genèse du projet[modifier | modifier le code]
Rambo est l'adaptation cinématographique du roman Rambo (1972), de David Morrell, un ancien professeur dont certains des élèves ont été soldats au Viêt Nam. Il écrit ce livre pour parler du problème de la réinsertion des vétérans ayant quitté l'Amérique de Kennedy sûrs de leur bon droit, pour retrouver une Amérique hippie et moralisatrice qui formulait de sévères critiques à leur encontre10.
Le nom de Rambo est trouvé par l'auteur après deux anecdotes vécues par celui-ci. À l'époque où il était professeur et qu'il voulait rédiger ce roman, David Morrell lisait beaucoup les œuvres d’Arthur Rimbaud, que beaucoup de personnes, dont ses élèves, prononçaient « Rambaud ». Ensuite, sa femme lui fit goûter une pomme qu'il trouva délicieuse. Il lui demanda quelle variété de pomme c'était, et sa femme lui répondit : « Rambo » (il s'agit en fait de la variété Rambour). Il venait de trouver le nom de son personnage principal11.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Le personnage de Rambo devait être joué par Dustin Hoffman qui jugea finalement le scénario trop violent12. D'autres acteurs l'ont refusé comme Al Pacino 10, qui le jugea pas assez sauvage, ainsi que Steve McQueen11, Clint Eastwood10, Nick Nolte10, Kris Kristofferson, Jeff Bridges, Robert De Niro10, Michael Douglas et Terence Hill.
Le réalisateur Ted Kotcheff proposa finalement le rôle à Sylvester Stallone, à la suite du succès critique et public de Rocky (1976)10. Le scenario original, inspiré du roman de David Morrell, décrit Rambo comme un vrai psychopathe, un vétéran rendu fou furieux par son passé, qui combat et tue sans merci après avoir subi brimades et humiliations10.
Stallone, ayant eu un coup de cœur pour son personnage et le sujet, apporta ses propres modifications au scenario11, réécrivant son rôle pour en faire une victime (de l'armée, de la société), montrant un homme perdu et hanté par des souvenirs de la guerre et qui ne parvient pas à se réinsérer dans une société qui le traite comme un paria, alors qu'il a été envoyé au Viêt Nam pour défendre les valeurs de son pays10.
Le rôle du colonel Trautman devait quant à lui être tenu par Kirk Douglas10, qui demanda des modifications sur le scénario (suicide de Rambo à la fin du film10). Mais Sylvester Stallone eut le dernier mot et refusa de changer le scénario13. D'autres acteurs, comme Lee Marvin, devaient aussi endosser le rôle de Trautman, ou encore Gene Hackman pour celui du shérif Will Teasle.
L'acteur David Caruso, qui joue dans le film le shérif-adjoint Mitch, apparaît dans un de ses premiers rôles11.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage s'est déroulé d'octobre à au Canada, dans la province de Colombie-Britannique, principalement à Hope. D'autres scènes ont été tournées dans le parc provincial Golden Ears, à North Vancouver, à Pitt Meadows et à Port Coquitlam14,11.
Sylvester Stallone s'est blessé en réalisant la cascade pour la chute depuis le grand arbre : il s'est cassé trois côtes. La scène, ayant été jugée bonne, est celle que l'on voit dans le film11.
Le couteau de survie utilisé par Rambo dans le film est basé sur le design des couteaux utilisés par les pilotes d’avion de la Seconde Guerre mondiale, qui incluaient un kit de survie logé dans le manche avec du fil de pêche, des épingles, des bandages, des allumettes et un scalpel. C'est le coutelier Jimmy Lile (en) qui se chargea de fabriquer ce couteau pour le film. Il mesure 35 cm avec une lame de 22 cm et une épaisseur de 6 mm. Chaque film de la saga Rambo contient un couteau différent15.
Une version de la scène finale du film — dans laquelle Rambo se suicide devant son mentor le colonel Trautman — fut tournée ; mais les réactions lors des premières projections tests furent négatives, les spectateurs prenant le personnage de Rambo en compassion. Il fut alors décidé de garder la version de la scène où Rambo reste en vie et se rend aux autorités10.
Montage[modifier | modifier le code]
Le film comporte quelques faux raccords :
- Lorsque le sheriff Teasle dépose Rambo après le pont, on peut apercevoir le micro de la caméra dans le reflet d'une des vitres de la voiture au moment où celle-ci fait demi-tour.
- Pendant un court plan, juste après que Rambo est descendu de voiture après le pont, les lumières de toit de la voiture du sheriff sont éteinte, sur le plan suivant elles sont à nouveau allumées.
- Une erreur découverte par beaucoup de motards16 : lorsque Rambo sort du commissariat en courant, il dérobe une moto. Celle-ci est une Yamaha XT 250 monocylindre à quatre temps. Pourtant, le son du moteur est celui d'un moteur à deux temps et ce, jusqu'à la fin de la course-poursuite.
- Lors de cette même poursuite, la voiture de Teasle perd son enjoliveur arrière-droit en pleine course. Quelques plans plus tard, l'enjoliveur réapparaît à sa place sur la roue.
- Au moment du franchissement du barrage de police par Rambo, lorsque son camion atterrit après avoir percuté la voiture de police, on voit la ridelle s'ouvrir alors que sur le plan suivant le camion poursuit sa course avec la ridelle fermée. De plus, on peut apercevoir, sur le plan large extérieur montrant la collision, la caméra placée dans la cabine du camion pour les plans subjectifs.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | 1982 2010 (réédition) |
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Durée | 40:17 (1982) |
Genre | musique de film |
Label | Varèse Sarabande Intrada (réédition) |
Critique |
Albums de Jerry Goldsmith
Bandes originales de Rambo
La bande originale a été composée par Jerry Goldsmith, dont le thème It's A Long Road sera repris dans les trois suites et la série d'animation. L'album sera édité en 33 tours par Regency Records, puis en CD avec des titres bonus par Intrada Records et Varese Sarabande. La composition complète de Goldsmith sera publiée dans un double CD par Intrada le .
- CD 1 – Bande originale complète
- Theme From First Blood (Pop Orchestra Version)
- Home Coming
- My Town
- Under Arrest
- The Razor
- A Head Start
- Hanging On
- Over The Cliff
- A Stitch In Time
- Mountain Hunt
- No Truce
- First Blood
- The Tunnel
- Escape Route
- The Truck
- No Power/Night Attack
- Hide And Seek
- It's A Long Road (Instrumental)
- It's A Long Road (Theme From First Blood) - interprété par Dan Hill (en)
- CD 2 – Version originale de 1982
- It's A Long Road (Theme From First Blood) - interprété par Dan Hill (en)
- Escape Route
- First Blood
- The Tunnel
- Hanging On
- Home Coming
- Mountain Hunt
- My Town
- The Razor
- Over The Cliff
- It's A Long Road (Instrumental)
- It's A Long Road [Recording Session Piano/Vocal Demo]
- Carolco Logo
- Rambo [Special Summer 1984 Trailer]
Accueil[modifier | modifier le code]
Critique[modifier | modifier le code]
Site | Note |
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Metacritic | 61/100 |
Rotten Tomatoes | 87 % |
Allociné |
Périodique | Note |
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À sa sortie, l'accueil critique de Rambo est mitigé, plusieurs professionnels notant que l'intrigue du film manque de sens et de crédibilité18. Le critique de Variety parle du film comme d'un « gâchis » et critique sa fin pour ne pas fournir une résolution appropriée pour le personnage principal19. Plus récemment, Leonard Maltin attribue au film une étoile et demie sur quatre, en disant que « toute crédibilité s'envole au moment où [Rambo] s'échappe avec seulement une mauvaise coupure après avoir sauté d'une montagne dans des rochers déchiquetés »20.
Cependant, les critiques rétrospectives et ultérieures du film ont été positives ; Rambo est considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs films de l'année 198221,22,23,24.
Lors de sa sortie en DVD, le film a suscité une série de critiques contemporaines. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient un score de 85 % d'avis favorables, sur la base de 47 critiques collectées et une note moyenne de 7,20/10 ; le consensus du site indique : « Bien plus sombre et plus sensible que les suites qu'il a engendrées, [Rambo] est une aventure de survie palpitante qui tire pleinement parti des compétences d'acteur de Sylvester Stallone »25. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 61 sur 100, sur la base de 15 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »18. L'accueil en France est aussi positif, le site Allociné attribuant au film une note moyenne de 3.7⁄526.
Les trois acteurs principaux du film ont reçu de nombreux éloges pour leur performance. Dans son article, le critique Roger Ebert du Chicago Sun Times écrit qu'il n'aime pas la fin du film, mais que c’est « un très bon film, bien rythmé et bien joué non seulement par Stallone... mais aussi par Crenna et Brian Dennehy ». Il ajoute, « Bien que presque tout [Rambo] soit invraisemblable, étant donné que c'est Stallone à l'écran, nous prenons », et donne au film une note de trois étoiles sur quatre27.
En 2008, le film est classé à la 253e place de la liste des « Plus grand film de tous les temps » du magazine Empire28.
Le film, qui peut être interprété comme une démonstration (cinématographique) de force et de la capacité d'intervention de l'armée américaine, en inspira d'autres (Portés disparus en 198410, Delta Force en 1986, etc.) au succès moindre. Déjà, Voyage au bout de l'enfer (1978) de Michael Cimino et Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola, avaient soulevé de vives réactions en abordant la guerre du Viêt Nam avec un regard critique10.
Box-office[modifier | modifier le code]
À sa sortie, Rambo connait un succès commercial, notamment aux États-Unis29, mettant en lumière les frustrations engendrées par la défaite camouflée de la guerre du Viêt Nam et le besoin de reconnaissance des soldats qui y avaient vu leurs idéaux bafoués10,30,31.
Sorti aux États-Unis dans 901 salles, Rambo prend directement la première place du box-office lors de son week-end d'ouverture avec 6 642 005 $ et en première semaine avec 9 180 661 $29. Il occupe la tête du podium durant les deux semaines suivantes en ayant déjà engrangé 21 892 200 $29. Il ne sera pas diffusé au-delà de 1 054 salles29 et finit son exploitation avec 47 212 904 $ de recettes sur le territoire américain, rentabilisant son coût de production29. Si le film connaît un succès commercial correct aux États-Unis, c'est toutefois à l'international que le film connaît son meilleur résultat, rapportant 78 000 000 $ à l'étranger29.
Avec 3 039 138 entrées32, le film est le second meilleur résultat de la série au box-office français derrière le second volet (5 851 030 entrées)33. Le succès de Rambo sur le territoire français conforte le statut de vedette de Stallone avec le triomphe de Rocky 3: L'Œil du tigre, sorti cinq semaines plus tôt et qui a réussi également à totaliser plus de 3 millions d'entrées34.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada |
47 212 904 $29 | 8 | |
France | 3 039 138 entrées35 | — | — |
Total mondial | 125 212 904 $29 | — | — |
Distinctions[modifier | modifier le code]
Entre 1982 et 2018, Rambo a été sélectionné 4 fois dans diverses catégories et a remporté 1 récompense36,37.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Prix Jupiter 1982 : Prix Jupiter du meilleur acteur international décerné à Sylvester Stallone.
Nominations[modifier | modifier le code]
- Prix exclusifs DVD (DVD Exclusive Awards) 2003 :
- Meilleurs extra pour Jeffrey Schwarz et Laura Nix,
- Meilleur documentaire rétrospectif original (pour la trilogie Rambo - The Real Nam: Voices From Within).
- Festival de Cannes 2019 : Copies restaurées37.
Analyse[modifier | modifier le code]
Commentaires[modifier | modifier le code]
Si on peut interpréter ce film comme une glorification de la capacité d'intervention des Bérets verts pendant la guerre du Viêt Nam, on peut y voir également une dénonciation des horreurs de la guerre, des troubles de stress post-traumatique que peuvent ressentir certains soldats lors de leur retour à la vie civile, leur difficulté à reprendre une vie normale auprès de personnes qui n'ont pas vécu la guerre et ses séquelles, ainsi qu'une accusation grave contre une Amérique bureaucratique qui se moquerait des soldats partis combattre pour elle (dans sa tirade finale, Rambo clame : « C'était pas ma guerre ! C'est vous qui m'avez appelé, pas moi ! J'ai fait ce qu'il fallait pour gagner, mais on a pas voulu nous laisser gagner ! »). Le film serait donc plus complexe que ce que la critique professionnelle en avait dit alorsNote 5,Note 6.
De ce point de vue, on pourrait presque considérer que Rambo, transformé en machine à tuer par les militaristes de Washington, se retourne contre les civils militaristes de l'Amérique profonde (le colonel Trautman déclare d'ailleurs : « Je ne suis pas venu sauver Rambo de la police, je suis venu vous sauver de Rambo. »), qui soutiennent pourtant l'utilisation de la force et les interventions militaires à l'étranger, et n'hésitent pas à utiliser une débauche de policiers et de réservistes, là où un peu d'humanité aurait suffi à éviter le conflit[réf. nécessaire].
Différences entre le roman et le film[modifier | modifier le code]
Dans une certaine mesure, le film respecte fidèlement l'intrigue du roman mais a changé des aspects :
- Dans le roman, Rambo a des cheveux très longs et une grosse barbe ; dans le film, il n'a que des cheveux mi-longs et une barbe de 2-3 jours.
- Dans le roman, le shérif Teasle appréhende Rambo dans un fast-food ; dans le film, il l'arrête dès que celui-ci fait demi-tour au pont.
- Dans le roman, Galt est un personnage naïf et pas très adroit ; dans le film, il est un homme violent et sadique qui prend Rambo en grippe dès le départ.
- Dans le roman, Rambo s'échappe du commissariat tout nu. Dans le film, il reste habillé.
- Dans le roman, Rambo massacre un par un les policiers qui le pourchassent. Dans le film, il n'en tue qu'un seul, par légitime défense, et se contente de blesser les autres.
- Dans le roman, Rambo détruit la prison et le palais de justice avec de la dynamite ; dans le film, il détruit le commissariat et des magasins de jouets, de sports et d'armes, symboles de la vie moderne américaine.
- Dans le roman, Rambo épargne le shérif Teasle dans la forêt (il le blesse mais ne l'achève pas) car ce dernier a été décoré lors de la guerre de Corée et Rambo respecte l'ancien héros de guerre. Cependant par la suite, il y a une fusillade entre les deux hommes et Teasle finit par mourir de ses blessures. Dans le film Teasle s'en sort vivant : Rambo s'apprête à le tuer mais il est interrompu in extremis par Trautman.
- À la fin du roman, Rambo est abattu par le colonel Trautman11. Cette fin avait été adaptée telle quelle mais les spectateurs de la projection-test l'avaient trouvée trop sombre. Les scénaristes ont finalement opté pour une fin plus heureuse : Trautman convainc Rambo de se rendre, ce que celui-ci finit par faire. Certaines images de cette fin alternative seront ironiquement utilisées par Stallone pour une scène de cauchemar de Rambo dans le quatrième volet.
Editions en vidéo[modifier | modifier le code]
Le , la trilogie Rambo est rééditée en DVD avec des masters restaurés en très haute définition, accompagnée de 10 heures de bonus dont des commentaires audio, des scènes coupées, des fins alternatives et autres.[réf. souhaitée]
Suites[modifier | modifier le code]
Rambo a donné lieu à quatre suites, mettant en scène le personnage de John Rambo. Tandis que le premier film tire plutôt vers le drame psychologique tout en étant un film d'action, les deuxième et troisième volets utilisent le personnage dans le but de produire des films que l'on peut rentrer dans la catégorie de cinéma de sécurité nationale.
Le succès de Rambo, qui était au départ basé sur les douleurs et problèmes psychologiques engendrés par le conflit au Viêt Nam, se serait donc inversé après le 1er opus pour donner naissance à des films ouvertement patriotiques, de l'Amérique reaganienne qui rompt avec les discours culpabilisants sur la guerre du Viêt Nam et célèbre la force et l'initiative individuelle.
Le quatrième volet reviendra davantage au style du premier film, bien que l'action et la violence y occupent une place importante.
Le cinquième film revient quant à lui au concept des films d'action des deuxième et troisième films mais sans implication politique.
Produits dérivés[modifier | modifier le code]
Romans[modifier | modifier le code]
- David Morrell, Sylvester Stallone, James Cameron, Kevin Jarre, Rambo: First Blood Part II, Jove Books, (novélisation du script du film)
- David Morrell, Sylvester Stallone, Sheldon Lettich, Rambo III, Jove Books, (novélisation du script du film)
Série d'animation[modifier | modifier le code]
Jeux vidéo[modifier | modifier le code]
Hommages[modifier | modifier le code]
Clins d’œil[modifier | modifier le code]
Cinéma[modifier | modifier le code]
Plusieurs films font référence au personnage de John Rambo. Dans Gremlins 2 (1990) de Joe Dante, le personnage de Gizmo met un bandeau rouge noué autour de la tête. Dans Mafia Love (Avenging Angelo, 2001) de Martin Burke, Sylvester Stallone fait une référence à son personnage de John Rambo11.
Le Fils de Rambow (2008) est un hommage à Rambo. L'action se déroule en 1982, au moment de la sortie de Rambo au cinéma. Deux enfants découvrent une version pirate du film et décident de tourner un remake.
Jeux vidéo[modifier | modifier le code]
Dans l'extension Cataclysm du jeu vidéo World of Warcraft, une des quêtes (« C'est pas ma guerre ») consiste à convaincre un ancien soldat (appelé John J. Keeshan) de retourner en mission. Le nom du donneur de quête est d'ailleurs Troteman. Par la suite, le joueur doit récupérer les objets fétiches de Keeshan : un couteau de survie, un arc, une amulette et un bandeau rouge.
Dans le jeux vidéo Shadow of the Tomb Raider, lorsque Lara Croft tue un ennemi en se camouflant de boue, le joueur obtient le succès « Premier sang » (First Blood), une référence évidente au film.
Parodies[modifier | modifier le code]
Le film Hot shots ! 2 (1993) parodie largement Rambo, Rambo II : La Mission et Rambo III11. D'ailleurs, dans Hot shots ! 2, c'est l'acteur Richard Crenna lui-même qui caricature le personnage du colonel Samuel Trautman qu'il interprète dans la saga Rambo, avec son rôle du colonel Denton Walters.
- Dans un sketch de La télé des Inconnus du trio d'humoristes Les Inconnus, une bande annonce du film parodique Jesus II, le retour montre la vie de Jésus de Nazareth doté de la personnalité de Rambo luttant contre Ponce Pilate.
- Dans un sketch des Nuls, alors que Rambo doit partir en mission, il ne comprend pas ce qu'il doit faire, au désespoir de son supérieur hiérarchique qui essaye en vain de lui expliquer sa mission, même avec des mots simples...
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Littéralement « Premier sang ». En version originale, Rambo est le titre du quatrième film de la saga, traduit en français par John Rambo.
- Dans le film, Hope se situe dans l’État de Washington ; le lieu de tournage réel est Hope en Colombie-Britannique (Canada).
- Version française du dialogue orignal : (en) « Don't push it or I'll give you a war you won't believe ».
- Classification Belge : « Le Cinecheck (en néerlandais, Kijkwijzer) est un système d’évaluation néerlandais pour le cinéma et la télévision. Il est également utilisé en Belgique. »
- Lire à ce sujet « Le cinéma des années Reagan. Un modèle Hollywoodien ? », sous la direction de Frédéric Gimello-Mesplomb (Éditions du nouveau monde)
- Lire à ce sujet la critique dans Dimon's cinema no 153 de novembre 1992, dont voici un extrait (traduction libre) : « Rambo est une des meilleures critiques de la guerre vues au cinéma, mieux que Full Metal Jacket » ou encore « Pour apprécier l'étendue de la critique, il faut bien entendu le voir en version originale, mais surtout bien le replacer dans son cycle. Nous conseillons vivement de voir l'intégralité du cycle John Rambo, dans un souci d'une critique welfariste complète » et aussi « La scène du bandeau, comme beaucoup le suppose, n'est pas juste une scène hollywoodienne, c'est une métaphore kerouacienne du combat contre ses démons, dans une évidente référence à Jimi Hendrix plaçant du LSD dans son bandeau et confondant sa guitare avec un serpent (symbole de la vie, voir les livres de Carlos Castaneda) ».
Références[modifier | modifier le code]
- « Rambo - Casting du film » [archive], sur Allociné (consulté le ).
- (en) « Rambo - Société de Production / Sociétés de distribution » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Budget du film Rambo » [archive], sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- (en) « Rambo - Spécifications techniques » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Rambo - Dates de sortie » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « First Blood » [archive], sur cinoche.com (consulté le ).
- (en) « Rambo - Guide Parental » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Rambo » [archive], sur CNC (consulté le ).
- « First Blood » [archive], sur cinebel.dhnet.be (consulté le )
- « Rambo de Ted Kotcheff (1982) » [archive], Ronny Chester, dvdclassik.com, 15 octobre 2014.
- « Secrets de tournage » [archive], Allociné.
- « Dustin Hoffman a refusé Rambo » [archive], Commeaucinema.com,
- « Kirk Douglas sur le plateau de Rambo » [archive], Devildead.com,
- (en) Lieux de tournage [archive] sur l’Internet Movie Database
- « Les différents modèles du couteau Rambo » [archive], couteau-survivre.com (consulté le 13 janvier 2018).
- « Une Yamaha XT 250 qui sonne comme un deux temps » [archive] sur lerepairedesmotards.com.
- (en) « Jerry Goldsmith First Blood » [archive], sur AllMusic.com (consulté le ).
- (en) « First Blood Reviews » [archive], sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- (en) « Review: "First Blood" », Variety, (lire en ligne [archive], consulté le )
- (en) Leonard Maltin, Leonard Maltin's 2010 Movie Guide, 2009, p. 462 (ISBN 978-0-452-29557-5). Signet Books. (consulté le 21 octobre 2010).
- (en) « The Greatest Films of 1982 » [archive], AMC Filmsite.org (consulté le )
- (en) « The 10 Best Movies of 1982 » [archive du ], Film.com (consulté le )
- (en) « Best Films of 1982 » [archive], listal.com (consulté le )
- (en) « Most Popular Feature Films Released in 1982 » [archive], sur IMDb.com (consulté le )
- (en) « First Blood (1982) » [archive], sur Rotten Tomatoes.com (consulté le ).
- « Rambo - film 1982 » [archive], Allociné (consulté le 5 avril 2020).
- (en) Roger Ebert, « "First Blood" Movie Review » [archive], Chicago Sun-Times, .
- (en) « "Empire's" The 500 Greatest Movies of All Time » [archive], sur Empire Magazine (consulté le )
- (en) Budget et box-office [archive] - Box Office Mojo. Consulté le .
- « Rambo (First Blood) - la critique du film » [archive], Maxime Cazin, avoir-alire.com, 15 juillet 2015.
- « Rambo de Ted Kotcheff - 1983 » [archive], Cécile Mury, Télérama.fr, 29 août 2015.
- « Rambo (1982) » [archive], sur J¨P's box-office (consulté le )
- (en) Saga Rambo - JP's Box-office [archive]. Consulté le .
- « Rambo - Sylvester Stallone Box Office 1983 » [archive], boxofficestory.com (consulté le 5 novembre 2019).
- Rambo - JP's Box-Office [archive]. Consulté le .
- (en) « Rambo - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film Rambo » [archive], sur Allociné (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Antoine de Baecque, « Rambo ou la Fierté de l'Amérique », L'Histoire no 238, , p. 23, pour les suites militaristes.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Guerre du Viêt Nam
- Agent orange
- M-65 field jacket, la veste que porte Rambo au début du film.
Liens externes[modifier | modifier le code]
-
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Movie Review Query Engine [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine [archive]
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Rambo 2 : La Mission
Pour les articles homonymes, voir Rambo.
Rambo 2 : La MissionLogo du filmDonnées clés Titre québécois Rambo II: La Mission Titre original Rambo: First Blood Part II Réalisation George Pan Cosmatos Scénario Sylvester Stallone
James CameronActeurs principaux Sociétés de production Anabasis N.V.
Estudios Churubusco Azteca S.A.Pays de production États-Unis
MexiqueGenre Action Durée 96 minutes Sortie 1985 Série Rambo
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rambo 2 : La Mission (Rambo: First Blood Part II) est un film d'action américano-mexicain réalisé par George Pan Cosmatos, sorti en 1985.
C'est le deuxième volet d'une série de films centrée sur le personnage de John Rambo, interprété par Sylvester Stallone.
Synopsis[modifier | modifier le code]
John Rambo, un ancien béret vert et héros de la guerre du Viêt Nam, purge une peine de travaux forcés (à la suite des événements du précédent film) lorsque le colonel Samuel Trautman lui propose d'accomplir une mission périlleuse : trouver des preuves de la présence de prisonniers américains au Viêt Nam, en échange de quoi il retrouvera sa liberté. Arrivé dans la jungle, il entre en contact avec l’espionne anti-communiste Co Bao. Ensemble, ils découvrent un camp vietnamien et Rambo libère un prisonnier. Alors que l'hélicoptère chargé d’exfiltrer Rambo arrive, Murdock, le chef de la mission, donne subitement l'ordre par radio d'annuler la mission sans récupérer ni le prisonnier ni Rambo, malgré la tentative du colonel Trautman pour infléchir son ordre. Murdock espérait en effet que Rambo ne découvre aucune preuve de l'existence de prisonniers pour pouvoir classer l'affaire, car le Congrès américain n’a aucune envie de payer une rançon ou d’une nouvelle guerre du Viêt Nam.
Abandonné à son sort, Rambo est ramené au camp vietnamien et torturé par des soldats russes. Il fera tout pour s'échapper, venir en aide à d'autres prisonniers et se venger de Murdock.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Rambo: First Blood Part II
- Titre français : Rambo 2 : La Mission ou Rambo II: La Mission
- Titre québécois : Rambo II: La Mission
- Réalisation : George Pan Cosmatos
- Scénario : Sylvester Stallone et James Cameron, d'après une histoire de Kevin Jarre, d'après les personnages créés par David Morrell
- Musique : Jerry Goldsmith
- Direction artistique : n/a
- Décors : Bill Kenney
- Costumes : Tom Bronson
- Photographie : Jack Cardiff †
- Son : Donald O. Mitchell, Rick Kline, Kevin O'Connell, Fred J. Brown
- Montage : Mark Goldblatt, Mark Helfrich, Larry Bock, Gib Jaffe et Frank E. Jimenez
- Production : Buzz Feitshans
- Production déléguée : Mario Kassar et Andrew G. Vajna
- Production associée : Mel Dellar
- Sociétés de production1 :
- États-Unis : Anabasis N.V.
- Mexique : Estudios Churubusco Azteca S.A.
- Distribution :
- États-Unis : TriStar Pictures, Rialto Pictures
- France : Warner-Columbia Film
- Budget : 44 millions de $2
- Pays d'origine : États-Unis, Mexique
- Langues originales : anglais, vietnamien, russe
- Format3 : couleur (Technicolor) - 35 mm - 2,35:1 (CinemaScope) (Panavision) - son Dolby stéréo
- Genre : action, aventures, thriller
- Durée : 96 minutes
- Dates de sortie4 :
- États-Unis, Québec : 5
- Mexique :
- France :
- Classification6 :
- États-Unis : Interdit aux moins de 17 ans (certificat #27558) (R – Restricted).
- Mexique : Déconseillé aux enfants de moins de 15 ans (B-15)Note 1.
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 59944 délivré le )7.
- Belgique : Potentiellement préjudiciable jusqu'à 12 ans (12 - Mogelijk schadelijk voor kinderen onder de 12 jaar)8,Note 2.
- Québec : 13 ans et plus (13+ / 13 years and over)5.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : John Rambo
- Richard Crenna (VF : Pierre Hatet) : le colonel Samuel Trautman
- Charles Napier (VF : Marc de Georgi) : Marshal Murdock
- Steven Berkoff (VF : Igor De Savitch) : le lieutenant-Colonel Podovsky
- Julia Nickson (VF : Martine Irzenski) : Co Bao
- Martin Kove (VF : Jacques Frantz) : Ericson
- George Cheung : le lieutenant Tay
- Andy Wood : Banks (prisonnier de guerre américain)
- William Ghent : le capitaine Vinh
- Vojo Goric : le sergent Yushin
- Dana Lee : le capitaine des pirates Kinh
- Steve Williams : Lifer
- Baoan Coleman (en) : le capitaine de la canonnière
- Don Collins : un prisonnier de guerre américain
Source et légende : Version Française (VF) sur RS Doublage9
Production[modifier | modifier le code]
Genèse du projet[modifier | modifier le code]
À la suite du succès du premier film, une suite est rapidement envisagée. James Cameron écrit alors une 1re version du scénario. Cette version sera par la suite remaniée par Sylvester Stallone. Ainsi, le script de James Cameron prévoyait notamment que Rambo et Trautman se retrouvent au début du film dans un hôpital psychiatrique, et non dans un camp de travail comme le montre finalement le film. Il présentait également un nouveau personnage nommé Brewer, un soldat inexpérimenté armé jusqu'aux dents, qui accompagne Rambo dans sa mission. Brewer y faisait souvent preuve d'humour durant les actions. James Cameron critiquera ensuite le côté politique du scénario, qu'il attribue à Sylvester Stallone, alors que lui ne s'est contenté que de la partie « action »10.
James Cameron ne renoncera pas pour autant à ses idées comme celle du personnage de Brewer qui sera reprise pour celui de Hudson dans Aliens, le retour, celle de l'hôpital psychiatrique qui sera finalement réutilisée pour Sarah Connor dans Terminator 2 : Le Jugement dernier ou encore celle de la force individuelle face à la technologie qui servira pour Avatar11.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Le Suédois Dolph Lundgren devait à l'origine faire partie du casting, mais Sylvester Stallone l’avait déjà choisi pour Rocky 4, sorti la même année, et voulait éviter la confusion. Par ailleurs, Lee Marvin a failli incarner Marshall Murdock, avant que le rôle ne revienne à Charles Napier10. De plus, selon le documentaire de 2002 We Get to Win This Time, les producteurs du film voulaient associer John Travolta à Stallone, après leur collaboration dans Staying Alive (1983)10.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage s'est déroulé de juin à 12 au Mexique, notamment à Acapulco et Tecoanapa13.
Montage[modifier | modifier le code]
On observe au moins trois faux raccords dans le film :
- Lorsque Rambo part à la chasse aux Russes, il pleut à torrents. Au fur et à mesure qu'il avance et qu'il arrive à un village, il fait soudain très beau.
- Au moment où Rambo, accidenté avec son hélicoptère volé, tend un bazooka en direction de l'hélicoptère de Podovsky, le bout du canon dépasse du trou dans le pare-brise alors que, sur les plans intérieurs orientés vers ce même trou, le canon de l'arme n'apparaît pas.
- Dans le passage où Rambo détruit l'équipement informatique au M60, un des plans révèle qu'il ne lui reste plus qu'une vingtaine de cartouches alors que, sur un autre plan qui suit, il a soudainement une réserve bien plus importante.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Rambo: First Blood, Pt. 2:
Original Motion Picture SoundtrackBande originale de Jerry Goldsmith Sortie 1985
1999 (réédition)Durée 38:27 Genre musique de film Label Varèse Sarabande
Silva AmericaCritique Albums de Jerry Goldsmith
Bandes originales de Rambo
La musique du film est composée par Jerry Goldsmith, qui avait composé celle du premier film. Elle est interprétée par le National Philharmonic Orchestra. L'album contient également la chanson Peace in Our Life coécrite et interprétée par Frank Stallone, le frère de Sylvester Stallone.
- Listes des titres
- Main Title (2:12)
- Preparations (1:16)
- The Jump (3:18)
- The Snake (1:48)
- Stories (3:26)
- The Cage (3:55)
- Betrayed (4:22)
- Escape from Torture (3:39)
- Ambush (2:45)
- Revenge (6:14)
- Bowed Down (1:04)
- Pilot Over (1:52)
- Home Flight (3:01)
- Day by Day (2:06)
- Peace in Our Life (3:18) (musique de Frank Stallone, Peter Schless et Jerry Goldsmith ; paroles de Frank Stallone - interprété par Frank Stallone)
En 1999, le label Silva America commercialise une version plus complète de la bande originale.
New expended edition Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Rambo 2 : La MissionScore cumulé Site Note Metacritic 47/100 Rotten Tomatoes 33 % Allociné Compilation des critiques Périodique Note Rambo 2 : La Mission a reçu des avis négatifs de la part des critiques. En , le film obtient une note de 33 % sur Rotten Tomatoes basée sur 43 commentaires15. Tandis qu'il obtient un score de 47⁄100 sur le site Metacritic, pour 15 critiques.16
L'accueil en France est plus modéré, puisque pour 15 critiques, le site Allociné lui attribue une moyenne de 2.8⁄5.17
Box-office[modifier | modifier le code]
Rambo 2 restera dans l'histoire du box-office français (n'excédant pas la seconde place derrière Trois hommes et un couffin) ayant été le premier film à passer la barre des 500 000 entrées en première semaine (avec 510 096 entrées pour Paris dès la première semaine). Le film restera pendant plus de 10 ans le plus gros démarrage en région parisienne avec plus de 80 000 spectateurs sur la première journée d'exploitation. C'est également le deuxième plus gros succès de l'année 1985 avec 5 851 030 spectateurs français, c'est le meilleur film de Stallone sorti en France jusqu'à aujourd'hui18.
Le Président des États-Unis de l'époque, Ronald Reagan, a dit, en sortant de la salle de cinéma : « Si jamais l'Amérique a un problème on saura qui appeler ! »[réf. nécessaire]
Pays Box-office Nombre de semaines Classement TLT19 Box-office mondial 300 400 432 $20 — 160e Box-office États-Unis / Canada 150 415 432 $20 1821 144e Box-office France 5 851 030 entrées22 22 15e Box-office Paris 1 388 142 entrées22 22 - Distinctions[modifier | modifier le code]
Entre 1986 et 2003, Rambo II : La Mission a été sélectionné 10 fois dans diverses catégories et a remporté 5 récompenses23,24.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Écran d'or 1986 : Prix de l’Écran d'or.
- Prix Razzie 1986 :
- Prix Razzie du pire film,
- Prix Razzie du pire acteur décerné à Sylvester Stallone,
- Prix Razzie du pire scénario décerné à Sylvester Stallone, James Cameron et Kevin Jarre,
- Prix Razzie de la pire chanson originale décerné à Frank Stallone, Peter Schless et Jerry Goldsmith (pour la chanson Peace in Our Life).
Nominations[modifier | modifier le code]
- Oscars du cinéma 1986 : Meilleurs montage d'effets sonores pour Fred J. Brown23,24.
- Prix Razzie 1986 :
- Prix exclusifs DVD (DVD Exclusive Awards) 2003 : Meilleurs extra pour Jeffrey Schwarz et Laura Nix (pour la Trilogie Rambo).
Saga Rambo[modifier | modifier le code]
- 1982 : Rambo (First Blood) de Ted Kotcheff
- 1985 : Rambo 2 : La Mission (Rambo: First Blood Part II) de George Pan Cosmatos
- 1988 : Rambo 3 (Rambo III) de Peter MacDonald
- 2008 : John Rambo (Rambo) de Sylvester Stallone
- 2019 : Rambo: Last Blood de Adrian Grundberg
Parodies[modifier | modifier le code]
- En 1988 sort une fausse bande-annonce parodique pour la suite de Thérèse (1986), film dramatique sur la sainte Thérèse de Lisieux : Thérèse II, la mission, avec Brigitte Lahaie dans le rôle-titre25.
- Dans le film Gremlins 2 : La Nouvelle Génération (1990) de Joe Dante, Gizmo se met un bandeau rouge avant d'affronter ses adversaires18.
- Dans son sketch de 1992 intitulé Rambo, l'humoriste Albert Dupontel narre à sa manière l'intrigue de Rambo 2 : La Mission18.
- De nombreuses scènes du film seront parodiées dans la comédie Hot Shots! 2 (1993), qui parodie également Rambo 3, où Richard Crenna reprendra un rôle similaire à celui de Trautman18.
- Le trio comique Les Inconnus s'inspire de Rambo II et de Jésus pour leur sketch parodique, Jesus II Le retour26.
Commentaire[modifier | modifier le code]
Dans la tirade finale du personnage dans Rambo, celui-ci expliquait que lors de la guerre du Viêt Nam, l'arrière avait renié les combattants. Dans ce second film, on laisse entendre que certains services américains les ont plus ou moins trahis, thème qu'on retrouve dans Portés disparus. Par ailleurs ce 2e film, ainsi que le suivant, s'inscrit davantage dans l'Anticommunisme des années 198018.
Le Viêt Nam, pays visé dans le film, est alors une démocratie populaire communiste, et en 1985, cet État fêtait le 10e anniversaire du départ des Américains, conséquence de la guerre du Viêt Nam. Les autorités du Viêt Nam dénonceront une « parodie », et une « provocation » nationaliste des perdants américains. Le film est interdit dans les cinémas vietnamiens (tout comme le premier volet de 1982). Le Viêt Nam dénoncera le « mensonge des prisonniers américains après 1975 », affirmant qu'il n'y avait plus de prisonniers depuis longtemps, et que s'il y en avait, la gestion de ces derniers serait coûteuse et inutile, et surtout, impensable et injustifiée.[réf. souhaitée]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Classification Mexique : « Le récit peut être très complexe et le contenu, étant plus explicite que celui de la classification B, requiert un certain niveau de discernement et de jugement. Elle peut contenir un plus grand degré d'horreur et la violence peut être liée à un comportement sexuel tant qu'elle n'est pas poussée à l'extrême. L'érotisme et les scènes sexuelles sont implicites et dans un contexte non dégradant ou humiliant. La consommation de drogues est minime et n'est pas encouragée. Il peut contenir des mots et des expressions grossiers. »
- Classification Belge : « Le Cinecheck (en néerlandais, Kijkwijzer) est un système d’évaluation néerlandais pour le cinéma et la télévision. Il est également utilisé en Belgique. »
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « Rambo 2 : La Mission - Société de Production / Sociétés de distribution » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Budget du film Rambo 2 : la mission » [archive], sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) « Rambo 2 : La Mission - Spécifications techniques » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Rambo 2 : La Mission - Dates de sortie » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Rambo: First Blood Part II » [archive], sur cinoche.com (consulté le ).
- (en) Parents Guide [archive] sur l’Internet Movie Database
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Rambo 2 : La Mission » [archive], sur CNC (consulté le ).
- « Rambo II : La mission » [archive], sur cinebel.dhnet.be (consulté le )
- http://www.rsdoublage.com/film-3212-Rambo-II---la-mission.html [archive]
- (en) Anecdotes [archive] - Internet Movie Database
- James Cameron : L'Odyssée d'un cinéaste par David Fakrikian, Dargaud-Fantask, 2017.
- Business [archive] - Internet Movie Database
- Lieux de tournage [archive] - Internet Movie Database
- (en) « Jerry Goldsmith Rambo: First Blood, Pt. 2 » [archive], sur AllMusic.com (consulté le ).
- https://www.rottentomatoes.com/m/rambo_first_blood_part_ii [archive]
- « Rambo: First Blood Part II » [archive] (consulté le )
- AlloCine, « Avis sur le film Rambo II : la mission » [archive] (consulté le )
- « Secrets de tournage » [archive], sur Allociné (consulté le )
- Tous les temps - All Time
- (en) « Rambo: First Blood Part II » [archive], sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) « Rambo: First Blood Part II - weekly box-office » [archive], sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Box-office français » [archive], sur JP's box-office (consulté le )
- (en) « Rambo II : La Mission - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film Rambo II : La Mission » [archive], sur Allociné (consulté le ).
- Thérèse II, la mission sur Unifrance.
- « Les Inconnus - Jesus II Le retour » [archive], Allociné (consulté le 8 juillet 2017).
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Frédéric Gimello-Mesplomb (sous la direction de), Le cinéma des années Reagan : Un modèle hollywoodien ?, Collection HIS ET CINE, Éditions Nouveau Monde, 2007, 366 p. (ISBN 284736224X et 978-2847362244) [présentation en ligne [archive]]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Movie Review Query Engine [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Oscars du cinéma [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine [archive]
- Portail du cinéma américain
- Portail des années 1980
Rambo 3
Pour les articles homonymes, voir Rambo.
Rambo 3Logo original du filmDonnées clés Titre québécois Rambo III Titre original Rambo III Réalisation Peter MacDonald Scénario Sylvester Stallone
Sheldon LettichActeurs principaux Sociétés de production Carolco Pictures Pays de production États-Unis Genre Action Durée 102 minutes Sortie 1988 Série Rambo
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rambo 3 (Rambo III) est un film d'action américain réalisé par Peter MacDonald, sorti en 1988.
C'est le troisième volet d'une série de films centrée sur le personnage de John Rambo, interprété par Sylvester Stallone.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Tentant d’oublier sa vie de soldat, John Rambo vit désormais dans un monastère thaïlandais. Mais son ami le colonel Samuel Trautman et Robert Griggs, agent de la CIA attaché à l'ambassade américaine, lui demandent de participer à une mission en Afghanistan, occupée par les Soviétiques depuis 1979. Alors que Rambo refuse, Trautman part donc faire la mission seul. Mais il est capturé et torturé par le colonel Alexei Zayzen, le commandant militaire de la région frontalière.
Quand Rambo apprend la nouvelle par Robert Griggs, il accepte de partir en Afghanistan. Recueilli par des moudjahidines, il assiste à la destruction de leur camp par les hélicoptères de Zayzen. Les rebelles préfèrent alors se retirer au Pakistan alors que Rambo tente sans succès de libérer Trautman du fort soviétique où il est retenu prisonnier.
Lors d’une deuxième tentative, Rambo arrive finalement à libérer Trautman. Après avoir éliminé un commando Spetsnaz mené par le capitaine Kourov, le second de Zayzen, Rambo et Trautman se retrouvent encerclés par les troupes soviétiques. C’est alors que les moudjahidines se lancent à l’assaut et sauvent leurs amis. Au milieu de la bataille, Rambo tue Zayzen en s’encastrant dans son hélicoptère avec un tank.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original et québécois : Rambo III
- Titre français : Rambo 3 ou Rambo III
- Réalisation : Peter MacDonald
- Scénario : Sylvester Stallone et Sheldon Lettich, d'après les personnages créés par David Morrell
- Musique : Jerry Goldsmith
- Direction artistique : Pier Luigi Basile, Alan Cassie, Benjamín Fernández et Adrian Gorton
- Décors : Bill Kenney
- Photographie : John Stanier
- Son : Robert J. Litt, Michael Minkler, Kevin O'Connell, Fred J. Brown
- Montage : Andrew London, James R. Symons, O. Nicholas Brown et Edward A. Warschilka
- Production : Buzz Feitshans
- Production déléguée : Mario Kassar et Andrew G. Vajna
- Production associée : Tony Munafo
- Sociétés de production1 : Carolco Pictures
- Distribution : TriStar Pictures (États-Unis) ; Columbia TriStar Films (France)
- Budget : 63 millions de $2
- Pays d'origine : États-Unis
- Langues originales : anglais, russe
- Format3 : couleur (Technicolor) - 35 mm - 2,35:1 (Cinémascope) - son Dolby stéréo (4canaux)
- Genre : action, aventures
- Durée : 102 minutes
- Dates de sortie4 :
- Classification7 :
- États-Unis : Interdit aux moins de 17 ans (certificat #29127) (R – Restricted).
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 68175 délivré le )8.
- Belgique : Potentiellement préjudiciable jusqu'à 12 ans (12 - Mogelijk schadelijk voor kinderen onder de 12 jaar)9,Note 1.
- Québec : 13 ans et plus (13+ / 13 years and over)5.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : John Rambo
- Richard Crenna (VF : Gabriel Cattand) : le colonel Samuel Trautman
- Marc de Jonge (VF : Lui-même) : le colonel Alexei Zaysen
- Kurtwood Smith (VF : Jean-Claude Robbe) : l'agent de la CIA Robert Griggs, officier supérieur à l'Ambassade
- Spýros Fokás : Masoud10, Chef des Moudjahidines
- Sasson Gabai (VF : Mostéfa Stiti) : Mousa Ghani
- Doudi Shoua : Hamid
- Randy Raney : le capitaine Kourov
- Marcus Gilbert : Lieutenant Tomask
- Alon Abutbul : Nissem
- Mahmoud Assadollahi : Rahim
- Joseph Shiloach : Khalid, le traître
- Harold Diamond : le combattant aux bâtons
- Shaby Ben-Aroya (VF : Igor de Savitch) : Uri, le transfuge soviétique
Production[modifier | modifier le code]
Développement[modifier | modifier le code]
Russell Mulcahy est initialement choisi pour réaliser le film. Cependant, après quelques jours de tournage, il sera évincé par les producteurs, ces derniers lui reprochant de trop soigner ses images au détriment de l'action. Il sera remplacé par le réalisateur de la seconde équipe, Peter MacDonald11.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Marlon Brando fut le premier choix pour le rôle de Zaysen mais déclina cet alors que Sylvester Stallone a choisi le comédien français Marc de Jonge pour le rôle du Colonel Zaysen après l'avoir vu dans une publicité11.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage s'est déroulé en Israël (à Eilat12 et au Désert du Néguev) et en Thaïlande (Bangkok, Chiang Mai)13.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Rambo III:
Original Motion Picture SoundtrackBande originale de Jerry Goldsmith Sortie 1988 Durée 38:27 Genre musique de film Label Intrada Critique Albums de Jerry Goldsmith
Bandes originales de Rambo
La musique du film est composée par Jerry Goldsmith, qui avait composé celles des deux précédents films. Elle est interprétée par l'orchestre de l'Opéra d'État hongrois. Une version longue, Complete Original Motion Picture Soundtrack, est ensuite commercialisée, avec l'intégrale des compositions de Jerry Goldsmith15.
Liste des titres No Titre Auteur Interprète(s) Durée 1. It Is Our Destiny Jerry Goldsmith / Peter Wolf / Ina Wolf Bill Medley 4:32 2. Preparations Jerry Goldsmith 5:02 3. Afghanistan Jerry Goldsmith 2:40 4. The Game Jerry Goldsmith 2:27 5. Another Time Jerry Goldsmith 3:58 6. He Ain't Heavy, He's My Brother Bob Russell / Bobby Scott Bill Medley 4:32 7. Aftermath David Arnold / Jerry Goldsmith 2:45 8. Questions Jerry Goldsmith 3:36 9. The Bridge Jerry Goldsmith / Giorgio Moroder Giorgio Moroder feat. Joe Pizullo 3:59 10. Final Battle Jerry Goldsmith 4:51 38:27 Toute la musique est composée par Jerry Goldsmith.
Complete Original Motion Picture Soundtrack Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Rambo 3Score cumulé Site Note Metacritic 36/100 Rotten Tomatoes 38 % Allociné Compilation des critiques Périodique Note Rambo 3 a reçu des critiques mitigées à négatives de la part des critiques. Il a obtenu un score de 38 % sur Rotten Tomatoes, d'après 33 avis et avec un score moyen de 4,53⁄10. Le consensus critique des sites indique que "Rambo 3 trouve son héros qui fait justice, loin du drame pensif qui a marqué le début de la franchise - et tout aussi loin du divertissement thriller d'action de qualité". Metacritic attribue au film une note de 36⁄100 basé sur 15 avis critiques, indiquant "avis généralement défavorables".
Les spectateurs interrogés par CinemaScore ont attribué au film une note moyenne de "B +" sur une échelle de A + à F.
L'accueil en France est aussi mitigé, puisque pour 305 critiques, le site Allociné lui attribue une moyenne de 2.3⁄5.
Box-office[modifier | modifier le code]
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines États-Unis
Canada53 715 611 $ 7 France 1 989 064 entrées — — Total mondial 189 015 611 $ — — Distinctions[modifier | modifier le code]
En 1989, Rambo III a été sélectionné 7 fois dans diverses catégories et a remporté 2 récompenses16,17.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Prix BMI du cinéma et de la télévision 1989 : Prix BMI de la meilleure musique de film décerné à Jerry Goldsmith.
- Prix Razzie 1989 : Prix Razzie du pire acteur décerné à Sylvester Stallone16,17.
Nominations[modifier | modifier le code]
- Prix des jeunes artistes 1989 : Meilleur jeune acteur dans un film dramatique pour Doudi Shoua.
- Prix Razzie 1989 :
- Pire film pour Buzz Feitshans,
- Pire réalisateur pour Peter MacDonald,
- Pire scénario pour Sylvester Stallone et Sheldon Lettich,
- Pire second rôle masculin pour Richard Crenna.
Autour du film[modifier | modifier le code]
afficherCette section « Anecdotes », « Autres détails », « Le saviez-vous ? », « Autour de... », « Divers », ou autres, est peut-être inopportune.
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (décembre 2018).- Les aéronefs utilisés dans ce volet comme étant des engins soviétiques sont tous de fabrication française et appartenaient vraisemblablement à Israël :
- Les avions que l'on voit voler au loin lors du trajet de Rambo jusqu'au camp moudjahidine sont des IAI Kfir.
- Les petits hélicoptères sont des Gazelle dont le nez a été modifié pour camoufler légèrement le modèle d'origine.
- Les hélicoptères lourds sont des Puma, qui ont reçu une peinture spécifique et auxquels on a greffé deux énormes supports de munitions (ce modèle fait une brève apparition à la fin du 2e volet).
De même, certaines armes utilisées par les troupes Spetsnaz (forces spéciales russes) sont de fabrication américaine : les lance-grenades accrochés sous les fusils des Spetsnaz sont des modèles prévus pour le M16, fusil d'assaut américain.
Les tenues de camouflages portées par ces mêmes troupes avaient été créées spécialement pour le film L'Aube rouge réalisé quatre ans auparavant. Bien qu'elles soient fictives, elles se rapprochent du camouflage KLKM Beryozka qui est aujourd'hui encore réellement porté par certains commandos Spetsnaz de l'armée russe.
- Le film présente beaucoup trop d'anglophones alors qu'à l'époque l'Afghanistan, envahi par les soviétiques, avait un faible niveau d'éducation, particulièrement pour ce qui concerne les langues étrangères.
- De nombreuses associations pacifistes et humanitaires ont dénoncé le fait qu'un enfant, le petit Hamid, participe à de violents combats, à l'heure où, à l'ONU, l'embrigadement des enfants comme soldats dans de nombreux conflits était dénoncé.
- Stallone s'est entrainé en Algérie avec le culturiste Soel Nouri.
- Dans le village afghan, Rambo participe à une partie de bouzkachi.
Saga Rambo[modifier | modifier le code]
- 1982 : Rambo (First Blood) de Ted Kotcheff
- 1985 : Rambo 2 : La Mission (Rambo: First Blood Part II) de George Pan Cosmatos
- 1988 : Rambo 3 (Rambo III) de Peter MacDonald
- 2008 : John Rambo (Rambo) de Sylvester Stallone
- 2019 : Rambo: Last Blood de Adrian Grundberg
Adaptations en jeux vidéo[modifier | modifier le code]
- Rambo 3, le jeu vidéo édité par Sega en 1988 sur Master System et en 1989 sur Mega Drive.
- Rambo 3, le jeu vidéo édité par Ocean Software en 1988 sur micro-ordinateurs 8 et 16 bits.
- Rambo 3, le jeu vidéo édité par Taito en 1989 sur borne d'arcade.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Classification Belge : « Le Cinecheck (en néerlandais, Kijkwijzer) est un système d’évaluation néerlandais pour le cinéma et la télévision. Il est également utilisé en Belgique. »
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « Rambo 3 - Société de Production / Sociétés de distribution » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Budget du film Rambo 3 » [archive], sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- (en) « Rambo 3 - Spécifications techniques » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Rambo 3 - Dates de sortie » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Rambo 3 » [archive], sur cinoche.com (consulté le ).
- « Rambo 3 - Dates de sortie » sur Allociné (consulté le ).
- (en) « Rambo 3 - Guide Parental » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Rambo 3 » [archive], sur CNC (consulté le ).
- « Rambo 3 » [archive], sur cinebel.dhnet.be (consulté le )
- Le personnage s'inspire d’Ahmed Chah Massoud (cf. making-of du film sur le DVD).
- « Secrets de tournage » [archive], sur Allociné (consulté le )
- (en) « BLOOD,SWEAT,DUST : In Israel for 'Rambo III,' Stallone Takes on the Russians and the Perils of Film Making in 120 Heat » [archive], sur http://articles.latimes.com [archive],
- (en) Lieux de tournage [archive] sur l’Internet Movie Database
- (en) « Jerry Goldsmith Rambo III (Original Motion Picture Soundtrack) » [archive], sur AllMusic.com (consulté le ).
- (en) « Jerry Goldsmith Rambo III (Complete Original Motion Picture Soundtrack) » [archive], sur AllMusic.com (consulté le ).
- (en) « Rambo III - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film Rambo III » [archive], sur Allociné (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine [archive]
- Portail de la guerre du Viêt Nam
John Rambo (film)
Pour l’article homonyme, voir John Rambo.
John RamboLogo original du filmDonnées clés Titre québécois Rambo Titre original Rambo Réalisation Sylvester Stallone Scénario Art Monterastelli
Sylvester StalloneMusique Brian Tyler Acteurs principaux Sociétés de production Lionsgate
Millennium Films
Nu Image
The Weinstein CompanyPays de production États-Unis
Allemagne
ThaïlandeGenre Action Durée 92 minutes Sortie 2008 Série Rambo
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
John Rambo ou Rambo au Québec (Rambo) est un film américano-germano-thaïlandais réalisé par Sylvester Stallone, sorti en 2008.
Il s'agit du quatrième film de la série Rambo.
Synopsis[modifier | modifier le code]
John Rambo vit dans l'ouest de la Thaïlande, à la frontière birmane, où il survit en chassant des serpents au venin mortel qu'il revend à un animateur de spectacles. Un groupe de missionnaires chrétiens des États-Unis souhaite l'engager pour être guidés en territoire hostile, en remontant le fleuve Salouen jusqu'en Birmanie, où ils doivent apporter vivres et médicaments au peuple karen, harcelé par les Tatmadaws, l'armée de la junte birmane. John Rambo commence par refuser, puis cède devant l'insistance de Sarah, une jeune et belle femme idéaliste.
Le groupe est capturé par les Tatmadaws. Le responsable du groupe humanitaire, venu spécialement des États-Unis, demande à Rambo d'accompagner un commando de mercenaires qu'il a engagé vers la zone où son groupe a été capturé. John Rambo les emmène, et décide de prendre part à l'opération de sauvetage, en appuyant du même coup l'armée Karen de libération nationale.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original et québécois : Rambo ou Rambo 4
- Titre français : John Rambo
- Réalisation : Sylvester Stallone
- Scénario : Art Monterastelli et Sylvester Stallone, d'après les personnages de David Morrell
- Musique : Brian Tyler (thème de Rambo (It's A Long Road) composé par Jerry Goldsmith)
- Direction artistique : Suchartanun 'Kai' Kuladee
- Décors : Franco-Giacomo Carbone
- Costumes : Lizz Wolf
- Photographie : Glen MacPherson
- Son : Chris David, Marshall Garlington, Leslie Shatz, Barney Cabral
- Montage : Sean Albertson
- Production : Avi Lerner, Kevin King Templeton et John Thompson
- Production exécutive : Russell D. Markowitz et Matthew O'Toole
- Production déléguée : Randall Emmett, Bob Weinstein, Harvey Weinstein, Peter Block, Boaz Davidson,
- Production déléguée : Danny Dimbort, Jon Feltheimer, George Furla, Florian Lechner, Trevor Short, Andreas Thiesmeyer,
- Production associée : David Morrell et Christopher Petzel
- Coproduction : Josef Lautenschlager et Joachim Sturmes
- Sociétés de production :
- États-Unis : Millennium Films, avec la participation de Lionsgate et The Weinstein Company
- États-Unis (non crédité) : Rogue Marble et Emmett/Furla/Oasis Films
- Allemagne : Nu Image Entertainment GmbH et Equity Pictures Medienfonds GmbH & Co. KG IV
- Sociétés de distribution :
- Budget : 50 millions de $1
- Pays d'origine : États-Unis, Allemagne, Thaïlande
- Langues originales : anglais, birman et thaï
- Format : couleur 2.35:1, 35 mm - Son SDDS / DTS / Dolby stéréo
- Genres : action, aventures, thriller
- Durée : 92 minutes ; 99 minutes (version longue) ; 80 minutes (pour la version vidéo coupée allemande classé FSK 16)
- Dates de sortie2 :
- Classification5 :
- États-Unis : Interdit aux moins de 17 ans (certificat #42629) (R – Restricted) Note 1.
- Allemagne : Interdit aux moins de 18 ans (FSK 18) (Classé FSK 16 pour la version coupée en vidéo)
- France : Interdit aux moins de 12 ans (visa d'exploitation no 117869 délivré le )6,Note 2.
- Belgique : Interdit aux moins de 16 ans (KNT/ENA : Kinderen Niet Toegelaten / Enfants Non Admis)4,7,Note 3.
- Québec : 16 ans et plus (16+ / 16 years and over)3.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval et VQ : Pierre Chagnon) : John James H. Rambo
- Julie Benz (VF : Charlotte Marin et VQ : Catherine Bonneau) : Sarah Miller
- Paul Schulze (VF : Xavier Fagnon et VQ : Sylvain Hétu) : Dr Michael Burnett
- Graham McTavish (VF : Philippe Catoire et VQ : Benoît Rousseau) : Lewis,mercenaire , ex-SAS
- Matthew Marsden (VF : Damien Ferrette et VQ : Thiéry Dubé) : l'écolier
- Reynaldo Gallegos (VF : Gilles Morvan et VQ : François Godin) : Diaz
- Jake La Botz (en) (VF : Thierry Ragueneau) : Reese
- Tim Kang (VF : Jean-François Cros) : En-Joo
- Maung Maung Khin : le major Tint
- Cameron Pearson : le missionnaire médical
- Thomas Peterson : le dentiste missionnaire
- James With : le prêtre missionnaire
- Supakorn Kitsuwon : Myint
- Aung Aay Noi : le lieutenant Aye
- Aung Theng : le chef des pirates
- Ken Howard (VF : Richard Leblond) : le révérend Arthur Marsh
- Richard Crenna (VF : Gabriel Cattand8) : le colonel Samuel Trautman (flashbacks)
- Matthew Wolf : un reporter de la BBC (non crédité)
- Patrick Poivre d'Arvor9 : un journaliste qui commente en voix off des images de la guerre en Birmanie (non crédité)
Production[modifier | modifier le code]
Genèse du projet[modifier | modifier le code]
Le 4e volet des aventures de John Rambo a longtemps été en projet, sans pour autant être concrétisé. Ce nouvel épisode a vu le jour sous l'impulsion des sociétés de production Nu Image et Millennium Films, et de Sylvester Stallone lui-même. L'acteur a accepté de reprendre son rôle, d'écrire le film et de le réaliser. Cependant des réalisateurs comme Renny Harlin, Gregory Hoblit, Ridley Scott et même Luc Besson ont été approchés par la production10,11.
L'idée de Stallone était aussi de conclure la saga Rambo après avoir terminé celle de Rocky avec Rocky Balboa :
« Comme avec Rocky, je voulais revisiter Rambo et en terminer avec ce personnage. Le dernier film était plein de bonnes intentions mais son message n'a pas été entendu. Nous étions en 1988 et nous voulions montrer ce qui se passait en Afghanistan ; la guerre froide venait de se terminer et les Russes retiraient leurs troupes. À cette époque, les gens et les médias ne se préoccupaient pas de ce pays, des moudjahidins et des talibans. Maintenant que nous savons ce qui s'est passé après le départ des Russes et qu'on voit ce qui se passe aujourd'hui, les gens s'y intéressent davantage. Mais à l'époque, le film n'a pas réussi à attirer l'attention sur la situation de ce pays. Je voulais donc terminer la série sur une meilleure note et revenir à une version du personnage plus proche du premier film. »
— Sylvester Stallone10
Le projet était au départ construit autour d'un scénario écrit en 1997 et qui voyait Rambo repartir en guerre après le kidnapping de sa fille de 10 ans par un groupe d’extrême droite. Cette histoire s’inspirait de Timothy McVeigh, membre d'une milice nationaliste et auteur de l'attentat d'Oklahoma City en 199510. Mais à la suite des attentats du 11 septembre 2001, les producteurs abandonnent l'idée d'un tel scénario12. Alors que de nombreux autres scénarios proposaient des intrigues en Irak, Afghanistan, au Soudan, en Colombie, et même au Darfour. Mais Stallone cherchait une idée plus originale :
« J'ai fait des recherches, j'ai parlé avec beaucoup de gens, j'ai appelé le magazine Soldier of Fortune (une revue destinée aux mercenaires et aux soldats professionnels) et les Nations unies. À chaque fois que je demandais quel était le conflit le plus meurtrier et le moins couvert par les médias, on me répondait « la Birmanie ». Cette histoire est basée sur des faits réels et sur une guerre qui dure depuis soixante ans. Les exactions montrées dans le film sont celles que subissent les gens dans ce pays. En fait, la plupart des atrocités qui leur sont infligées sont tellement horribles que nous ne pouvions pas les montrer. C'est la guerre dans toute son horreur. »
— Sylvester Stallone10
Après avoir été intitulé un temps Dans l'Œil du Serpent, La Perle du Cobra et Hell and Back10, ce quatrième opus se nomme finalement John Rambo : le titre original anglais, Rambo, ne pouvait être utilisé dans la version française, le premier opus ayant déjà été nommé ainsi.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Sylvester Stallone a voulu engager des acteurs non professionnels et des amateurs pour le film :
« Il voulait que je recrute de vrais Karens et de vrais Birmans. Ce qu'il cherchait, ce n'étaient pas des acteurs professionnels, mais des gens qui connaissent vraiment la guerre civile birmane. C'était très surprenant, surtout pour un film d'action. C'est plus difficile pour Sylvester Stallone de diriger une personne qui n'est pas un acteur professionnel et qui ne parle pas sa langue, mais il voulait avant tout des gens authentiques. Nous avons donc trouvé des réfugiés karens, des amputés, des victimes de mines et d'anciens soldats birmans. »
— Pasiri Pana, directrice du casting thaïlandais10
Le méchant du film, le cruel birman Tint, est en réalité incarné par Muang Muang Khin, chef de la résistance des Karens11,10. Julie Benz a quant à elle été choisie car Sylvester Stallone est fan de la série télévisée Dexter dans laquelle elle a joué11.
Il a été un temps question que James Brolin reprenne le rôle du colonel Samuel Trautman, incarné par Richard Crenna dans les trois premiers films (ce dernier étant décédé en 2003). Finalement, Sylvester Stallone a préféré supprimer le personnage, qui n'apparait qu'en flashbacks11
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage a débuté en et eu lieu en Thaïlande, dont les autorités ont émis le souhait que le film affiche une « violence raisonnable ». Malgré cela, le film fait montre d'une violence bien plus soutenue que les 3 précédents films (« rated R » aux USA). Par ailleurs, la production craignait des représailles de l'armée birmane.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Rambo:
Original Motion Picture SoundtrackBande originale de Brian Tyler Sortie 13
14Durée 75:59 Genre musique de film Label Silva Screen / Lionsgate Critique Albums de Brian Tyler
Bandes originales de Rambo
La musique du film est composée par Brian Tyler. Ce dernier succède à Jerry Goldsmith, décédé en 2004, qui avait mis en musique les trois précédents volets de la saga11.
Liste des titres No Titre Durée 1. Rambo Theme 3:34 2. No Rules of Engagement 7:09 3. Conscription 2:55 4. The Rescue 4:04 5. Aftermath 2:33 6. Searching for Missionaries 7:07 7. Haunting Mercenaries 2:43 8. Crossing into Burma 6:59 9. The Village 1:43 10. Rambo Returns 2:44 11. When You Are Pushed 2:26 12. The Call to War 2:51 13. Atrocities 1:40 14. Prison Camp 4:42 15. Attack on the Village 3:01 16. Rambo Takes Charge 2:22 17. The Compound 7:48 18. Battle Adagio 3:10 19. Rambo Main Title 3:30 20. Rambo End Title 2:58 75:59 Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
John RamboScore cumulé Site Note Metacritic 48/100 Rotten Tomatoes 38 % Allociné Compilation des critiques Périodique Note Le film a majoritairement reçu des critiques mitigées, voire très moyennes de la part de la presse américaine et anglophone. Le site Rotten Tomatoes lui attribue une moyenne de 38 % pour 154 critiques collectées et une moyenne de 5,00⁄1015. Dans son consensus, le site note que « Sylvester Stallone sait comment mettre en scène des séquences d'action, mais le rythme inégal du film et sa violence excessive (même pour la franchise) est plus nauséabonde que divertissant »15. Le site Metacritic lui attribue un score de 46⁄100, pour 26 critiques collectées16.
En France, l'accueil est également mitigé de la part de la presse, obtenant une moyenne de 2.8⁄5 sur le site AlloCiné, qui a recensé 21 critiques17.
Néanmoins, le public est globalement favorable au quatrième opus de la saga, puisqu'il obtient 69% d'opinions favorables des spectateurs sur le site Rotten Tomatoes, pour plus de 409 000 notes et une moyenne de 3.68⁄515 et une note de 7,9⁄10 sur le site Metacritic pour 471 critiques16. Sur le site IMDb, John Rambo reçoit une note de 7⁄10 sur la base de plus de 206 000 votes18
Sortie[modifier | modifier le code]
Le film a été interdit en Birmanie au moment de sa sortie. Cependant, de nombreux bootlegs ont été vendus.
Les Freedom Fighters, opposants au régime birman, ont utilisé notamment la phrase « Live for nothing, or die for something » comme slogan. Sylvester Stallone s'est dit très touché de cela : « That, to me, is one of the proudest moments I've ever had in film »11.
Box-office[modifier | modifier le code]
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines États-Unis
Canada42 754 105 $19 20 920 France 850 346 entrées21 922 Total mondial 113 244 290 $19 — — Distinction[modifier | modifier le code]
En 2008, John Rambo a été sélectionné 2 fois dans diverses catégories et n'a remporté aucune récompense23.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Prix de la bande-annonce d'or 2008 : Affiche la plus originale.
- Prix Schmoes d'or (Golden Schmoes Awards) 2008 : Meilleure scène d'action de l'année (pour la bataille finale).
Autour du film[modifier | modifier le code]
- Dans la version française, la séquence d'introduction est commentée par Patrick Poivre d'Arvor.
- Lors de la scène où Rambo rêve de son passé (reprenant les images des trois premiers films), on peut voir la scène finale initialement prévue dans Rambo (First Blood), puis retirée, où Rambo se suicide.
- Sylvester Stallone et Graham McTavish rejoueront en 2015 dans Creed : L'Héritage de Rocky Balboa.
Saga Rambo[modifier | modifier le code]
- 1982 : Rambo (First Blood) de Ted Kotcheff
- 1985 : Rambo 2 : La Mission (Rambo: First Blood Part II) de George Pan Cosmatos
- 1988 : Rambo 3 (Rambo III) de Peter MacDonald
- 2008 : John Rambo (Rambo) de Sylvester Stallone
- 2019 : Rambo: Last Blood (Rambo V: Last Blood) d'Adrian Grunberg
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour la violence graphique sanglante, les agressions sexuelles, les images macabres et le langage. »
- Classification CNC France : « La Commission propose son interdiction aux mineurs de moins de douze ans en rasion de scènes violentes (mutilations, viols, exécutions sommaires). »
- ENA : Le label ‘Enfants Non Admis’ signifie qu’il faut avoir au moins 16 ans accomplis pour pouvoir accéder à la salle et voir le film.
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « Budget du film Rambo » [archive], sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- (en) « John Rambo - Dates de sortie » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Rambo » [archive], sur cinoche.com (consulté le ).
- « John Rambo » [archive], sur cinebel.dhnet.be (consulté le )
- (en) « John Rambo - Guide Parental » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre John Rambo » [archive], sur CNC (consulté le ).
- « Guide Parental belge » [archive], sur kinepolis.be (consulté le ).
- Réutilisation de répliques enregistrées pour Rambo et Rambo 3.
- Uniquement sur la version française du film.
- Secrets de tournage [archive] - AlloCiné
- (en) Anecdotes [archive] sur l’Internet Movie Database
- Notes de production [archive] - Comme au cinéma.com
- (en) « Brian Tyler Rambo (Original Motion Picture Soundtrack) » [archive], sur AllMusic.com (consulté le ).
- (en) « Bande originale de John Rambo » [archive], sur Fnac.com (consulté le ).
- (en) « Rambo (Rambo IV) (2008) » [archive], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
- (en) « Rambo Reviews » [archive], sur Metacritic (consulté le ).
- « John Rambo : Critiques Presse » [archive], sur AlloCiné (consulté le ).
- (en) Rambo (2008) Ratings [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le 11 octobre 2019).
- (en) « Rambo (2008) » [archive], sur Box Office Mojo.com (consulté le )
- (en) « Rambo (2008) » [archive], sur Box Office Mojo.com (consulté le )
- « Box-office John Rambo » [archive], sur JP box-office.com (consulté le )
- http://www.cbo-boxoffice.com/v4/page000.php3/abonnements/page000.php3?Xnumitem=110&inc=fichemov.php3&fid=8841&t2=4&t2=3&t2=1 [archive]
- (en) « John Rambo - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Africultures [archive]
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (de + en) Filmportal [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE [archive]
- (en) Metacritic [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine [archive]
- Portail du cinéma américain
- Portail des années 2000
Rambo: Last Blood
Pour les articles homonymes, voir Rambo.
Rambo: Last BloodDonnées clés Titre québécois Rambo: La Dernière Mission Titre original Rambo: Last Blood Réalisation Adrian Grunberg Scénario Sylvester Stallone
Matt CirulnickActeurs principaux Sylvester Stallone
Paz Vega
Adriana Barraza
Yvette Monreal
Sergio Peris-MenchetaSociétés de production Millennium Media
Balboa Productions
Templeton Media
Lionsgate
Campbell Grobman Films
Dadi Film Company
Davis-Films
Santa Cruz Media
Nu Boyana Film Studios
Tenerife Film Commission
Film i Väst
Filmgate FilmsPays de production États-Unis
Hong Kong
France
Bulgarie
Espagne
SuèdeGenre Action
ThrillerDurée 89 minutes Sortie 2019 Série Rambo
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rambo: Last Blood ou Rambo: La Dernière Mission au Québec est un film d'action multi-nationalité réalisé par Adrian Grunberg, sorti en 2019.
Il s'agit du cinquième et dernier opus de la série de films mettant en scène le personnage de l'ancien soldat et béret vert John Rambo, créé par David Morrell dans son roman Rambo (1972).
Synopsis[modifier | modifier le code]
Présentation générale[modifier | modifier le code]
Onze ans après les évènements en Birmanie1, John Rambo vit dans l'ancien ranch de son père à Bowie, dans le comté de Cochise dans l'Arizona. Il gère les lieux avec Maria Beltran, une vieille amie, et Gabrielle, la petite-fille de Maria. Pensant y rencontrer son père biologique, Gabrielle se rend au Mexique mais elle est kidnappée par un cartel de la drogue mexicain. Rambo tente alors de la sauver.
Résumé détaillé[modifier | modifier le code]
Lors d'un orage diluvien, seul John Rambo, vétéran du Vietnam et auxiliaire bénévole des forces de secours, parvient à pénétrer dans une forêt pour aider les promeneurs égarés. Il ramène une jeune femme au péril de sa vie, mais ne peut sauver un couple. Le sentiment de culpabilité suscite une fois de plus en lui le traumatisme de ses souffrances passées.
Rambo vit dans son ranch familial avec Maria, une vieille amie, et la petite-fille de celle-ci, Gabrielle, orpheline de mère et abandonnée par son père. Gabrielle s'apprête à entrer à l'université. Rambo, lui, creuse des tunnels afin de se préparer, le cas échéant, à protéger ceux qui lui sont chers.
Gabrielle apprend par une amie partie au Mexique l'endroit où son père s'est installé. À l'insu de sa grand-mère et de Rambo qui la considèrent trop jeune pour ce voyage, elle s'y rend en voiture. Son père, installé avec une autre femme, lui déclare qu'il ne s'intéressait tout simplement plus à elle ni à sa mère, et qu'il ne souhaite plus la voir.
Déprimée, Gabrielle se laisse entraîner par son amie dans une boîte de nuit, où elle est droguée et enlevée par des hommes de main d'un cartel de la drogue. Maltraitée, elle est désormais une prostituée considérée comme un simple objet.
Dès le lendemain, constatant son absence, Rambo vient au Mexique, retrouve l'amie de Gabrielle, comprend que celle-ci l'a vendue et la force à lui désigner l'un des hommes de main du cartel dans la boîte de nuit. Il blesse grièvement celui-ci sur le parking et le force à l'emmener au repaire des gangsters. Trop peu discret, il est vite environné d'un grand nombre de truands, qui le battent et le laissent presque pour mort en inscrivant une balafre sur son visage.
Rambo est recueilli par Carmen Delgado, une journaliste qui enquête secrètement sur le cartel depuis que celui-ci a enlevé et tué sa propre sœur. Rétabli au bout de quelques jours, et désormais mieux préparé grâce à l'aide de Carmen, il retrouve Gabrielle dans une maison close, elle aussi balafrée. Il l'emmène dans sa voiture, mais, trop faible, à cause de la drogue en grande dose dans son sang, et de la maltraitance, elle meurt pendant le trajet.
Dès lors Rambo prépare sa vengeance. Après avoir enterré la jeune fille et fait partir Maria qui n'a plus de raison de rester dans le ranch, il prépare celui-ci à soutenir un assaut en dissimulant des armes et de nombreux pièges. Puis il revient au Mexique, massacre une partie du cartel en laissant une photographie de Gabrielle à côté du cadavre décapité de l'un de ses chefs, et revient chez lui.
Comme il l'a prévu, les autres truands arrivent rapidement chez lui. Un combat de grande dimension s'engage dans un hangar et se poursuit dans le tunnel. Les truands sont abattus les uns après les autres. Leur chef est finalement immobilisé de quatre flèches lancées par Rambo, qui, ainsi qu'il le lui avait promis, lui transperce la poitrine pour arracher son cœur. Rambo, blessé, s'assied alors sur son rocking chair jurant de continuer à se battre.
Le générique de fin reprend des images de l'ensemble des cinq films de la série. Les dernières images de ce générique montrent notre héros à cheval, de dos et toujours blessé, chevauchant vers le lointain à l'instar de certains westerns.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original et français : Rambo: Last Blood
- Titre québécois : Rambo: La Dernière Mission
- Réalisation : Adrian Grunberg
- Scénario : Sylvester Stallone et Matt Cirulnick,
- d'après une histoire de Dan Gordon et Sylvester Stallone,
- basé sur le personnage créé par David Morrell
- Musique : Brian Tyler
- Direction artistique : Edou Hydallgo, David Temprano et Kes Bonnet
- Décors : Franco-Giacomo Carbone
- Costumes : Cristina Sopeña
- Photographie : Brendan Galvin
- Son : Robert Fernandez, Gord Hillier, Kris Casavant
- Montage : Carsten Kurpanek et Todd E. Miller
- Production : Avi Lerner, Yariv Lerner, Anthony Muir, Peter Possne, Kevin King Templeton, Les Weldon et Sean Wheelan
- Production exécutive : Valentin Dimitrov et Elena Melamed
- Production déléguée : Christa Campbell, Ariel Vromen, Louis Arriola, Allen Dam, Boaz Davidson, Claiton Fernandes, Vladimir Fernandes,
- Production déléguée : Andrey Georgiev, Jeffrey Greenstein, Lati Grobman, Jeff Gum, Balan Melarkode, Euzebio Munhoz Jr.,
- Production déléguée : Matthew O'Toole, Jiewen Tam, Robert Van Norden, Jonathan Yunger et Qun Zhang
- Coproduction : Anthony Muir, Peter Possne et Sean Wheelan
- Coproduction déléguée : Samuel Hadida †, Victor Hadida, Elijah Long, Damaine Radcliff et Lonnie Ramati
- Sociétés de production2 :
- États-Unis : Millennium Media, Balboa Productions et Templeton Media, avec la participation de Lionsgate, en association avec Campbell Grobman Films
- Hong Kong : Dadi Film Company
- France : Davis-Films, produit avec l'aide de Santa Cruz Media
- Bulgarie : produit avec l'aide de Nu Boyana Film Studios
- Espagne : produit avec l'aide de Tenerife Film Commission
- Suède : produit avec l'aide de Film i Väst et Filmgate Films
- Portugal : produit avec l'aide de Visit Portugal et Picture Portugal
- Sociétés de distribution :
- États-Unis : Lionsgate
- Hong Kong : Parkway Management
- France : Metropolitan Filmexport
- Bulgarie : Tandem Films
- Espagne : Vértice 360
- Suède : Noble Entertainment
- Portugal : NOS Audiovisuais
- Canada : VVS Films
- Belgique : Kinepolis Film Distribution
- Suisse : Ascot Elite Entertainment Group
- Budget : 50 millions de $3
- Pays d'origine : États-Unis, Hong Kong, France, Bulgarie, Espagne, Suède
- Langue originale : anglais, espagnol
- Format4 : couleur — 2,39:1 (CinemaScope) — son Dolby Atmos
- Genre : action, thriller
- Durée : 89 minutes ; 101 minutes (Version internationale hors États-Unis, Royaume-Uni et Canada)5
- Dates de sortie6 :
- Classification10 :
- États-Unis : Interdit aux moins de 17 ans (certificat #52357) (R – Restricted) Note 1.
- Hong Kong : Les moins de 18 ans ne sont pas autorisées à louer, acheter ou regarder ce film dans une salle de cinéma (III - Catégorie Trois).
- France : Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement (visa d'exploitation no 151467 délivré le )11,Note 2.
- Bulgarie : Interdit aux personnes de moins de 16 ans (Classification D) 12.
- Espagne : Déconseillé aux enfants de moins de 18 ans13.
- Suède : Aucun classement approuvé et aucune personne de moins de 15 ans n'est autorisée à voir ce film (15+: These Films have No Approved Rating and No One Under 15 is not allowed to see these films.)14.
- Belgique : Potentiellement préjudiciable jusqu'à 12 ans (12 - Mogelijk schadelijk voor kinderen onder de 12 jaar)6,Note 3.
- Québec : 13 ans et plus (13+ / 13 years and over)7.
- Suisse : Interdit aux moins de 16 ans15.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval ; VQ : Pierre Chagnon) : John Rambo
- Adriana Barraza (VF : Colette Nucci ; VQ : Marie-Andrée Corneille) : Maria Beltran
- Paz Vega (VF : Rosa Ruiz ; VQ : Nathalie Coupal) : Carmen Delgado
- Yvette Monreal (VF : Daniela Labbé-Cabrera ; VQ : Maude Hébert) : Gabrielle
- Sergio Peris-Mencheta (en) (VF : Diego Asencio ; VQ : Louis-Philippe Dandenault) : Hugo Martinez
- Óscar Jaenada (VQ : Gilbert Lachance) : Victor Martinez
- Fenessa Pineda (VF : Ethel Houbiers ; VQ : Éveline Gélinas) : Gizelle
- Louis Mandylor : le shérif
- Marco de la O (VF : Enrique Carballido) : Manuel
- Nick Wittman : Jimmy
- Sheila Shah : Alejandra
- Diana Bermudez : Juanita
- Atanas Srebrev : American Merc
- Aaron Cohen : le capitaine de police
- Joaquín Cosio : Don Manuel
- Manuel Uriza : Sergio
- Owen Davis : un sauveteur
- Rick Zingale : Don Miguel
Source et légende: Version française (VF) sur AlloDoublage16 Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec17
Production[modifier | modifier le code]
Genèse et développement[modifier | modifier le code]
Le quatrième film de la saga John Rambo sort aux États-Unis en . Un mois plus tard, Sylvester Stallone explique qu'un cinquième film dépend du succès de John Rambo. Il révèle qu'il voudrait par ailleurs faire un film qui serait « un peu différent »18. En , il annonce avoir écrit en partie Rambo 5 qui ne sera pas un film de guerre. Il révèle que le film pourrait se tourner en Bulgarie pour y « recréer » l’État natal de John Rambo, l'Arizona19,20,21.
En , la société de production Millennium Films donne son accord pour le film, avec Sylvester Stallone comme scénariste, réalisateur et acteur principal. À cette époque, l'intrigue voit Rambo qui affronte des trafiquants d'êtres humains et de drogue pour sauver une jeune fille à la frontière entre les États-Unis et le Mexique22. En , Sylvester Stallone révèle le titre du film : Rambo V: The Savage Hunt. Le film serait alors une libre adaptation du roman Hunter de James Byron Huggins (en) et verrait John Rambo à la tête d'une équipe d’élite de forces spéciales chargée de traquer et tuer une créature génétiquement modifiée23,24. Cependant, en , l'intrigue est à nouveau modifiée : Rambo se rend au Mexique pour sauver une fille kidnappée25.
En , Sylvester Stallone déclare dans une interview à Empire : « Je suis très satisfait de John Rambo. Je ne pense pas qu'il y en aura un autre. J'en suis même sûr à 99 %. J'allais effectivement faire un autre volet, mais comme Rocky Balboa, le personnage a finalement bouclé la boucle »26. Cependant, lors du festival de Cannes 2010, Millennium Films et Nu Image communiquent autour d'un éventuel Rambo V avec notamment des posters27.
En 2011, Sean Hood est chargé d'écrire un nouveau scénario, intitulé Rambo: Last Stand, qu'il décrit lui-même comme étant un thriller dans la veine du premier film, Rambo (1982)28. En 2012, Sean Hood annonce que le film se fera lorsque Sylvester Stallone aura fini de tourner Expendables 2 : Unité spéciale. Le scénariste évoque par ailleurs des similitudes avec Impitoyable (1992) de Clint Eastwood avec notamment l'idée de « passage de flambeau »29. En , il est annoncé qu'Entertainment One et Nu Image développent une série télévisée avec Sylvester Stallone30.
En , la société de production allemande Splendid Films confirme avoir acquis les droits pour faire un cinquième film avec Sylvester Stallone. Le communiqué de presse annonce alors un film dans la lignée de No Country for Old Men (2007) de Joel et Ethan Coen31. En , le titre Rambo: Last Blood est annoncé, alors que Sylvester Stallone est confirmé comme réalisateur32. Un tournage est prévue en Louisiane pour l'automne 2014, avant d'être annulé sans raison33.
En 2015, dans une interview, Sylvester Stallone évoque les possibilités que le prochain Rambo soit un reboot. Il imagine alors que Ryan Gosling serait le meilleur choix pour lui succéder34. En , Sylvester Stallone, alors âgé de 69 ans, déclare dans Variety : « Le cœur est prêt à le faire, mais le corps dit “Reste à la maison !”. C'est comme les combattants qui reviennent sur le ring pour un dernier round et qui se font tabasser. Il faut laisser la place à quelqu'un d'autre ». Il évoque ainsi le projet de série télévisée, Rambo: New Blood, qui aurait dû être centrée sur le fils de John Rambo35.
Alors qu'un reboot par Ariel Vromen était évoqué en 36, des affiches promotionnelles de Rambo V sont aperçues au marché du film du festival de Cannes 2018. Il est alors annoncé que le tournage aura lieu en , notamment en Bulgarie et dans les îles Canaries (en Tenerife)37. Sylvester Stallone confirme qu'il a écrit le script avec Matt Cirulnick mais laisse à penser qu'il ne réalisera pas le film38. Il annonce par ailleurs une sortie pour l'automne 201939.
En , Adrian Grunberg est annoncé comme réalisateur40. La première bande-annonce doit paraître lors du Festival de Cannes 2019.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
En , Adriana Barraza rejoint la distribution dans le rôle de Maria41. Elle est rejointe un mois plus tard par Paz Vega, Yvette Monreal et Sergio Peris-Mencheta. Le rôle de Hugo Martinez était pour l’acteur de La casa de papel Pedro Alonso42,43.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage débute le en Bulgarie44,45. Le , Sylvester Stallone annonce la fin du tournage.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Rambo: Last Blood
Original Motion Picture SoundtrackBande originale de Brian Tyler Sortie 20 septembre 2019 Durée 74:53 Format digital Compositeur Brian Tyler Label Lakeshore Records Bandes originales de Rambo
- Rambo: Last Blood - 2:55
- The Ranch - 3:12
- Dusk - 2:36
- Unmistakable - 3:17
- Sorrow - 2:07
- Vengeance Eternal - 2:31
- Homeward Bound - 3:20
- Fatalism - 3:11
- Destination - 3:35
- John and Gabrielle - 5:01
- Rescue at Night - 4:25
- Concussed - 3:27
- Blood and Fire - 4:02
- Outnumbered - 6:05
- Love Unconditional - 3:12
- U-Turn - 2:35
- Because of You - 3:49
- They Will Come Back - 2:02
- We Will Find Him - 5:17
- The Tunnels - 1:02
- Higher Aspirations - 1:41
- Preparing for War - 3:01
- Sunset - 2:30
Version alternative[modifier | modifier le code]
Lionsgate a sorti deux montages différents de Rambo: Last Blood, qui varient d’un pays à l’autre. Aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada, le film dure 89 minutes. En Australie, en France, au Mexique, en Suède, au Brésil et en Finlande notamment, il dure 101 minutes. Cette dernière version contient plusieurs scènes supprimées du montage d'origine et une autre ouverture qui dure environ dix minutes :
« Il commence sous une pluie torrentielle en plein sauvetage, 3 randonneurs portés disparus risquent de se faire prendre dans une inondation. La police dit qu'elle doit arrêter les recherches car cela devient trop dangereux et demander où se trouve le volontaire à cheval. On nous présente ensuite Rambo dans les bois à la recherche des randonneurs, il trouve une fille morte, puis plus bas, il trouve les deux autres, il essaie de les faire sortir, mais un gars ne partira pas sans sa femme. Rambo lui dit qu'elle est morte mais il s'enfuit, les eaux de crue commencent à couler et Rambo se lie avec la fille à un rocher pendant que la première vague d'eau les recouvre. Il retourne ensuite à la base avec la fille et voit le gars qui est parti en train de charger son sac mortuaire dans une ambulance qui déclenche son trouble de stress post-traumatique, la fille le remercie et Rambo rentre chez lui et s'entretient avec la vieille dame vivant dans la maison à propos de son retour et de la façon dont son père s'asseyait à l'extérieur dans le fauteuil à bascule. Il se rend ensuite dans les tunnels clairement contrarié par les événements et met un CD (The Doors)… quand il a des flashbacks de stress post-traumatique dans les tunnels, il est entrecoupé avec le randonneur décédé5. ».
Après cette ouverture alternative, le film coupe sur Rambo dans son ranch, comme il commence dans certains pays d’Amérique du Nord46.
Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Critiques presseScore cumulé Site Note Metacritic 26/100 Rotten Tomatoes 27 % Allociné Compilation des critiques Périodique Note Le Figaro 47 Le Nouvel Observateur 48 Le film reçoit des critiques plutôt négatives de la part de la presse américaine. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 27 % d'opinions favorables pour 159 critiques et une note moyenne de 3,99⁄1049. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 26⁄100 pour 31 critiques50.
Certains journalistes apprécient cependant le film. Dans le Los Angeles Times, Kenneth Turan note le film 3⁄4 et complimente l'intrigue du film51.
Peter Debruge donne un avis négatif dans Variety et pointe du doigt les contradictions du personnage principal52. Witney Seibold du site IGN donne au film une note de 4,5⁄10 et déplore qu'un « personnage initialement connu comme un symbole des ravages de la guerre soit désormais connu comme une arme-machine humaine qu'on ne peut tuer »53.
Le script de Sylvester Stallone et Matthew Cirulnick est l'un des éléments le plus critiqué. Katie Walsh du Chicago Tribune le décrit comme « paresseux »54, alors que William Bibbiani de Bloody Disgusting le trouve « simpliste »55.
Certains journalistes pointent par ailleurs du doigt les stéréotypes sur les Hispaniques et Latino-américains et sur la violence et le crime au Mexique. Certains accusent même le film de racisme, de xénophobie et de propager certaines idées de la présidence de Donald Trump56,52,54,57,58. Peter Bradshaw de The Guardian écrit que le film va dans le même sens que les fantaisies de Donald Trump sur les kidnappeurs mexicains et sur l'insécurité autour de la frontière entre les États-Unis et le Mexique59. Witney Seibold du site IGN s'insurge car « en 2019, ces stéréotypes sont agressifs et datés et très irresponsables »53.
David Morrell, auteur du roman original Rambo, critique ouvertement le film sur Twitter qu'il décrit comme « un gâchis » en ajoutant qu'il trouve « embarrassant d'avoir mon nom associé à ça »60. Il ajoute plus tard dans une interview pour Newsweek : « Au lieu d’être éloquent, ce nouveau film manque d’une âme. Je me sens comme un moins-que-rien après l’avoir vu. Il est typique des films ultra-violents des années 70 de type grindhouse. Les décors ont l’air d’être bon marché. La réalisation est gênante60,61 ».
En France, le film est également mal accueilli par la presse, obtenant une moyenne de 2.1⁄5 sur le site AlloCiné, sur la base de 25 critiques collectées62.
Le Figaro trouve que le film est « Râpeux, dur, linéaire, le cinquième volet de la saga réalisé par Adrian Grunberg est un petit film d’action simple mais diablement émouvant »63.
Le Nouvel Observateur n'a pas du tout apprécié et dit : « En plus de flatter les bas instincts d’un public qui a déjà Trump pour s’en charger, le film est une infâme bouillie filmique, pas même digne d’un direct-to-video »64.
Box-office[modifier | modifier le code]
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines États-Unis
Canada44 819 352 $ 65 16 France 602 578 entrées66 9 Total mondial 91 490 353 $65 17 Distinctions[modifier | modifier le code]
Entre 2019 et 2020, Rambo: Last Blood a été sélectionné 12 fois dans diverses catégories et a remporté 4 récompenses67,68.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Prix nationaux du cinéma et de la télévision (National Film and Television Awards) 2019 :
- Prix nationaux du cinéma et de la télévision du meilleur film d'action,
- Prix nationaux du cinéma et de la télévision de la meilleure actrice dans un second rôle décerné à Yvette Monreal.
- Prix Razzie 2020 :
Nominations[modifier | modifier le code]
- Prix nationaux du cinéma et de la télévision (National Film and Television Awards) 2019 : Meilleur acteur pour Sylvester Stallone.
- Prix Razzie 2020 :
- Pire film pour Avi Lerner, Kevin King Templeton, Yariv Lerner et Les Weldon,
- Pire acteur pour Sylvester Stallone,
- Pire combinaison à l’écran pour Sylvester Stallone (Sylvester Stallone et sa rage impuissante),
- Pire scénario pour Matthew Cirulnick et Sylvester Stallone,
- Pire réalisateur pour Adrian Grunberg,
- Pire second rôle féminin pour Fenessa Pineda.
- Société des critiques de cinéma d'Hawaii (Hawaii Film Critics Society) 2020 : Pire film de l'année.
Saga Rambo[modifier | modifier le code]
- 1982 : Rambo (First Blood) de Ted Kotcheff
- 1985 : Rambo 2 : La Mission (Rambo: First Blood Part II) de George Pan Cosmatos
- 1988 : Rambo 3 (Rambo III) de Peter MacDonald
- 2008 : John Rambo (Rambo) de Sylvester Stallone
- 2019 : Rambo: Last Blood d'Adrian Grunberg
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour la violence graphique forte, les images macabres, la consommation de drogue et le langage. »
- Classification CNC France : « La commission propose une interdiction aux mineurs de moins de douze ans, en raison du caractère violent du film et de très nombreuses images de violence concentrées sur le dernier quart d’heure du film, assortie de l’avertissement suivant : « Certaines scènes violentes et sanglantes sont de nature à impressionner un jeune public par leur intensité ». »
- Classification Belge : « Le Cinecheck (en néerlandais, Kijkwijzer) est un système d’évaluation néerlandais pour le cinéma et la télévision. Il est également utilisé en Belgique. »
Références[modifier | modifier le code]
- Voir John Rambo
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- Witney Seibold, « Rambo: Last Blood Review » [archive], sur IGN, (consulté le )
- Katie Walsh, « Movie review: Deeply xenophobic, lazy 'Rambo: Last Blood' should be the end of the line for the character » [archive], sur Chicago Tribune, (consulté le )
- William Bibbiani, « [Review] 'Rambo: Last Blood' is Bloody, But the Wrong Kind of Disgusting » [archive], sur Bloody Disgusting, (consulté le )
- Charles Trepany, « Is 'Rambo: Last Blood' any good? Critics call it a 'MAGA fantasy,' 'orgy of death' » [archive], sur USA Today, (consulté le )
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- Peter Bradshaw, « Rambo: Last Blood review – Stallone storms Mexico in a laughable Trumpian fantasy » [archive], sur The Guardian, (consulté le )
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- « Le créateur de Rambo est « embarrassé » de voir son nom associé au dernier film de la franchise » [archive], sur Slate.fr, (consulté le )
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- Olivier Delcroix, « Rambo: Last Blood, le baroud d’honneur de Stallone » [archive], sur Le Figaro.fr, (consulté le )
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- (en) « Rambo: Last Blood » [archive], sur Box Office Mojo, IMDb (consulté le ).
- « Rambo: Last Blood (2019) » [archive], sur JPBox-Office (consulté le ).
- (en) « Rambo: Last Blood - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film Rambo: Last Blood » [archive], sur Allociné (consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- (en) Site officiel [archive]