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Catégorie : Films
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Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?

 
 
 
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?
Description de l'image Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu Logo.png.
 
Réalisation Philippe de Chauveron
Scénario Philippe de Chauveron
Guy Laurent
Musique Marc Chouarain
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films du 24
UGC Images
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 97 minutes
Sortie 2014

Série

 

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? est une comédie française coécrite et réalisée par Philippe de Chauveron et sortie en 2014.

Traitant du racisme et du mariage mixte sur le ton de la comédie, le long-métrage raconte l'histoire d'un couple de bourgeois catholiques, incarné par Christian Clavier et Chantal Lauby, qui voit ses convictions mises à mal lorsque trois de ses quatre filles se marient l'une après l'autre avec des hommes d'origines et de confessions diverses et que la quatrième, en qui ses parents fondent leurs espoirs, tombe amoureuse d'un catholique d'origine ivoirienne.

Lors de sa sortie en salles, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? obtient un accueil globalement bon de la part des critiques et reste quatre semaines consécutives en tête du box-office français avec 6,7 millions d'entrées1, tout en restant vingt-trois semaines dans le top 20 hebdomadaire, dont vingt dans le top 10, parvenant à totaliser 12,3 millions d'entrées1. Il est le plus grand succès au box-office français de l'année 20142,3 et le sixième plus gros succès français dans l'histoire de son box-office4.

Synopsis

Claude Verneuil, un notaire se disant de tradition gaulliste, et sa femme Marie, sont des bourgeois catholiques de Chinon et parents de quatre filles : Isabelle, Odile, Ségolène et Laure.

Les trois premières sont déjà mariées à des Français issus de l'immigration et de religions différentes : Isabelle, avocate, est mariée à Rachid Ben Assem, avocat lui aussi et musulman ; Odile, dentiste, est mariée à David Benichou, juif séfarade entrepreneur au chômage, et Ségolène, artiste peintre, est mariée à Chao Ling, banquier d'origine chinoise.

Les Verneuil font des sourires de façades à leurs gendres mais ont du mal à cacher leur racisme, surtout Claude. Les réunions de famille sont gâchées par les maladresses et les clichés sur les étrangers prononcés par Claude, autant que par Rachid, David et Chao qui ne se ménagent pas entre eux et se jettent à la figure des propos racistes insultants.

Les Verneuil, désespérés, mettent toute leur confiance en la dernière, Laure, conseillère juridique, pour qu'elle ramène à la maison un catholique, allant même jusqu'à arranger une rencontre, prétendument fortuite, avec un jeune homme blanc issu d'une grande famille bourgeoise de la région et travaillant dans la finance aux États-Unis. Mais ce qu'ils ignorent, c'est que Laure est en réalité déjà en couple et a l'intention de se marier. Quand elle annonce à ses parents que l'heureux élu est un catholique prénommé Charles comme l'ancien Président de Gaulle, cela les enchante et son métier de comédien est vite pardonné. Mais lors de la première rencontre, ils découvrent stupéfaits que Charles Koffi est d'origine ivoirienne. Par la suite, les Verneuil rencontrent le père de Charles, un ancien militaire rigide, intolérant et rancunier de la colonisation européenne de l'Afrique. C'en est trop pour les Verneuil qui commencent à sombrer dans la dépression. Leurs filles commencent à se poser des questions, doivent-elles ménager leurs parents ? Les trois aînées vont essayer de dissuader la petite dernière quant à sa relation avec Charles. Pendant ce temps, le père de Charles se montre intransigeant et exigeant une fois qu'il a atterri sur le territoire français, au grand dam de son épouse et surtout de son fils qui va se marier avec Laure .

Toutes ces tensions raciales au sein de la famille auront-elles raison du projet de mariage ?

Fiche technique

L'équipe du film au festival de Cannes 2014.

Distribution

Production

Développement

Pour son cinquième film, le réalisateur et scénariste Philippe de Chauveron a eu l'idée de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?, qu'il a écrit avec son coscénariste Guy Laurent, lorsqu'il a découvert, « statistiques à l'appui », que les Français sont les champions du mariage mixte, car, ajoute-t-il, « différentes études disent qu’environ 20 % des unions qui ont lieu dans notre pays se font entre des individus d’origines et de confessions différentes », alors que dans les autres pays européens, il y a seulement 3 % de mariages mixtes8. De plus, le réalisateur connaît ce type de situation, puisque son frère s'est marié avec une femme d'origine maghrébine, tandis que lui a vécu avec une femme africaine8,9. Pour le personnage de Marie, Chauveron s'est inspiré de sa mère, qui donnait des cours de catéchisme8.

Le choix du réalisateur pour incarner Claude et Marie Verneuil s'est porté sur Christian Clavier et Chantal Lauby. Chauveron a choisi Clavier car il aime la façon dont l'acteur joue les personnes détestables et Lauby par la manière dont elle a « dynamité l’idée qu’on se faisait de l’humour à la télévision, avec sa façon très straight de dire des horreurs » avec les Nuls9. Il avait remarqué Lauby dans un rôle de bourgeoise — toutefois différent de celui de Marie Verneuil — dans La Cage dorée au Festival de L'Alpe-d'Huez, pensant même que son énergie et son expérience de la comédie seraient parfaits pour le personnage qu'il lui destinait8. Bien que la comédienne était emballée de jouer l'épouse de Clavier, elle hésita en raison d'un souvenir d'une émission des Nuls, au cours duquel il était l'invité en raison de « gros et nombreux fous rires en jouant les sketches avec lui » tant les Nuls et elle étaient spectateurs de sa puissance comique8.

Afin de marquer une complète opposition au couple Clavier/Lauby, le réalisateur cherchait pour les gendres et les filles du couple, des comédiens pas encore archi-connus du grand public, prenant ainsi des acteurs ayant six ans de carrière professionnelle au cinéma et à la télévision8. Philippe de Chauveron découvrit Medi Sadoun dans Les Kaïra et a l'idée de travailler avec lui8. Le réalisateur a apprécié le fait qu'il était dedans lorsqu'il a fait un essai avec l'acteur sur la scène de la Marseillaise8,9. Pour Ary Abittan, qu'il avait déjà vu sur scène, Chauveron a eu l'idée de lui confier le rôle du gendre juif tunisien, car il est « séduisant et drôlissime » et qu'il « offre ce mélange unique entre George Clooney et Francis Blanche »9. Les deux autres gendres sont incarnés par Frédéric Chau, vu au Jamel Comedy Club, en raison de son « énergie communicative et un humour bien à lui »9 et Noom Diawara, qui lui avait plu grâce à la pièce Amour sur place ou à emporter qui traitait du thème du couple mixte9. Les quatre acteurs étaient tous les premiers choix8.

C'est à la télévision et au cinéma que Chauveron découvrit les quatre actrices choisies pour jouer les filles du couple Verneuil, alors que les gendres avaient plutôt été découverts par le biais de la scène8 : Frédérique Bel, découverte avec La Minute Blonde sur Canal+, Julia Piaton, fille de Charlotte de Turckheim et vue dans Mince alors!, Élodie Fontan, vue dans la série Clem, diffusée sur TF1 et Émilie Caen, vue dans La Clinique de l'amour8. Le réalisateur les a choisies notamment en raison de leur drôlerie9.

Tournage

 
Le musée d'histoire locale de Rueil-Malmaison sert de décor à une mairie au début du film

Le film a principalement été tourné à Paris, en Seine-Saint-Denis (Montreuil et Bobigny), dans les Hauts-de-Seine (Rueil-Malmaison et Colombes), le Val-de-Marne (Saint-Maur-des-Fossés), en Indre-et-Loire (Chinon) ainsi qu'à Abidjan en Côte d'Ivoire10.

Quelques prises de vues du château de Chinon (Indre-et-Loire) ont été filmées le 11.

Sortie et accueil

Critique

Le film reçoit des critiques dans l'ensemble plutôt favorables de la part de la presse ; il obtient une note moyenne sur Allociné de 3,85 pour 8 titres de presse12.

Sur Cinemur, le film obtient un score de 9410013.

Parmi les critiques positives, Le Parisien note que « Le bon Dieu y reconnaîtra les siens : c'est-à-dire, toutes origines confondues, tout le monde »14, alors que Le Journal du dimanche écrit que c'est « un peu le croisement du sketch irrésistible de Muriel Robin, Le Noir, et de Devine qui vient dîner ? version comique », ajoutant que « le réalisateur Philippe de Chauveron et son co-scénariste n'ont pas hésité à en rajouter, s'amusant des pires clichés et des idées reçues pour mieux les railler ».

Pour Le Nouvel Observateur, « de cette sélection de blagues, Philippe de Chauveron s'en tire plutôt finement : il y a tellement de personnages, d'alternances offertes et d’oppositions potentielles que le film s’en nourrit naturellement, sans forcer, trouvant dans cette variété une rythmique vive qui allège les tartes à la crème périmées, interdit tout risque d'enlisement », tandis que Le Point pense qu'il « vaut toutes les campagnes contre le racisme et l'antisémitisme, se moque de tous sans jamais être méchant ».

Libération trouve que « l'ambiance est conviviale, comme l'argument : du racisme ordinaire » et annonce un « carton de saison en vue », ajoutant que « le vaudeville se tient, bon enfant, un poil osé »15.

Parmi les critiques partagées, voire négatives, Le Figaro rédige que malgré « le rythme et les dialogues inégaux, et une mise en scène qui manque de légèreté, certains passages sont franchement hilarants »16,17, alors que Les Inrockuptibles émet un avis négatif, pensant qu'il s'agit d'« un cinéma sans goût, sans relief, dont l’absence de parti pris formel est à l’image de ce qu’il veut être et est : consensuel ».

Box-office

Le film a attiré 200 723 spectateurs dans 621 salles le premier jour. Le film avait reçu le Label des spectateurs UGC deux mois avant sa sortie18, comme l'avaient déjà obtenu d'autres succès français du box-office : Intouchables et The Artist19.

 
 
Le réalisateur Philippe de Chauveron (à droite) et le co-scénariste Guy Laurent.
PaysDates de sorties20,21Box-office
Drapeau de la France France 12 353 181 entrées1,22
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 3 769 180 entrées23
Drapeau de l'Espagne Espagne 1 056 000 entrées24
Drapeau de la Suisse Suisse 494 542 entrées25
Drapeau de la Belgique Belgique 420 000 entrées26
Drapeau de l'Autriche Autriche 393 000 entrées27
Drapeau de l'Italie Italie 356 425 entrées28
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 190 384 entrées29
Drapeau du Québec Québec 152 000 entrées26
Drapeau de la Grèce Grèce 126 000 entrées26
Drapeau de la Pologne Pologne 100 000 entrées27
Drapeau du Portugal Portugal 62 561 entrées30
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 58 546 entrées31
Drapeau de la Russie Russie 57 718 entrées32
Drapeau de la Tchéquie République tchèque 52 626 entrées31
Drapeau de la Suède Suède 48 687 entrées31
Drapeau du Liban Liban 42 095 entrées31
Drapeau de la Roumanie Roumanie 20 000 entrées27
Drapeau du Maroc Maroc 19 961 entrées33
Drapeau de la Turquie Turquie 11 708 entrées31
Drapeau de la Slovénie Slovénie 8 957 entrées31
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 7 827 entrées31
Drapeau de Maurice Maurice 2 200 entrées34
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 700 entrées35
Monde Total monde   19 804 298 entrées

Box-office France

Lors de son premier jour en salles, Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? a réalisé 200 723 entrées, dont 49 799 entrées sur Paris et sa périphérie36. Pour sa première semaine d'exploitation, projeté dans 621 salles, le film prend directement la première place avec 1 680 249 entrées, devant Rio 2, qui était en tête la semaine précédente37. La semaine suivante, il obtient dix-huit salles supplémentaires par rapport à sa combinaison de départ et enregistre un résultat supérieur, puisqu'il totalise 1 734 346 entrées, soit une évolution en hausse de 3,22 %, ce qui lui permet de cumuler un résultat de 3 414 595 entrées et de conserver la première position38. Malgré une faible baisse les deux semaines suivantes, Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? parvient à obtenir plus de salles, allant jusqu'à 721 salles. Il conserve la tête du box-office français au cours de ses deux semaines avec un résultat cumulé de 6 715 540 entrées1. C'est au cours de sa quatrième semaine d'exploitation qu'il devient le film le plus vu de l'année en France en détrônant Supercondriaque de Dany Boon et ses 5 266 796 entrées39.

Toutefois, en cinquième semaine, malgré une combinaison qui ira jusqu'à 821 salles, le long-métrage connait sa plus forte baisse (-55,66 %), ce qui le fait chuter en seconde place, détrôné par Godzilla, mais qui lui permet d'atteindre les 7 millions d'entrées40. Bénéficiant de la Fête du cinéma, il reprend la tête du box-office français au cours de sa septième semaine d'exploitation avec une hausse de 181,07 % de ses entrées par rapport aux trois semaines qui lui ont précédé, enregistrant 9 962 677 entrées durant toute son exploitation, dont 457 461 d'entrées au cours de cette septième semaine1.

Le , avec 10 354 338 entrées, il se place en 18e position dans l'histoire du box office français1. Il franchit le cap des 12 millions d'entrées lors de sa vingtième semaine à l'affiche1. Avec plus de 12,3 millions d'entrées en vingt-semaines d'exploitation en salles, Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? atteint la 14e position dans l'histoire du box office français1 et la 6e place des films français de ce même classement41. L'exploitation en salles se finit lors de sa 27e semaine en salles avec 12 353 181 entrées42.

En recettes, le long-métrage a rapporté 78,1 millions d'euros, soit un taux de rentabilité de 366 %, en comparaison à son budget de 12 millions43.

Exploitation internationale

Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? sort le en Belgique, où il totalise 2 950 306 euros de recettes au cours de son exploitation, soit 421 463 entrées, ce qui lui permet de se classer en seconde position des films français les plus rentables au box-office belge en 201444, derrière Lucy de Luc Besson. Le , les recettes internationales enregistrées de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? sont de 148 400 000 $45. Au , elles atteignent 151 576 670 $45 . En , Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? a rapporté 174 100 000 $ de recettes internationales, ce qui lui permet de se classer à la vingt-neuvième place des meilleures recettes d'un film à l'étranger46. Finalement, le long-métrage enregistre 175 878 329 $45.

Sortie vidéo

Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? est sorti en DVD et Blu-ray le et édité par UGC Vidéo47, comprenant notamment une lecture en audiodescription pour les malvoyants, le making-of, les scènes coupées et un documentaire intitulé Sur les routes de la tournée, retraçant les coulisses des avant-première48.

La sortie DVD de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? a connu bien des problèmes, puisqu'à Feignies, une commune du Nord-Pas-de-Calais, plusieurs personnes ayant acheté le disque dans l'enseigne Lidl ont eu la surprise de découvrir qu'un documentaire à caractère sexuel a été gravé à la place du film49. Selon un fournisseur, un maximum de 75 DVD sont concernés49. Devant l'ampleur du phénomène, le magasin a retiré les lots du DVD de son enseigne50.

Diffusion en télévision

Le film est diffusé le sur TF151. Il réunit 10,59 millions de téléspectateurs, soit une part de marché de 40,8 %52.

Polémique aux États-Unis

Alors que Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? rencontre un large succès en France et en Europe, il n'en sera pas de même sur le territoire américain, puisqu'il ne pourrait pas sortir en salles, car jugé trop raciste selon Le Point53. En effet, Sabine Chemaly, directrice internationale de TF1 chargée des négociations internationales pour le long-métrage déclare que les Américains ont une « approche culturelle très différente » des Français54, car ils ne pourraient jamais se permettre de rire sur les « Noirs, les Juifs ou les Asiatiques »53. Bien qu'ils soient enthousiasmés par le succès du film, ils refusent de le diffuser tel quel53. Le Royaume-Uni pourrait également faire de même, envisageant de faire un remake plus compatible avec la vision du monde anglo-saxonne54. À noter qu'Intouchables, plus grand succès au box-office français en 2011, a connu des critiques similaires aux États-Unis54, mais qu'elles ne l'ont pas empêché d'y obtenir une sortie limitée.

Suites

Fin novembre 2016 est officialisée l'écriture de la suite du film, intitulée Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?, toujours réalisée par Philippe de Chauveron (qu'il coscénarise avec Guy Laurent)55. Mi-février 2017, il est annoncé que le tournage est prévu au printemps 2018 et que le casting est fidèle au premier opus56,57,58. Le film sort sur les écrans le 59.

Le 3e volet, Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ?, sortira en 2022.

Autour du film

 

Notes et références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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Réalisation Philippe de Chauveron
Scénario Philippe de Chauveron
Guy Laurent
Musique Marc Chouarain
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films du 24
Les Films du Premier
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 99 minutes
Sortie 2019

Série

 

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? est une comédie française coécrite et réalisée par Philippe de Chauveron, sortie en 20191. Il s’agit de la suite de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, succès de 2014.

Synopsis

Présentation générale

Claude et Marie Verneuil sont de retour de leur voyage autour du monde chez les familles respectives de leurs gendres. Ils font face à un nouveau cataclysme : leurs quatre filles et leurs quatre gendres veulent quitter la France : Odile et David veulent partir en Israël, Chao et Ségolène en Chine, Isabelle et Rachid en Algérie, tandis que Laure et Charles veulent partir en Inde, car cette dernière s'y voit offrir un poste et Charles espère faire carrière à Bollywood. Claude et Marie vont alors tout faire pour que tous les membres de la famille restent en France. De leur côté, André et Madeleine Koffi, les parents de Charles, reviennent en France pour le mariage de leur fille Viviane, mais là non plus, tout ne se passe pas comme prévu.

Synopsis détaillé

Claude et Marie Verneuil reviennent à Paris de leur tour du monde dans les familles de leurs quatre gendres respectifs. Terminant leur voyage à Pékin, ils sont entourés de touristes chinois dans leur avion. Ils sont soulagés de rentrer en France, notamment car leur voyage avait très mal commencé, un incident de dernière minute ayant empêché Claude d'apporter le jambon qu'il avait promis à André Koffi, le père de Charles. Clovis le chien l'avait en effet mangé au moment du départ.

De leur côté, les gendres se réunissent autour de David concernant le projet « Reubio », une marque de nourriture halal bio. Ayant chacun des parts dans l'entreprise, ils veulent savoir où en est David, mais celui-ci leur explique que le projet prend du retard. Fâchés, les trois hommes souhaitent se retirer de cette affaire qui leur paraît désormais vouée à l'échec. Chacun de son côté, les quatre beaux-frères ressentent un ras-le-bol à propos de leur vie en France : Chao devient paranoïaque à cause des agressions dont sont victimes les Asiatiques dues aux sommes en liquide qu'ils détiennent sur eux ; Rachid en a assez d'être sollicité par des femmes voilées qui souhaitent qu'il les défende ; Charles n'obtient que des petits rôles stéréotypés et David voit son projet s'effondrer.

Pendant ce temps, Claude et Marie rentrent chez eux à Chinon. Claude prenant sa retraite après une longue carrière de notaire, il explique lors du pot de départ qu'il a pour projet d'écrire la biographie d'Alfred Tonnellé, un écrivain du XIXe siècle. Marie, quant à elle, se met ensuite à la marche nordique (qu'elle appelle « marche scandinave ») de façon intensive, y compris la nuit.

Lors d'une promenade à Saumur, Claude apprend qu'une entreprise va fermer et pourrait être rachetée pour un euro symbolique. Il apprend aussi que le poste de directeur d'agence bancaire se libère pour cause de départ à la retraite.

Lors du repas de famille de retrouvailles, l'ambiance qui au début paraît chaleureuse devient tendue quand Claude et Marie révèlent tous les clichés auxquels ils ont été confrontés lors de leur voyage ; les couples en viennent à nouveau à se disputer.

Les gendres expliquent à leur femme respective leurs appréhensions concernant la vie en France et commencent à parler de l'envie de retourner dans le pays d'où ils sont originaires : Rachid souhaite aller en Algérie et essaie de convaincre Isabelle que là-bas, nombre de femmes qui veulent ôter leur voile ont besoin de soutien. David souhaite faire l'aliyah (émigrer en Israël) et Odile est partante en lui précisant qu'il faudrait apprendre l'hébreu. Chao souhaiterait retourner en Chine où il pourrait être à la tête d'une agence bancaire tandis que Charles souhaiterait faire carrière à Bollywood en Inde, là où Laure (qui est enceinte) se voit proposer un poste de juriste.


En Côte d'Ivoire, Viviane, la sœur de Charles converse par Skype avec Nicole qui s'avère être sa compagne ; Viviane apprend qu'en France le mariage homosexuel est désormais possible et explose de joie quand elle apprend qu'elle va pouvoir se marier... mais Madeleine sa mère la surprend et lui fait avouer qu'elle veut se marier. Pour ne pas annoncer à ses parents qu'elle est lesbienne, Viviane prétend qu'elle va se marier avec un homme prénommé Nicolea, que son père traduit par Nicolas.

Rendant visite au curé de Chinon (adepte de séries télévisées d'action) qui a marié Laure, Marie apprend qu'un réfugié afghan du nom d'Arash est hébergé dans la sacristie et le curé lui demande de l'héberger chez elle. Sans en parler préalablement à Claude, elle l'amène chez elle. Claude découvre Arash et prend son coupe-papier car il le prend pour un terroriste islamiste. Marie lui explique la situation et fait en sorte qu'Arash s'installe dans l'abri de jardin et l'embauche comme jardinier. Claude est sceptique vis-à-vis de cette idée, renforcé par le fait qu'Arash casse le tracteur-tondeuse et qu'il lise un article expliquant que certains terroristes islamistes se fassent passer pour des réfugiés pour s'infiltrer en Europe.

Lors des cours pris au consulat d'Israël, tandis qu'Odile est motivée et apprend vite, David a beaucoup de mal à apprendre l'hébreu et réfléchit sur sa décision de partir en Israël.

Lors du week-end de Pâques où les couples sont invités à nouveau à Chinon, Chao qui arrive le premier aperçoit Arash avec une tronçonneuse allumée et le prend (lui aussi) pour un terroriste islamiste. Il menace de le blesser sérieusement en lui lançant des lames métalliques. Plus tard, Claude ayant surpris Arash en train de prier et ayant installé une ceinture de maintien orthopédique pour son dos (que Claude prend pour une ceinture d'explosifs) l'assomme d'un coup de pelle en plein visage et lui casse trois dents. C'est durant ce même week-end que Claude et Marie apprennent que leurs gendres et donc leurs filles (et leurs petits-enfants) vont s'en aller à l'étranger et qu'ils risquent de ne plus les voir. Refusant cela, ils sont prêts à tout pour empêcher que cela se produise. Claude tente de leur expliquer ce que c'est d'être français mais cela ne suffit pas à les dissuader.

Claude et Marie ont l'idée de montrer à leurs gendres que la France est un superbe pays, que les gens croient vivre en enfer alors qu'ils sont au paradis. Ils les invitent à passer un week-end avec eux et leur montrent le théâtre de Saumur... où Claude a demandé à la directrice du théâtre de rechercher un comédien noir pour un rôle et que Charles aille à un essai. Claude parle ensuite de l'agence bancaire qui aurait cruellement besoin d'un directeur, qu'il y a une entreprise à reprendre en ville et enfin que les producteurs de vin locaux auraient besoin d'un avocat pour lutter contre les multinationales. Les gendres comprennent le manège mais sont pourtant touchés par le plan de leurs beaux-parents.

Claude apprend également de la bouche de Charles que Viviane va se marier avec une femme et éclate de rire en pensant à la réaction qu'aura André Koffi... qui s'évanouira au restaurant au moment où il comprend que sa fille est lesbienne.

Finalement, David se décide à ne pas aller en Israël et à reprendre l'entreprise proche de Chinon, Charles accepte de rester à Saumur car il est retenu pour le rôle (bien que ce soient Claude et Marie qui financent la pièce) et Rachid accepte d'aider les producteurs de vins locaux. Seul Chao persiste à se rendre en Chine... mais Marie réussit à l'en empêcher car elle a fait croire à l'ambassade de Chine que Chao était pro-tibétain.

André Koffi est alité chez les Verneuil et est exigeant sur sa nourriture mais ne peut s'opposer au mariage de sa fille car sinon, Madeleine le quittera ; Claude finit par le convaincre d'assister au mariage de Viviane en lui mettant sous les yeux le menu du repas tout en sachant qu'André dominé par sa gourmandise ne pourra pax résister à une tarte tatin.

Le mariage a lieu et tout se passe bien durant la cérémonie.

Plus tard, après le travail, le couple Verneuil attend à la terrasse d'un café et est ravi car leurs filles et leurs petits-enfants habitent tous à Saumur et ils peuvent les voir autant qu'il le veulent

Fiche technique

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Unifrance [archive]

Distribution

Production

Contrairement au premier film Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? où seuls deux plans avaient été filmés à Chinon (Indre-et-Loire), la suite laisse apercevoir bien davantage sur la ville de résidence des Verneuil et sur la région. On aperçoit ainsi le centre de Chinon, sa forteresse royale, la ville de Saumur (Maine-et-Loire)2avec notamment son théâtre et son château.

Le tournage au château de Chenonceau a été fait en extérieur dans les jardins de Diane de Poitiers, en utilisant un drone3. À Paris, l'équipe tourne notamment place Boieldieu, au palais de justice. Quelques plans sont réalisés en région parisienne, notamment à Clamart (Hauts-de-Seine), Orgeval (Yvelines)4

Accueil

Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? (2019)
Score cumulé
SiteNote
Allociné 2.4 étoiles sur 5
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Le Figaro 4.0 étoiles sur 5
Le Parisien 4.0 étoiles sur 5
Première 2.0 étoiles sur 5
Télérama 1.0 étoiles sur 5
Femme Actuelle 4.0 étoiles sur 5
Le Monde 3.0 étoiles sur 5
L'Obs 1.0 étoiles sur 5
Les Inrockuptibles 1.0 étoiles sur 5
Le Journal du dimanche 2.0 étoiles sur 5

Accueil critique

Les avis divergent au sujet du film dans la presse française.

Si Le Figaro est positif en écrivant « Ce second opus est encore meilleur que le premier sorti en 2014. Le scénario cosigné Philippe de Chauveron et Guy Laurent est particulièrement bien écrit. Les répliques fusent. Les rebondissements sont multiples » 5, Première émet un avis négatif « Qu'est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ? s’avère beaucoup moins inspiré que son aîné et malgré les efforts surhumains déployés par Chantal Lauby et Christian Clavier (plus patriote que jamais), le concept semble déjà bien usé »6.

Sur le site Allociné, le film reçoit une moyenne de 2,4/5 pour un consortium de 24 titres7.

Box-office

Pays ou régionBox-officeDate d'arrêt du box-officeNombre de semaines
Drapeau de la France France 6 711 618 entrées8 17
Monde Total mondial10 475 995 entrées817

Distinction

Nomination

Faux-raccords

Notes et références

Notes

 

Références

  1. « Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu » [archive], sur JP's Box-Office (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ?

 
 
 
Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ?
Description de l'image Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu.jpg.
 
Réalisation Philippe de Chauveron
Scénario Philippe de Chauveron
Guy Laurent
Musique Matthieu Gonet
Acteurs principaux
Sociétés de production UGC
Les Films du 24
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Sortie 2021

Série

 

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ? est une comédie française réalisée par Philippe de Chauveron, sortie en 2021. Il s'agit du troisième film d'une série débutée avec Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? (2014) et qui s'est poursuivie avec Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? (2019).

Synopsis

Claude et Marie Verneuil vont bientôt fêter leurs 40 ans de mariage. Pour l'occasion, leurs quatre filles — Isabelle, Odile, Ségolène et Laure — décident d’organiser une grande fête surprise dans leur maison familiale de Chinon. Elles décident également d'inviter, chacune, les parents de leurs maris respectifs — Rachid Benassem, David Benichou, Chao Ling et Charles Koffi1.

Fiche technique

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Distribution

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Production

Initialement prévu pour fin 2020, le film est finalement repoussé d'un an en raison de la pandémie de Covid-19 ; le tournage débute le 1. Julia Piaton, qui incarnait Odile, la seconde fille des Verneuil dans les deux premiers films, n'a pas pu rejoindre le tournage pour des raisons de planning et a été remplacée dans le rôle par Alice David4.

Le vendredi , lors d’un repérage à Châtellerault dans la Vienne, quatre techniciens du film sont victimes d’un accident de la route près de Pouant : trois sont tués, le quatrième est hospitalisé dans un état critique ; le tournage est en conséquence interrompu5,6,7,8,9. À la suite de l'accident, le tournage reprend le , information confirmée par l'actrice Élodie Fontan, qui publie sur son compte Instagram une photo du clap de tournage de la même date : la journée est dédiée à « Milo, Morvan, Hervé » et « bats-toi Tim », en l'honneur des disparus et du survivant en soin10. Le film leur est dédié.

Accueil

Qu'est-ce qu'on à tous fait au bon Dieu ?
Score cumulé
SiteNote
Allociné 2.4 étoiles sur 5
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Le Point 4 étoiles sur 5
Le Parisien 4 étoiles sur 5
Le journal de Montréal 3 étoiles sur 5
La Voix du Nord 3 étoiles sur 5
Dernières Nouvelles d'Alsace 3 étoiles sur 5
Le Figaro 3 étoiles sur 5
La Croix 2 étoiles sur 5
Ecran Large 1 étoiles sur 5
Le Monde 1 étoiles sur 5
Les Inrockuptibles 1 étoiles sur 5
Paris Match 1 étoiles sur 5

Critique

Le film n'est pas du tout au goût de la Libre Belgique ; la « recette est éculée », pire, le film est jugé hypocrite en « dénonçant le racisme tout en convoquant ses pires clichés »11. En Suisse, le Cinéman se montre plus généreux envers la comédie de Philippe de Chauveron, en lui donnant la note de 2,5/5. Pour le Cinéman, « ne se voulant ni acerbe, ni cynique, le film, (...) navigue sûrement, mais prudemment (...) ». Sur les gags et le côté comique, la critique rajoute qu'à « force de ne vouloir froisser personne, certains des gags tombent à plat ; d’autres, faciles, mais bien placés, permettent de rire sans trop réfléchir »12.

La presse française est très mitigée à l'égard du film. La Rédaction de Femme actuelle parle que « Dans la droite ligne des premiers volets, un divertissement à prendre comme il convient : en toute légèreté ». Pour Le Parisien, « Plus efficace que les deux premiers « Bon Dieu », ce troisième opus pourrait convertir les plus sceptiques ». Pour Le Point, la « Morale de l'histoire : on peut rire de tout ... A condition d'avoir le ton juste ». Le Figaro remarque que seul le personnage de Koffi, chez les beaux-parents, semble faire le poids face au couple Verneuil. La Croix dit que ce « troisième volet reprend les recettes, souvent douteuses, qui ont fait le succès des deux premières comédies en France et à l’étranger ». Paris Match parle sobrement d'un « volet poussif », quand Les Inrockuptibles estime qu'il s'agit là d'une « comédie ringarde au carré, qui n’a plus peur de rien parce que tout est bon à prendre »13.

Sur le site Allociné, la critique presse donne une moyenne de 2,4/5 pour un ensemble de 13 titres13. Au Québec, le site Cinoche donne une moyenne de 2,5/5 pour 9 médias, en sachant que l'essentiel des titres sont identiques à ceux utilisés sur le site Allociné14.

Box-office

Pays ou régionBox-officeDate d'arrêt du box-officeNombre de semaines
Drapeau de la France France 2 429 450 entrées15
(17 589 685 $)15
16
Monde Total mondial4 143 442 entrées15
(18 018 465 $)15
16

Le jour de sa sortie en France, le film se place en tête des nouveautés en réalisant 173 251 entrées, dont 74 530 en avant-première, pour 923 copies. Le film réalise moins d'entrées que ces deux précédents volets, respectivement 362 209 et 200 723 entrées. Sur le podium, il précède Les Bad Guys (62 087) et En même temps (16 346)16. Cette position de leader du box-office est confirmée au bout de sa première semaine d'exploitation en engendrant 874 683 entrées. Les deux précédents volets avaient réalisés respectivement 1,68 million et 2,15 millions d'entrées pour leur première semaine d'exploitation17. La semaine suivante, le film dépasse la barre symbolique du million de tickets avec ses 461 311 entrées supplémentaires, pour une 2e place au box-office derrière Les secrets de Dumbledore (1 132 062) et devant Sonic 2, le film (297 105)18. La semaine suivante, le film réalise un score similaire (427 273) atteignant les 1 763 027 entrées ; le podium reste inchangé19.

Au Québec, pour sa première semaine d'exploitation, le film engrange 84 637 dollars et se place en 6e position du box-office20. Au bout d'un mois, le film chute la dernière 10e place du box-office. Le long-métrage cumule alors 355 153 dollars pour son exploitation dans la province21.

Notes et références

Liens externes