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Catégorie : Humours - Blagues
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Pierre Dac

 
 
 
 
Pierre Dac
Pierre Dac en 1947 (studio Harcourt).
Biographie
Naissance


Châlons-en-Champagne (Marne, France)

Décès

(à 81 ans)
17e arrondissement de Paris (France)

Sépulture
Columbarium du Père-Lachaise, Grave of Pierre Dac (d)
Nom de naissance
André Isaac
Pseudonyme
André Pierre-Dac
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Conflits
Lieu de détention
Distinctions
 
Liste détaillée
Vue de la sépulture.

André Isaac, dit Pierre Dac, officiellement André Pierre-Dac à partir de 1950, né le à Châlons-sur-Marnenote 1 et mort le dans le 17e arrondissement de Paris, est un humoriste et comédien français. Il a également été, pendant la Seconde Guerre mondiale, une figure de la Résistance contre l'occupation de la France par l'Allemagne nazie grâce à ses interventions sur Radio Londres.

Créateur dans les années 1930 du journal humoristique L'Os à moelle, Pierre Dac est notamment l'inventeur du Schmilblick, un objet « rigoureusement intégral, qui ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout ». Il popularise également l'expression « loufoque », formée à la façon du louchébem. Il est également inventeur du biglotron et de la célébrissime recette de la confiture de nouilles1.

Après la guerre, il constitue un fameux duo humoristique avec Francis Blanche, et conçoit et anime les populaires séries radiophoniques Malheur aux barbus, puis Signé Furax et enfin, Bons baisers de partout.

 

Biographie

Jeunesse, Première Guerre mondiale et début de carrière

Maison où Pierre Dac est né, à Châlons-sur-Marne.

Pierre Dac est issu d'une modeste famille juive d'Alsace, originaire de Niederbronn-les-Bains et installée après la défaite de 1870 à Châlons-sur-Marne, où le père Salomon Isaac est boucher et la mère, Berthe Kahn, femme au foyer. Il naît dans cette ville au 70, rue de la Marne2,3,note 2. Le jeune André a trois ans lorsque la famille s'installe à Paris, où elle ouvre une boucherie dans le quartier de la Villette4 (la profession de son père aura une grande influence sur lui, car tout au long de sa carrière d'humoriste Pierre Dac s'inspirera du louchébem, l'argot des bouchers)5. André, bon élève et doué pour les farces, affiche des dons artistiques et ses parents l'inscrivent à des cours de violon tandis que son frère aîné, Marcel, se destine à reprendre la boucherie familiale6. Le goût d'André pour les farces lui vaut d'être renvoyé du lycée en mai 1908 après qu'il a accroché un hareng saur à la queue de l'habit de son professeur de maths, ce qui marque en même temps la fin de ses études7.

Selon Jacques Pessis, Pierre Dac serait un héros de la Première Guerre mondiale8,9 mobilisé au lendemain de ses vingt ans10,note 3 au régiment d'infanterie de Toul11,note 4. Il revient du front quatre ans plus tard avec deux blessures12,13, la première lui ôtant la possibilité de devenir violoniste14,15 puisque, le 10 mai 1915, un éclat d'obus lui raccourcit le bras gauche de douze centimètres12,13. Tout juste remis, apprenant la mort de son frère, il décide de repartir au combat et, en 1916, il se retrouve nettoyeur de tranchées16. Près de Verdun, un nouvel obus lui brise la cuisse17. Cette fois, il entame une convalescence qui va se poursuivre jusqu’au lendemain de l’Armistice. Il est alors décoré et cité quatre fois à l’ordre de la nation18.

Toutefois, Jacques Pessis lui-même produit aussi des documents qui vont à l’encontre de cette version : une carte écrite par le frère de Pierre Dac le 23 juin 1914 et transmise à l’hôpital militaire de Toul19, une autre du 18 juillet 1914 adressée par son frère à l’hôpital militaire de Cosne (Nièvre)20, certificats de visite et de contre-visite le 25 août 1914 et certificat de convalescence d’un mois le 26 août avec prolongation jusqu’au 16 octobre (hospice mixte de Cosne)21. Les documents médicaux mentionnent une blessure par balle de fusil Lebel, arme française. Toutes les pièces produites sont tout à fait conformes à ce qui est écrit sur la fiche matricule de Pierre Dac22 qui liste une longue suite d’hospitalisations et de périodes de convalescence pendant presque toute la guerre, le point de départ étant un accident pendant un exercice de tir le 23 juin 1914 qui a été relaté dans la presse de l’époque23,24,25. La partie réservée à cet effet sur sa fiche matricule n’indique aucune blessure de guerre, aucune citation ni aucune décoration22.

Selon Pierre Dac, son frère Marcel aurait été tué à l'âge de 28 ans, le , pendant la bataille de Champagne, fauché par un obus allemand12. Toutefois, selon les documents officiels, Marcel Isaac n'a pas été tué par un obus, mais est mort d'une embolie, « maladie aggravée au service », et déposé à l'hôpital de Bussy-le-Château, et n'est donc pas considéré comme « mort pour la France », bien qu'il soit mort alors qu'il était toujours enregistré en tant que militaire en activité26. Cependant, après vérification, l'inscription « Mort pour la France » est bien gravée sur la tombe et celle-ci, attestée par une photographie, était encore lisible en 201027.

Après la Première Guerre mondiale, Pierre Dac vit de petits métiers à Paris, coursier, chauffeur de taxi, homme-sandwich. Dans les années 1920, il est chansonnier dans divers cabarets, notamment La Muse rouge et La Vache enragée dès 1922. Il rencontre en 1923 le chansonnier Roger Toziny qui le force à auditionner pour vaincre sa timidité et lui trouve son pseudonyme « Dac » en référence à ses dons de chansonnier d'actualités tout en rappelant la terminaison de son nom Isaac28.

En 1925, il se produit à La grande fête inaugurale de la Chanson des Insurgés, à la salle de l'Utilité publique, boulevard Blanqui à Paris. Cette fête est organisée par le journal L'Insurgé de l'anarchiste André Colomer.

Le , il épouse Marie-Thérèse Lopez, mariage qui se révèle être une erreur. Pierre Dac se produit dans les années 1930 au Théâtre du Coucou, au Théâtre de 10 Francs, au Casino de Paris, aux Noctambules et à La Lune rousse de Montmartre, où il rencontre en 1934 la comédienne Dinah Gervyl (1909-1987) (de son vrai nom Raymonde Faure), sa future seconde épouse. René Sarvil lui écrit de nombreux textes qu'il débite d'une voix volontairement monocorde. En 1935, il crée une émission humoristique de radio, La Course au Trésor, et en anime une autre, La Société des Loufoques, qui remportent un grand succès29.

L'Os à moelle

Avec son ami Francis Blanche, il va former un duo comique très populaire.

Le , il fonde L'Os à moelle, organe officiel des loufoques, une publication humoristique hebdomadaire au nom inspiré par François Rabelais et par son père boucher (le mot loufoque vient de l'argot des bouchers, le louchébem, et signifie fou). Elle a pour collaborateurs le chansonnier Robert Rocca, les dessinateurs Jean Effel, Roland Moisan, etc. Dès son premier numéro, le journal annonce la constitution d'un « Ministère loufoque », dont les portefeuilles sont distribués « au Poker Dice ». Ses petites annonces — dont la plupart sont rédigées par Francis Blanche, qui débute — vendent de la pâte à noircir les tunnels, des porte-monnaie étanches pour argent liquide, des trous pour planter des arbres, etc. En raison de l'avancée allemande, l'hebdomadaire — dès l'origine très anti-hitlérien — cesse de paraître après 109 numéros, le 30. L'équipe du journal est contrainte de quitter Paris alors sur le point d'être occupé. Il reparaîtra épisodiquement en 1945-1946, puis vers 1965, avec de nouveaux talents, comme René Goscinny (Les aventures du facteur Rhésus) et Jean Yanne (Les romanciers savent plus causer français en écrivant).

Radio Londres

Plaque du 42, boulevard de Strasbourg à Toulouse, où est réfugié Pierre Dac de 1940 à 1941.

Réfugié en 1940 au 42, boulevard de Strasbourg à Toulouse avec Fernand Lefèbvre, futur pilote de la France librenote 5, Pierre Dac décide de rejoindre Londres en , mais il est arrêté lors de sa tentative de traversée des Pyrénées et incarcéré le 31 à la prison Model de Barcelone32 pendant quatre mois où il écrit le poème Noël 1941 dans une prison de Barcelone33. Il est ensuite remis aux autorités françaises de la zone libre, à sa demande, et il est transféré au centre pénitentiaire de Perpignan le 34, où il ne reste qu'un mois grâce à un jugement très bienveillant35.

Au printemps 1943, Pierre Dac tente à nouveau sa chance en essayant de rejoindre en train le Portugal, via l'Espagne, sous une fausse identité canadienne36. À nouveau arrêté le , il est incarcéré à la prison de Valencia de Alcántara, dans le sud du pays37. Un projet éventé d'évasion lui vaut un transfert le à Cáceres, en Estrémadure38.

Il finit par être échangé contre quelques sacs de blé et des fûts d'essence, grâce à des négociations entre Espagnols et Britanniques sous la houlette de la Croix-Rouge française39. Il quitte ainsi l'Espagne pour le Portugal le et rejoint Alger puis Londres, où il est emmené en avion le , pour y rejoindre l'équipe « Les Français parlent aux Français » de Radio Londres40.

Il intervient pour la première fois le 41. À l'antenne, il parodie des chansons à la mode (Les Gars de la marine devenant « Les gars de la Vermine », Ça fait d'excellents Français, Horst-Wessel-Lied) pour brocarder le gouvernement de Vichy, les collaborationnistes et le régime nazi. Il a été, parmi d'autres, la voix du refrain célèbre de Jean Oberlé « Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand » sur l'air de La Cucaracha, les paroles de couplet étant l'œuvre de Maurice Van Moppès. Enthousiasmé par ce slogan efficace, Jacques Duchesne, le directeur de l'émission, décida de le placer en générique de l'émission42.

Fait unique, Pierre Dac a été nommé, en tant que civil, membre d'honneur du Groupe Lorraine, alors que ce groupe n'était composé que de militaires des forces françaises aériennes stationnées au Royaume-Uni. Il a reçu cette nomination honorifique à la suite d'un déjeuner bien arrosé et qui lui fit oublier de participer à une émission de radio de la BBC prévue cet après-midi-là, son seul manquement durant la guerre43.

Lorsque, le , Philippe Henriot, sur Radio-Paris, s'en prend à Pierre Dac en évoquant ses origines juives et en mettant en doute son intérêt pour la France, demandant « La France, qu'est-ce que cela peut bien signifier pour lui ? », l'humoriste lui répond le lendemain sur Radio-Londres dans un discours lapidaire baptisé « Bagatelle sur un tombeau »44, dans lequel il déclare que son frère Marcel, mort au front lors de la Première Guerre mondiale, porte bien sur sa tombe l'inscription « Mort pour la France »45, alors que sur celle de Philippe Henriot on écrirait « Mort pour Hitler, fusillé par les Français ». Une réponse prémonitoire, puisque Henriot est abattu par la Résistance quarante-huit jours plus tard46.

Après-guerre

Annonce pour La Nuit des Evadés de France.

À la Libération, il rentre à Paris où il se réinstalle avec Dinah Gervyl (épousée le ) au 49 avenue Junot (à deux pas de son domicile, sera baptisée la rue Pierre-Dac en 199547). Il devient membre du comité d'épuration des artistes48. Fidèle à ses engagements patriotiques il se produit, le au Palais de Chaillot à la fois comme artiste et évadé, à la « Nuit des Évadés de France », gala de bienfaisance organisé par l'Union des évadés de France sous la présidence effective du Général de Lattre49.

Pierre Dac prend officiellement le nom d'André Pierre-Dac à partir de 195050.

Dac en 1947, époque où il est à la Grande Loge de France.

Il est reçu apprenti à la loge « Les Compagnons ardents » de la Grande Loge de France le puis élevé au grade de compagnon le . Il quitte sa loge le et rédigera une parodie de rite maçonnique devenue célèbre dans la franc-maçonnerie française51, Grande Loge des Voyous, Rituel du Premier Degré Symbolique52. Il réalisera des entretiens radiophoniques d'anthologie en Autriche, notamment avec la cinéaste Leni Riefenstahl pour la RDF53. En 1948, il revient au cabaret et surtout au Théâtre des Trois Baudets où Jacques Canetti le produit dans le spectacle Ça va - Ça va pas. Ce spectacle fait place à la revue 39,5° entièrement écrite par Pierre Dac, qui se joue à guichets fermés pendant 440 représentations. À l'équipe de Pierre Dac, s'ajoute un jeune humoriste inconnu, Robert Lamoureux, dont les spectaculaires débuts provoquent l'enthousiasme du public. Le soir où l'on fête la 400ème de 39,5° aux 3 Baudets, Francis Blanche alors comédien dans la troupe des Branquignols rencontre Pierre Dac. Ce coup de foudre amical et professionnel marque leurs débuts à la scène et à la radio. Le débute le spectacle Sans Issue qu'ils joueront un an et demi devant des salles combles. Ils se produiront ensuite à l'ABC, à l'Olympia, à l'Alhambra, au Théâtre de Paris, au Théâtre Édouard VIIetc.

Il forme avec Francis Blanche un duo mythique auquel on doit de nombreux sketches dont le fameux Le Sâr Rabindranath Duval (1957) qui sera créé au Théâtre des Trois Baudets, et un feuilleton radiophonique en 213 épisodes, Malheur aux barbus, diffusé de 1951 à 1952 sur Paris Inter, et publié en librairie cette même année ; personnages et aventures sont repris de 1956 à 1960 sur Europe 1, sous le titre Signé Furax (soit 1 034 épisodes). Ces émissions sont suivies par de nombreux auditeurs. Plus tard, entre 1965 et 1974, en compagnie de Louis Rognoni, Pierre Dac crée la série Bons baisers de partout, une parodie en 740 épisodes des séries d'espionnage des années 1960, diffusée sur France Inter.

Surnommé par certains le « Roi des Loufoques », pour son aptitude à traquer et créer l'absurde à partir du réel, orateur pince-sans-rire et persifleur hiératique, il manie aussi bien les calembours54 que les aphorismes55.

Son texte Le Biglotron est souvent cité par les amateurs de dépédantisation. Il est l'inventeur du Schmilblick, qui « ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout. Il est rigoureusement intégral ! » Le mot « Schmilblick » sera repris par Guy Lux pour un jeu télévisé (hérité de La Chose de Pierre Bellemare sur Radio-Luxembourg), puis par Coluche pour une parodie de ce jeu restée célèbre.

Publicité de l'École universelle parue dans L'Os à moelle du 2 juillet 1964.

Dépressif, il tente à quatre reprises de se suicider aux barbituriques ou en s'ouvrant les veines entre 1958 et 196056 ; en , sa femme le retrouve inanimé dans sa baignoire : il s'était ouvert les veines aux poignets. Après son hospitalisation, sa femme explique que depuis son retour en France à la Libération, son mari souffre de ne pas retrouver toutes les amitiés sur lesquelles il comptait et qu'il n'a connu sur ce plan que des déceptions, à l'exception de son ami Francis Blanche57.

Candidature présidentielle

Entre 1964 et 1966 il fait reparaître L'Os à moelle. Le , Pierre Dac se déclare candidat à la présidentielle avec le MOU (Mouvement ondulatoire unifié) lors d'une conférence à l'Élysée-Matignon. Le Tout-Paris est là et applaudit le canular. Les flashs crépitent et Pierre Dac fait son entrée avec ses catcheurs et gardes du corps : il désigne Jacques Martin Premier ministre, et deux de ses futurs ministres, Jean Yanne et René Goscinny58.

Après cette journée, il fait paraître régulièrement des discours grandiloquents du Mouvement ondulatoire unifié dans L'Os à moelle, avec le slogan « Les temps sont durs, votez MOU ! »59.

Au début de l'été, sa popularité toujours montante inquiète les autres candidats et à l'Élysée, on trouve que « la plaisanterie a assez duré ». Un conseiller du général de Gaulle, en septembre, par téléphone, lui demande de se retirer. Par fidélité pour celui qui fut le chef de la France libre, l'ancien résistant accepte sans attendre. Pierre Dac justifie son retrait par la formule : « Je viens de constater que Jean-Louis Tixier-Vignancour briguait lui aussi, mais au nom de l'extrême droite, la magistrature suprême. Il y a donc désormais, dans cette bataille, plus loufoque que moi. Je n'ai aucune chance et je préfère renoncer59,60. »

Fin de vie et mort

Rue Pierre-Dac, dans le 18e arrondissement de Paris.

En 1972, un square et une statue sont inaugurés en son honneur, à Meulan. Devant les photographes, Pierre Dac et Francis Blanche posent à leur manière, c'est-à-dire en satisfaisant un besoin naturel sur le monument.

Malgré le succès, Pierre Dac est resté un homme modeste, presque effacé. Fumant depuis l'âge de 18 ans, il meurt en 1975 d'un cancer du poumon61 dans la plus grande discrétion. « La mort est un manque de savoir-vivre », avait-il repris d'Alphonse Allais.

Il est incinéré et ses cendres déposées au columbarium du cimetière du Père-Lachaise.

Jacques Pessis est le « neveu adoptif », biographe et légataire universel de Pierre Dac62.

Liste des œuvres

Cette liste des œuvres de Pierre Dac a été établie par Baudime Jam, « chercheur de trésors dacquiens63 » pour le site64 du judaïsme d'Alsace et de Lorraine et pour Wikipédia.

Romans et essais

  • Ici Londres : Pierre Dac vous parle, Pierre Trémois (1945)
  • Du Côté d’Ailleurs, André Martel (1953)
  • Les Pédicures de l’Âme, André Martel (1954)
  • Le Jour le plus c..., Juilliard (1967)
  • Les Plombiers zingueurs, Robert Morel (1968)
  • Un Français libre à Londres en guerre, France Empire (1972) ; rééd. Libretto, 2020
  • Les Pensées - Le Cherche midi (1972)
  • Essais, maximes et conférences - Le Cherche midi (1978)
  • Du Côté d’Ailleurs et réciproquement, Presses Pocket n°1745 (1979)
  • Dialogues en forme de tringle - Le Cherche midi (1981)
  • Arrière-pensées - Le Cherche midi (1998)
  • Du Côté de Partout - Omnibus (2009)

Feuilletons radiophoniques

Avec Francis Blanche

Cycle Les Aventures de Furax
Cycle Signé Furax

Avec Louis Rognoni

- Cycle Bons baisers de partout :

Théâtre

Chansons et monologues

  • Chanson des Babus
  • Une histoire à l'eau - "Les Chansons de la Butte" (no 2, 1923)
  • Lettre à Fortugé - "Les Chansons de la Butte" (no 3, 1923)
  • Par abonnement - "Les Chansons de la Butte" (no 5, 1924)
  • Réception présidentielle - "Les Chansons de la Butte" (no 8, 1924)
  • Superstitions - "Pandore" (no 5, septembre 1934)
  • On est net - "Pandore" (no 7, décembre 1934)
  • Polka-Picon - Éd. Picon
  • Les Chansons de Pierre Dac à la Radio de Londres - Éd. Masspacher (1945)
  • La Valse en Mineur - Éd. Marcel Labbé
  • Printemps - Éd. Jean Picot
  • Ça manque d'ambiance - Éd. Jean Picot
  • Hommage au mage - Éd. Jean Picot
  • Cent Histoires de fous et folles histoires - Éd. Théâtrales
  • Mangeons ! - Éd. Herpin
  • Un Président républicain - Éd. Herpin
  • Le plus beau jour de la vie - Éd. Herpin
  • Quand on a quinze ans - Éd. Herpin
  • Les Pèlerins de Grenoble - Éd. Herpin
  • Le Jour de la Révolution - Éd. Herpin
  • La Combinaison Mayer - Éd. Herpin
  • Méprise du Schorer - Éd. Herpin
  • Ne retiens rien - Éd. Herpin
  • Inauguration automobile - Éd. Herpin
  • Par abonnement - Éd. Herpin
  • Chez le tailleur - Éd. Herpin
  • À l'ombre de Vespasien - Éd. Herpin
  • Les Fumistes - Éd. Herpin
  • La grosse Anguille et la petite Moule - Éd. Herpin
  • Biographies ministérielles - Éd. Herpin
  • École de la politique - Éd. Herpin
  • Politique et mathématiques - Éd. Herpin
  • La Journée d'un piéton - Éd. Herpin
  • Les cochons de payants - Éd. Herpin
  • La Visite au malade - Éd. Herpin
  • Borah pro nobis - Éd. Herpin
  • À quoi rêvent les vaches - Éd. Herpin
  • On est heureux - Éd. Herpin
  • Prière sur Montmartre - Éd. Herpin
  • Si c'est pour ça - Éd. Herpin
  • Ça c'est fini - Éd. Herpin
  • Le Péril rouge - Éd. Herpin
  • Ne vous arrêtez pas - Éd. Herpin
  • Le Jugement dernier - Éd. Herpin
  • La Der' des Der' - Éd. Herpin
  • Non, merci - Éd. Herpin
  • Hoch - Éd. Herpin
  • Ça va mieux - Éd. Herpin
  • Prière fiscale - Éd. Herpin
  • Le Cheik sans provisions - Éd. Herpin
  • Les Points d'un pacte - Éd. Herpin
  • Fantaisie - Éd. Herpin
  • Napoléon le Petit - Éd. Herpin
  • Nous sommes maudits - Éd. Herpin
  • Chiqué festival - Éd. Herpin
  • Le siècle des anormaux - Éd. Herpin
  • Les Parents - Éd. A. Molinier
  • Les Énervés - Éd. A. Molinier
  • On n'sait pas c'qu'on veut - Éd. A. Molinier
  • V'là le bon vieux temps - Éd. A. Molinier
  • C'est pas rigolo d'être drôle - Éd. A. Molinier
  • On manque d'Idéal - Éd. A. Molinier
  • On se prépare - Éd. A. Molinier
  • Le Martyre de l'Eunuque - Éd. A. Molinier
  • Jour sans faste - Éd. A. Molinier
  • Le Timide - Éd. A. Molinier
  • Une tempête sous un gilet de flanelle - Éd. A. Molinier
  • Le mystère de la cancoillotte et la vengeance du yaourt - Éd. A. Molinier
  • Le Permis de Conduire - P. Beuscher
  • À ce moment, on vous appelle au téléphone - Éd. France Musique
  • C’est trop tard - Éd. France Musique
  • J’peux point vous l’dire - Éd. France Musique
  • Moi je vous l’dis - Éd. France Musique
  • Un Retour difficile - Éd. France Musique
  • Neuf chansons érotico-philosophiques - Musique : René Landemar

Articles et textes divers

  • Essai sur le français moyen - "Humour et poésie de Montmartre" (sans date)
  • J' suis pas poli - "Humour et poésie de Montmartre" (sans date)
  • Le Tour loufoque - "Le Tour de France" (numéro spécial de L'Auto - 1936)
  • Pensées et maximes à la manière de La Bruyère - "Les vraies Richesses" (no 1, février 1939)
  • Ça me fait tout drôle... - "France" (no 986, 29 octobre 1943)
  • Impressions d’Angleterre - “Accord” (novembre 1943)
  • Bulletin météorologique de l'Ordre Nouveau - “Accord” (no 5, 1943-44)
  • Essai sur la cuisine anglaise - "France" (15 décembre 1943)
  • Compte de Noël - "France" (décembre 1943)
  • À vos poches, à vos pubs - "France", (février 1944)
  • Alerte au Spam - "France", (24 mars 1944)65
  • Parlez-nous des Allemands - "Le Courrier de l'air", (4 mai 1944)
  • De quelques effets de la guerre des nerfs - "France", (16 mai 1944)
  • Commentaire sur l'avion sans pilote ou V1 - "France", (20 juin 1944)
  • Chansons - “La France libre” (no 45 - 15 juillet 1944)
  • J'ai dit tout haut de Londres ce qu'on pensait tout bas en France - “Résistance” (no 29 - 5 septembre 1944)
  • Au secours de la victoire ! - “Franc tireur” (no 75 - 30 septembre 1944)
  • De l’eau de Vichy à l’eau de Cologne - “La France au combat” (no 66, 15 mars 1945)
  • Du stalag à Paris avec Eux - “Point de Vue” (no 1, 23 mars 1945)
  • Dans Karlsruhe avec la première armée française - "La France au Combat", (12 avril 1945)
  • De l'illégalité du don de la personne - “Point de Vue” (no 13, 15 juin 1945)
  • À l’ombre des blaireaux en fleurs - “La France au combat” (no 76, 9 août 1945)
  • Tout peut toujours aller plus mal - “Le Clou” (no 8, 30 novembre 1945)
  • Interviews de fin d'année - “Le Clou” (no 11, 21 décembre 1945)
  • Je vous demande pardon - “Le Clou” (no 22, 8 mars 1946)
  • Lumineuse explication de la loi électorale - “Le Clou” (no 28, 19 avril 1946)
  • Finissons-en avec la Résistance - “Le Clou” (no 34, 31 mai 1946)
  • Pour venger les victimes de la Libération - “Le Clou” (no 37, 4 juillet 1946)
  • Les Enquêtes de l’Inspecteur Poileau-Luc - “V” (1947)
  • Le Salon de l'Automobile - “La Belle France” (no 76 - octobre 1947)
  • Les origines du courrier du cœur - “France Hebdo” (no 265, 19 avril 1949)
  • Les entresols de Saint-Germain-des-Prés - “France Hebdo” (no 266, 26 avril 1949)
  • Entre chien et loufoques (avec F. Blanche) - “Radio Inter” (no 6, 10 mai 1950)
  • rubrique Des victimes vous parlent - "Détective" (no 265, 30 juillet 1951)
  • Paris-Parade d’azur - "Samedi soir" (no 321, 25 août 1951)
  • Du droit d'être un salaud - "Le Droit de vivre" (février 1953)
  • On dansait dans les carrefours - “L'Aurore” (19 décembre 1953)
  • Bon sens ne peut mentir - "Paris variétés" (no 13, 1er juin 1954)
  • Quand les Français parlaient aux Français - “Les Policiers français dans la Résistance” (CNPACR, 1964)
  • Le saladophisme - “Les censurés sociaux” (Editions du Scorpion, 1964)
  • Hommage au Crapouillot - “Le Crapouillot” (no 66, mai 1965)
  • Après la bataille - “Plexus” (no 1, 1966)
  • Présentez armes ! - “Blagues” (no 316, 15 juillet 1967)
  • Songe d’une nuit de brouillard - "Droit et Liberté" (no 277, 1er décembre 1968)
  • Le Ministère du moral - "Noir et Blanc" (no 1239, 26 décembre 1968)
  • Pensées choisies - "Poésie 1" (no 22, février 1972)
  • Du Dac au Dac (interview) - "Privé" (no 6, avril 1974)
  • L'art et la manière d’être plus jeune - "Le Hérisson" (no 1473, 11 juillet 1974)
  • Réflexions sur TXT - "Le Pont de l'épée" (no 44-45, 1970 & no 63-64, 1978)

Préfaces

  • Les Mémoires de Péhun (Pierre Beauvois) - Éd. Goélette (ca. 1945)
  • Une Bombe à tout casser (Guy Verdot) - Éd. Pierre Fanlac (1946)
  • Une Heure avec Jean Rigaux - Éd. Raoul Solar (1948)
  • L’Éminence verte (Roméo Carles) - Éd. Raoul Solar (1950)
  • Souvenirs d'un homme poids (André Gabriello) - Éd. Rabelais (1950)
  • Klette (Léo Campion) - Éd. Calmann Levy (1955)
  • Quand les pigeons auront des crocs (André Delcombre) - chez l'auteur (1962)
  • Salut mon pope ! (San-Antonio) - Éd. Fleuve Noir (1966)
  • Comment ne pas les manquer (Jérôme Favard) - Éd. Roger Maria (1972)
  • Tête à tête avec le cinéma (François Solo) - Éd. des Egraz (1973)
  • Guide de l’étudiant parisien (Grandgousier) - chez l'auteur (1974)
  • Humour noir et homme en blanc (Claude Serre) - Éd. Roger Maria (1978)

Périodiques

Après 1975 (réédition de textes)

Divers

Théâtre

Filmographie

Cinéma

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Notes et références

Notes

  1. Une plaque commémorative l'atteste : « Ici ont vécu en 1940-41 Pierre Dac speaker de la France Libre et Fernand Lefèbvre commandant du groupe Lorraine et d'ici s'évadèrent en . »

Références

  1. « Forum militaire » [archive] (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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Biographie

Anthologies

Ouvrages dédiés à Pierre Dac

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Articles connexes

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