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Catégorie : Musiques-Groupes-Chanteur
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Dalida
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Dalida en 1967.
Informations générales
Surnom Dali
Nom de naissance Iolanda Cristina Gigliotti
Naissance 17 janvier 1933
Le Caire (Égypte)
Décès 3 mai 1987 (à 54 ans)
Paris (France)
Activité principale Chanteuse
Activités annexes Actrice
Genre musical Chanson françaisediscotwistraïmusique folkyéyéreggae
Instruments Voix
Années actives 1954 - 1987
Labels Barclay, Orlando Productions, Universal Music
Site officiel dalida.com
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Iolanda Gigliottidite Dalida, est une chanteuse et actrice françaisea, née le 17 janvier 1933 au Caire (Égypte) et morte le 3 mai 1987 à Paris.

Issue d'une famille italienne installée en Égypte, elle est élue Miss Égypte 1954 et tourne plusieurs films au Caire. Résidant en France à partir de 1954, elle connaît son premier succès de chanteuse avec le titre Bambino. Se façonnant un répertoire regroupant plus de 700 chansons interprétées en plusieurs langues, elle devient une grande figure de la chanson française et bénéficie d'une popularité dépassant la scène francophone.

Parmi ses chansons les plus connues, figurent Come primaLes GitansGondolierLes Enfants du PiréeItsi bitsi petit bikiniLa Danse de ZorbaLe Temps des fleursDarla dirladadaParoles... Paroles...Gigi l'amorosoIl venait d'avoir 18 ansSalma Ya SalamaLaissez-moi danser et Mourir sur scène. Embrassant plusieurs styles musicaux, tels que le twist, la pop et le raï, elle est également une des premières artistes françaises à interpréter des chansons disco avec les titres J'attendrai et Bésame mucho.

Souffrant d’une dépression — en raison notamment d'une succession de drames personnels —, elle se suicide quelques mois après avoir été l'actrice principale du film dramatique égyptien Le Sixième Jour. Sa vie privée et sa mort font d'elle une icône au destin tragique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Iolanda Cristina Gigliotti naît le 17 janvier 1933 à Choubra, un faubourg du Caire, de parents italiens originaires de Serrastretta, en Calabre. Son père, Pietro Gigliotti (1904-1945), est premier violon à l'Opéra du Caire ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions1. Sa mère, Filomena d'Alba (1910-1971), est couturière2.

Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando (1928-1992) est l'aîné et Bruno (né en 1936) le cadet. Ce dernier prendra par la suite pour nom de scène Orlando, le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida3.

Dalida au Caire, en 1937.

À la fin de l'année 1933, alors qu'elle est âgée de 10 mois, elle est plongée dans le noir en raison d'une infection des yeux : elle porte un bandage sur les yeux pendant 40 jours, sur recommandation de son médecin4. Cet épisode provoque chez elle de violents maux de tête et un strabisme divergent que plusieurs interventions chirurgicales — y compris à l'âge adulte — atténueront, mais qui l'oblige à porter des lunettes jusqu'à 16 ans5.

Elle étudie dans une école religieuse de Choubra et fait ses premiers pas sur la scène du club de théâtre de l’école. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, son père, comme tous les immigrés italiens, est interné dans le camp de Fayed, près du Caire, l'Égypte étant devenue une alliée du Royaume-Uni avec le traité anglo-égyptien de 1936. Tous les deux mois, elle lui rend visite, mais le voit progressivement dépérir6.

Son père revient du camp en 1944 avec des migraines et l'amertume de sa carrière gâchée. La famille doit alors subir son instabilité psychologique et sa violence7. Cette période traumatise la jeune Iolanda Gigliotti8. Son père meurt d'une congestion cérébrale un an plus tard9.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

1951-1956 : élection de Miss Égypte et arrivée en France[modifier | modifier le code]

Fascinée par l'actrice américaine Rita Hayworth, Iolanda Gigliotti rêve d'exercer le métier d'actrice elle aussi. Elle prend alors des cours de théâtre à l'école. Après la réussite d'une opération visant à réduire son strabisme divergent, elle se présente à un concours de beauté. Le jury, séduit par la jeune femme, lui décerne le titre de Miss Ondine du Caire. En 1954, elle réitère l’expérience avec le concours national et obtient le titre de Miss Égypte3. L'année suivante, elle ne peut pas représenter l'Égypte au concours Miss Monde 1955 ; le pays n’est pas présent pour cette édition en raison de la crise du canal de Suez et des hostilités présentes entre le Royaume-Uni, la France et l'Égypte10,11.

Dalida en 1954, alors Miss Égypte.

Sa victoire au concours de Miss Égypte lui ouvre les portes du cinéma égyptien. En effet, l'élection est suivie par Niazi Mostafa, un réalisateur égyptien, et par Marco de Gastyne, un réalisateur français. Le premier l'engage pour tourner dans son film Un verre, une cigarette12. Le deuxième lui propose de jouer le rôle d'une espionne dans le film Le Masque de Toutankhamon6.

Sur les conseils de Marco de Gastyne, qui croit en son talent, elle décide de partir en France pour continuer sa carrière13. Elle arrive à Paris le 25 décembre 1954. Quelques mois après s'être installée dans un appartement proche des Champs Élysées, elle fait la rencontre d'Alain Delon, qui est son voisin de palier. Au fil des mois, le manque de ressources financières pèse sur elle, mais elle continue d'écrire à sa famille en lui disant que tout va bien6.

Elle espère faire carrière dans le cinéma, mais prend rapidement conscience que son maigre bagage ne pèse guère aux yeux des producteurs français et s'oriente alors vers la chanson3. Après avoir chanté plusieurs soirées dans le cabaret Le Drap d'Or à Paris, elle est repérée par le directeur de la Villa d'Esteoù elle va chanter dans un répertoire à l'exotisme latin14.

Au début de sa carrière, elle a pour nom de scène « Dalila ». Sur les conseils de l'écrivain et scénariste Marcel Achard, qui pense que ce pseudonyme fait trop penser aux mythiques Samson et Dalila, elle le change très vite en « Dalida »15. Elle obtient la nationalité française en 196116,17.

1956-1959 : premiers succès en France et en Europe[modifier | modifier le code]

Premier contrat et premier album[modifier | modifier le code]

À la recherche de nouveaux talents pour son music-hall, Bruno Coquatrix lui suggère de participer à un concours pour amateurs, « Les Numéros 1 de demain », organisé à l'Olympia le 9 avril 1956. Sont présents Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France) et Lucien Morisse, directeur des programmes d'Europe 118,b. Ce dernier, subjugué par le charme oriental de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François-Ier et prend sa carrière en main.

Le 28 août 1956, sort le premier EP de Dalida, Madona, adaptation française d'un titre portugais d'Amália RodriguesBarco Negro, mais celui-ci connaît un succès mitigé. Le titre est suivi, un mois plus tard, par Le Torrent, qui reçoit un accueil similaire19,20.

Premier grand succès[modifier | modifier le code]
Dalida en 1961.

En octobre 1956, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre phare de Dalida, Bambino, version française de la chanson Guaglione. Morisse bloque la chanson, la fait enregistrer en une nuit et la fait passer toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Bambino rencontre un grand succès en France et parvient à se classer en tête des ventes pendant plusieurs semaines21. Sur cette lancée, Dalida partage quelques semaines plus tard la même scène de l'Olympia en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud6.

La chanteuse fait éditer son premier album dans de nombreux pays, dont les États-Unis22. Le 26 décembre 1958, Norman Granz, l'imprésario d'Ella Fitzgerald, profite de la venue de Dalida, aux États-Unis, pour lui proposer un contrat de 15 ans à Hollywood. Toutefois, la chanteuse décline la proposition. Un même contrat lui sera proposé, en décembre 1978, qu'elle refusera à nouveau23.

Enchaînement de succès au sein de la francophonie[modifier | modifier le code]

En décembre 1957, elle enregistre Gondolier qui maintient la chanteuse en tête des hit-parades en France, mais aussi en Wallonie et au Québec. Quelques mois plus tard, elle enregistre Dans le bleu du ciel bleu qui connait également une grande popularité et se classe numéro un du hit-parade en France24. Cette sortie est suivie par la réception de l'oscar de la Radio RMC. En juin, elle entreprend la tournée « TDF avec Dalida 58 » (Tour de France avec Dalida). Durant l'été, elle se produit à Alger, soutenant le moral des soldats français qui combattent durant la guerre d'Algérie20. En juillet, elle connaît un succès qui dépasse les frontières francophones avec la chanson Les Gitans, se classant à la troisième position du hit-parade italien et espagnol25,26. Le même mois, elle présente cinq chansons simultanément dans le Top 10 du hit-parade français24.

En septembre, elle joue des rôles dans deux films : Rapt au deuxième bureau27 et Brigade des mœurs28. Le 9 octobre, elle se produit à nouveau à Bobino, cette fois pendant trois semaines en tant qu'interprète principale, où elle fait la promotion de son dernier album Come prima qui devient un grand succès en France et en Belgique26.

Début de carrière en Europe[modifier | modifier le code]

En 1959, elle fait de nombreuses tournées en France, en Égypte, en Italie et en Allemagne. Sa renommée s'étendant hors de France, elle commence à enregistrer des chansons dans d'autres langues pour répondre à ces nouveaux publics. En mai, elle enregistre en allemand le titre Le Jour où la pluie viendra qui devient Am tag als der regen kam : cette version atteint la 1re place des ventes en Allemagne et la deuxième en Autriche26. Elle enregistre une version espagnole et une version italienne qui connaissent également une certaine popularité en Espagne et en Italie25, tout comme le titre suivant, La chanson d'Orphée29.

1960-1969 : percée et tournées internationales[modifier | modifier le code]

Elle épouse Lucien Morisse le 8 avril 196118. Avec celui-ci, il s'agit non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi vit-elle, dès le début de son mariage, une liaison de 1961 à 1963 avec l'artiste-peintre Jean Sobieski9. Lucien Morisse tente de stopper la carrière de Dalida, qui fait alors l'objet de critiques et intimidations9. Elle persévère néanmoins et ce dernier reconnaît son triomphe personnel à l'Olympia en décembre 1961. Leur divorce est prononcé en 196214.

Concurrence de la génération « Yéyé »[modifier | modifier le code]

Dalida commence les années 1960 avec des chansons de style vocal exotiques à basse vitesse. Elle enregistre tout d'abord Les Enfants du Pirée qui connaît un grand succès en Europe et notamment dans des pays où elle reste discrète depuis le début de sa carrière comme aux Pays-Bas26. Cependant, une nouvelle vague de musique apparaît, la vague dite « yé-yé» représentée par de jeunes chanteurs alors peu connus du public mais considérés comme de véritables rivaux pour Dalida. En voyant que si rien ne change dans ses choix musicaux, elle se ringardisera, elle décide de s'adapter à cette mode30. L’enregistrement de la chanson Itsi bitsi, petit bikini en novembre 1960 lui assure une grande popularité et marque un changement de style musical de la chanteuse7. Surnommée « mademoiselle Juke-Box », elle devient la première artiste féminine à ouvrir son fan-club31.

Tournées et succès internationaux[modifier | modifier le code]
Dalida en 1967 au Festival de Sanremo.

Dans les années 1960, elle effectue un mois de spectacles à l'Olympia à trois reprises, en 1961, 1964 et 1967. Les trois semaines de concerts en 1961 à l'Olympia sont diffusées en direct à la radio. Peu de temps après, Dalida entreprend une tournée à Hong Kong et au Vietnam. D'autres dates internationales deviennent plus fréquentes et elle devient une chanteuse populaire en Italie. L'année 1962 est marquée par la sortie de Le jour le plus long32. En 1964, elle fait un tournée en Europe de l'Est dont en Bulgarie et en Roumanie. La même année, elle se teint les cheveux en blond vénitien33 puis elle parcourt la France avec succès, chantant notamment durant le Tour de France et à l'Olympia34.

En 1965, elle enregistre La Danse de Zorba, qui connaît un succès international, se classant dans une grande partie de l'Europe, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient. La même année, elle se classe 5edes ventes en France, 13e en Wallonie, 1re en Italie, 3e au Québec, 10e en Argentine et en Turquie, 16een Espagne et 5e au Brésil avec le titre Bonsoir mon amour. En 1966, elle se classe également (hors francophonie) en Turquie avec le titre Petit homme26.

Entre autres, Dalida reçoit en 1968 la médaille de la présidence de la République des mains de Charles de Gaulle et la Croix de Commandeur Arts-Sciences-Lettres des mains de Roger Pinoteau35.

Alors qu'en France seul le titre Le Temps des fleurs parvient à connaître un large succès (1er des ventes en 1968), la chanteuse continue une carrière à succès en Italie : en 1967, elle y classe le titre Mama 1er des ventes, puis La Dernière Valse à la 2e place. Après sa tentative de suicide la même année à Sanremo36, elle interprète un nouveau type de textes, plus graves, tels que Les Grilles de ma maison ou encore Les Anges noirs. Cette nouvelle Dalida, qui désormais ne danse plus sur scène, plaît au public italien : Ciao amore, ciao atteint la 5e place des ventes en 1967 et Dan dan dan la 6e en 1968. D'autres titres se classent en Italie à cette époque, comme Le Temps des fleursUn po d'amoreLe promesse d'amore et Oh lady Mary.

1970-1975 : doutes et changement de répertoire[modifier | modifier le code]

Reprises de chansons dramatiques[modifier | modifier le code]

En 1970, Arnaud Desjardins, avec qui elle vit une idylle, lui fait découvrir la philosophie orientale. Passant un mois par an dans un ashramdu Bengale37, elle envisage d'arrêter sa carrière mais décide finalement de continuer à chanter38.

Elle change de répertoire, interprétant des chansons plus dramatiques, telles qu'Avec le temps de Léo FerréMamina de Pascal Danel et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des titres originaux, comme Il venait d'avoir 18 ans et Ta Femme. Ce choix de changement — vis-à-vis duquel l'entourage de la chanteuse était sceptique — lui façonne une image de diva tragique de la chanson française39,40,41.

Duo avec Alain Delon et succès internationaux[modifier | modifier le code]
Dalida entourée de fans.

Malgré un récent répertoire dramatique, elle ne renonce pas pour autant aux grands succès populaires, avec notamment en début de décennie le titre Darla dirladada, une reprise d'un folklore grec. Plus tard, en 1972, elle vend plus de 300 000 exemplaires en France du titre Parle plus bas42. En 1973, elle fait appel à une vieille connaissance pour interpréter un duo dans lequel apparaît Alain DelonParoles… Paroles…devient le premier single de Dalida à être classé dans les hit-parades japonais, mexicain et portugais26.

L'année suivante, elle enregistre Gigi l'amoroso, qui deviendra la chanson la plus emblématique de son répertoire : no 1 dans douze pays, elle bat un record de vente au Benelux (détenu jusqu'alors par Frank Sinatra avec Strangers in the night)43. La décennie 1970 est également la décennie des Olympia à succès pour la chanteuse qui retrouve son public dans la salle mythique parisienne à trois reprises en 1971, 1974 et 19776,14.

1976-1981 : disco, raï et Palais des sports[modifier | modifier le code]

Virage disco[modifier | modifier le code]

En 1975, Dalida est une des premières artistes françaises à s'initier au disco, avec son album Coup de chapeau au passé, regroupant des chansons telles que J'attendrai ou encore Bésame mucho. Le titre J'attendrai connaît un grand succès en France (1er des ventes en février 1976), en Flandre (4e), au Québec (2e) et aux Pays-Bas (9e)26. Elle enregistre ensuite Femme est la nuitGénération 78Ça me fait rêver et Lambeth Walk, qui entreront toutes dans le Top 20 des ventes en France26.

Le titre le plus emblématique de la période disco de Dalida est certainement Monday, Tuesday… Laissez-moi danser, reprise d'une chanson italienne de Toto Cutugno44 qui connaît un grand succès en 1979 notamment en France (2e des ventes en septembre 1979), au Québec (3e), en Flandre (22e) et en Israël où Dalida se classe pour la deuxième fois (à la 26e place45). Le dernier grand succès disco de la chanteuse reste Il faut danser reggae sorti en fin d'année 1979, qui se vend à plus de 200 000 exemplaires en France46 et atteint la 11eplace des ventes françaises en janvier 198026.

Premier titre raï[modifier | modifier le code]

Dalida crée un succès raï en 1977. Inspiré par un folklore égyptien, Jeff Barnel réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au Moyen-OrientSalma ya salama. En effet, cette chanson est diffusée à la radio d'Israël lors de la venue d'Anouar el-Sadate (alors président de l'Égypte qui est en conflit avec Israël), ce qui donne davantage au titre un message de paix47. Elle enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et en allemand48. En 1979, elle réitère l'expérience avec Helwa Ya Baladi.

Malgré son refus, à deux reprises, d'un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtient toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hallde New York en décembre 1978 et au Shrine Auditorium de Los Angeles en octobre 198623.

Palais des sports et Olympia[modifier | modifier le code]

En 1979, Dalida rencontre Lester Wilson, qui devient son chorégraphe pour le spectacle au Palais des sports réservé pour janvier 198049,50. Au total, Dalida se produit alors chaque soir pendant trois semaines devant 5 000 personnes. L’événement regroupe 18 shows géants, 30 musiciens, 12 danseurs et 12 tenues de scène différentes51. En 1981, elle fait un passage à l'Olympia49,50. Le soir de la dernière, Michel Drucker lui remet un disque de diamant (non reconnu par le SNEP) afin de célébrer le 25e anniversaire de sa carrière de chanteuse50.

1981-1984 : polémiques et retour à des chansons à texte[modifier | modifier le code]

Baisse de popularité en France[modifier | modifier le code]

Lors de la campagne présidentielle de 1981, elle apporte son soutien au candidat du Parti socialiste, François Mitterrand. Cette prise de position la dessert professionnellement : plusieurs médias se montrent critiques à son égard et une partie de ses fans — qui sont réputés soutenir en majorité le président sortant, Valéry Giscard d'Estaing — se détournent d’elle41,52,53,54. Dans les mois qui suivent la victoire du candidat socialiste, ses ventes de disques chutent et Dalida se met en retrait de la vie publique, se disant attristée par les critiques qui lui sont adressées. Elle part alors en tournée à l'étranger52.

Retour à des chansons à texte[modifier | modifier le code]
Dalida sur un plateau de télévision en 1984.

En 1982, elle sort les titres Confidences sur la fréquence et Jouez bouzouki, mais seule La Chanson du Mundial connaît le succès.

L’année suivante, en 1983, Dalida aborde de près le début d'une longue dépression55. Elle enregistre un album, Les P'tits Mots, qui comporte trois chansons autobiographiques41 : dans Bravo, elle s'imagine en l'an 2000, oubliée du public qui l'a jadis idolâtrée et affrontant le miroir d'une Dalida vieillissante56 ; dans Téléphonez-moi, elle décrit combien la solitude la ronge et envisage le suicide ; dans Mourir sur scène, un de ses titres les plus emblématiques39, elle s'adresse directement à la mort, fait allusion à sa tentative de suicide en 196747 et affirme : « Moi qui ai tout choisi dans ma vie/ Je veux choisir ma mort aussi ».

1984-1987 : dernières années[modifier | modifier le code]

Adaptations de chansons étrangères[modifier | modifier le code]

Au milieu des années 1980, Dalida adapte plusieurs chansons d'origine étrangère. Elle commence en 1984 par Kalimba de Luna, qui est d'origine italienne. Elle continue la même année avec Pour te dire je t'aime, reprise d'origine anglaise de Stevie Wonder, puis Toutes ces heures loin de toi, reprise de Phil Collins, et C'était mon ami de Patti Austin. En 1985, elle reprend la chanson Last Christmas, du groupe britannique Wham!, pour en faire Reviens-moi, et adapte en italien Tout doucement de Bibie, qui devient Semplicemente cosi57.

En 1984, elle enregistre le show Dalida idéale, où elle reprend ses plus grands succès en changeant plus de quarante fois de tenue58. Elle enregistre le titre Soleil et l'adapte en deux autres langues (en espagnol et en italien) et revient vers des chansons originales à la fin de l'année 1985. Dans Le Temps d'aimer, elle paraît nostalgique des moments passés où elle était libre d'aimer un homme59.

Tournage du Sixième Jour et mise en retrait[modifier | modifier le code]

À partir de 1986, Dalida est moins présente dans les radios et dans les programmes télévisés. En effet, elle participe au tournage du Sixième Jour, dans lequel elle interprète la vieille lavandière Saddika, à laquelle elle s'identifie, ce qui l’affaiblit moralement60. Elle est alors coupée de son public jusqu'à la rentrée 1987 pour cause de préparation d'une comédie musicale (dans laquelle elle envisage de jouer le rôle de Cléopâtre) et d'une pièce de théâtre6.

Mort[modifier | modifier le code]

Suicide[modifier | modifier le code]

Maison de Dalida, située rue d'Orchampt (MontmartreParis), dans laquelle elle se suicide.

Dans les dernières années de sa vie, Dalida est atteinte d'une dépression chronique. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie du 26 au 28 avril 1987, à Antalya, au théâtre antique d'Aspendos. Il s’agit de sa dernière apparition publique61. De retour de ces concerts, elle semble éteinte : elle ne sort plus, fume de façon compulsive et multiplie les insomnies62.

Le 2 mai 1987, elle fait croire à son entourage qu'elle va voir dans la soirée la comédie Cabaret de Jérôme Savary, jouée au théâtre Mogador, et dîner en ville avec François Naudy. Mais, en réalité, François Naudy ne confirme pas le rendez-vous, ce qui la bouleverse38,63. Dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, restée seule dans sa maison du 11 bis rue d'Orchampt, elle se suicide par surdose de barbituriques, qu’elle avale avec un verre de whisky (alcool qui multiplie l’effet des médicaments)1,3,60. Son habilleuse découvre son corps inerte le 3 mai en fin d'après-midi64.

Elle laisse deux lettres, l'une à son frère Orlando, l'autre à son compagnon, ainsi qu'un mot sans doute à l'attention de son public : « La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi »60.

Funérailles et inhumation[modifier | modifier le code]

Le 4 mai 1987, des magazines font des jeux de mots sur sa mort. Ainsi, sur la une du Républicain lorrain, il est écrit « Ciao ciao Dalida » (en référence à sa chanson Ciao, ciao bambina)65. Plusieurs personnalités françaises, comme SheilaCharles AznavourBrigitte BardotFrançois MitterrandJacques Chirac et Alain Delon, font part publiquement de leur tristesse66,c,d.

Une dérogation permet que ses funérailles se tiennent en l'église de la Madeleine, l’église Saint-Jean de Montmartre étant trop petite pour la cérémonie67. Quelque 40 000 personnes assistent à ses funérailles, le 7 mai 198768. Elle est ensuite inhumée au cimetière de Montmartre (division 18)69.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En dépit de sa réussite professionnelle, Dalida connaît une vie personnelle marquée par une série de drames et de déceptions sentimentales. Plusieurs de ses partenaires se sont notamment suicidés.

Tensions avec son père[modifier | modifier le code]

À l'âge de 12 ans, elle est marquée par la mort de son père, peu après la Seconde Guerre mondiale. Pendant le conflit, celui-ci a été interné dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination britannique (l'Italie fasciste était alors ennemie du Royaume-Uni)6. Marqué par cet épisode, son père devient violent et ses relations avec Iolanda et le reste de sa famille deviennent difficiles. La biographe Catherine Rihoit explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait qu'elle ait cherché son père dans les différents hommes de sa vie70.

Mariage avec Lucien Morisse[modifier | modifier le code]

Dalida et Lucien Morisse.

Le 8 avril 1961, Lucien Morisse, après avoir divorcé de sa première femme, épouse Dalida, avec qui il est en couple depuis cinq ans. Mais Dalida, qui l'a plus épousé par reconnaissance professionnelle que par amour, le quitte rapidement pour Jean Sobieski71.

Le 11 septembre 1970, Lucien Morisse, avec lequel elle a gardé de bons rapports, se suicide d'une balle dans la tempe dans leur ancien appartement du 7 rue d'Ankara, à Paris72,50.

Liaison avec Jean Sobieski[modifier | modifier le code]

Dalida entretient une liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski de 1961 à 1963. Il est un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques. À la suite de leur séparation, Dalida connaît une histoire d'amour avec le journaliste Christian de La Mazière, dont elle se sépare en 1966e. À Rome, elle vit une courte idylle avec Alain Delon73.

Mort de Luigi Tenco et tentative de suicide[modifier | modifier le code]

Dalida avec Luigi Tenco.
Dalida quelques heures après le suicide de Luigi Tenco.

Le 26 janvier 1967, Dalida participe au festival de Sanremo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie qu’elle a convaincu de prendre part à la compétition. Ce soir-là, les amants ont l'intention d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches18.

Angoissé par l'idée d'un échec au festival, Luigi Tenco consomme de l'alcool et prend des calmants. À la suite d'une prestation jugée médiocre et malgré la prestation de Dalida, le titre Ciao amore, ciao n'est pas retenu par le jury. Déçu, le chanteur regagne sa chambre d'hôtel, où il se suicide en se tirant une balle dans la têtef. Inquiète par la comportement de Tenco, Dalida quitte le festival pour se rendre à son hôtel, où elle le découvre sans vie38. Sous le choc, elle caresse le visage de Tenco et se couvre de son sang38. Dans les semaines qui suivent, elle enchaîne émissions de télévision et enregistrements38.

Le 26 février, elle fait croire à son entourage qu’elle embarque à l’aéroport de Paris-Orly pour rejoindre la famille de Luigi38. Elle regagne ensuite l'hôtel Prince de Galles et tente de se suicider en absorbant une importante dose de barbituriques38. Elle déclarera par la suite : « On m’a dit plus tard que, quand on prend une dose exorbitante de cachets, ça ne marche pas »38. Trouvée inanimée, elle reste plusieurs jours dans le coma et en convalescence plusieurs mois36. Souffrant d'escarres, elle doit subir une greffe de peau à une cheville74.

Elle remonte sur scène en octobre 1967 pour un concert à l'Olympia, mais reste marquée par le suicide de celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie71.

Aventure avec Lucio, avortement et stérilité[modifier | modifier le code]

Un autre drame marque la chanteuse. En 1967, tout juste remise de sa tentative de suicide, elle rencontre un étudiant originaire de Rome, Lucio, âgé de 18 ans. Si leur histoire ne dure pas, Dalida se retrouve enceinte et Lucio lui demande d'avorter, ce qu'elle accepte de faire sans en parler à personne d'autre qu'à son frère et à sa cousine75. L'opération, réalisée en Italie (l'avortement n'est alors pas autorisé en France), la rend stérile76. Cette relation avec Lucio lui inspire la chanson Il venait d'avoir 18 ans76.

Thérapie et nouvelles déceptions sentimentales[modifier | modifier le code]

À partir de 1967, Dalida entame une thérapie54. Elle lit Teilhard de Chardin et Freud et se lie, entre 1969 et 1971, au philosophe et écrivain Arnaud Desjardins. Mais celui-ci étant marié, ils préfèrent mettre fin à cette liaison. Vers 1972, elle a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell, qui lui avoue être déjà marié77.

Amitié avec Mike Brant[modifier | modifier le code]

Un de ses meilleurs amis, le chanteur Mike Brant, se donne la mort le 25 avril 197578. Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l'automne 1971, et avait contribué à son succès en France79. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le 22 novembre 1974[réf. souhaitée].

Relation tumultueuse avec Richard Chanfray[modifier | modifier le code]

Dalida avec Richard Chanfray.

En 1972, par l'entremise de Pascal Sevran, elle fait la connaissance de Richard Chanfray80. Ce dernier se définit « comte de Saint-Germain », aventurier alchimiste et immortel fréquentant la cour de Louis XV79. Elle vit avec lui une idylle tumultueuse de neuf années. Lassée par ses frasques, elle met un terme à leur aventure en 1981.

Deux ans plus tard, en 1983, Richard Chanfray se suicide par asphyxie, avec sa nouvelle compagne38,81. Constatant que ses trois principaux compagnons (Luigi Tenco, Lucien Morisse et Richard Chanfray) se sont suicidés, Dalida déclare « porte[r] malheur aux hommes qu’[elle] aime »38.

Dernières relations et aggravation de sa dépression[modifier | modifier le code]

Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. À partir de 1985, elle est en couple avec le médecin François Naudy61. Encore une fois, elle subit une déception, ce dernier ne souhaitant pas quitter sa femme et se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps38.

Engagements[modifier | modifier le code]

Défense de la cause homosexuelle[modifier | modifier le code]

Alors que l'homosexualité est un sujet encore relativement tabou, elle se montre partisane de la cause LGBT82. Elle interprète notamment des chansons qui la rendent populaire auprès de la communauté gay, comme Pour ne pas vivre seule et Depuis qu'il vient chez nous83. Cette thématique est d'autant plus sensible pour la chanteuse que de nombreuses personnalités gay l'entourent, comme Pascal Sevran et Bertrand Delanoë. Au cours de sa carrière et après sa mort, Dalida compte dans son public de nombreux fans homosexuels84,85.

Lutte contre le sida[modifier | modifier le code]

En 1984, Line Renaud et Dalida organisent un gala en faveur de la recherche contre le sida, qui touche plusieurs personnes de leur entourage86. Plusieurs artistes populaires viennent s'ajouter aux deux femmes, comme Thierry Le Luron et Nana Mouskouri87.

Opinions politiques[modifier | modifier le code]

Le soutien de Dalida à François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de 1981 a un impact négatif sur la carrière de la chanteuse.

Durant sa carrière, Dalida s'exprime peu sur son opinion politique. Elle indique avoir soutenu dans sa jeunesse l’action du général de Gaulle9.

Invitée par Gaston Defferre à un rassemblement du Parti socialiste (PS) organisé à Marseille au début des années 1970, elle fait la connaissance de François Mitterrand88. Elle devient ensuite une proche amie du Premier secrétaire du PS, voire sa maîtresse selon plusieurs sources88,89,90. En vue de l'élection présidentielle de 1981, elle chante dans plusieurs meetings de François Mitterrand, tout en indiquant soutenir « un homme et non un parti »91. Le 21 mai 1981, lors de l'investiture présidentielle de celui-ci, elle est en première ligne des personnalités remontant la rue Soufflot à ses côtés92.

Mais son amitié avec le président Mitterrand — qui ne s'enquiert plus d'elle après son élection — divise son public41. En avril 1983, lors d'un événement organisé par Line Renaud, elle fait une bise chaleureuse au principal dirigeant de l'opposition, Jacques Chirac88,53. Alors que Dalida affirme être apolitique et ne se consacrer qu'à ses fans, les médias s'interrogent sur la possible signification politique de ce geste et y voient a minima la fin de l'engagement de Dalida auprès de Mitterrand et de son entourage41.

Soutien aux radios libres[modifier | modifier le code]

En novembre 1981, les radios libres sont autorisées à émettre sur la bande FM, mais à certaines conditions (limitation de la puissance des émetteurs pour ne pas brouiller les ondes d'autres radios ; stations devant être de type associatif, c'est-à-dire non commerciales)93.

En 1984, la Haute Autorité de la communication audiovisuelle annonce la cessation provisoire d'émettre pour RFMNRJ et d'autres radios libres. Ces dernières appellent alors à manifester et sont soutenues par des personnalités comme Dalida, Guy LuxJean-Luc LahayeJohnny Hallyday ou encore François Valéry94,93,95. Sous la pression, l’Assemblée nationale vote une loi permettant aux radios qui le souhaitent de passer du statut associatif à celui de société commerciale[réf. nécessaire]. Après ces manifestations, Dalida est nommée marraine de la radio NRJ, dirigée alors par son ami Max Guazzini96,97,98.

Influence et postérité[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

Dalida en 1962.

En 1981, on[Qui ?] lui propose le titre de « Marianne de la France », son visage devant figurer sur le buste de Marianne31. Bien qu'elle disposât d'un large choix linguistique, c'est principalement en français qu'elle chantait. Plusieurs succès musicaux en français dépassent les frontières francophones lors de sa carrière comme J'attendraiGigi l'amoroso ou encore Monday, Tuesday... Laissez-moi danser26.

Un classement des événements et personnalités qui ont le plus marqué les Français de 1968 à 1988 est publié par l'institut de sondages Sofres en 1988 : la mort de Dalida (avec 10 %) arrive en deuxième position juste après la mort de Charles de Gaulle (16 %), devant Jean-Paul II (7 %) et Mère Teresa(3 %)31. Selon un sondage réalisé par l’Ifop en France en 2001, Dalida est, avec Édith Piaf, la chanteuse populaire qui a le plus marqué le xxe siècle99.

Dans le domaine musical, Charles Aznavour lui a consacré De la scène à la Seine en 2000. En 2017, Ibrahim Maalouf recompose un album avec tous les grands succès de la chanteuse chantés par d'autres artistes comme Mika qui reprend Salma ya salamaMonica Bellucci qui reprend Paroles... Paroles... ou encore Alain Souchon qui reprend Bambino100. En 2018, la rappeur Soolking enregistre l’album Dalida, en hommage à la chanteuse101, avec le titre Dalida qui reprend l'air de Paroles... Paroles... en guise de premier extrait102.

Au théâtre, la pièce Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ? de Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau, a été jouée aux ateliers théâtre de Montmartre en 2005.

Pancartes avec une photographie à l’effigie de la chanteuse qui vient chanter dans un gala, en Italie, en 1962.

Plusieurs expositions lui sont consacrées. En 2007, la mairie de Paris consacre dans ses murs une exposition d'images et de sons présentant ses tenues et des photographies inédites103,104. En 2017, 110 de ses 150 robes et tenues sont présentées pendant quatre mois au palais Galliera105. La même année, a lieu au Palais des congrès de Paris la première de Hit Parade, comédie musicale rendant hommage aux titres de Dalida, Claude FrançoisMike Brant et Sacha Distel106.

Un téléfilm portant le nom de la chanteuse est réalisé par Joyce Buñuel et diffusé sur la chaîne France 2 en mai 2005107. La première partie du téléfilm se place en deuxième position d'audience de la télévision française, avec 6,1 millions de téléspectateurs, tandis que la seconde partie atteint la plus grande part d'audience des chaînes françaises avec plus de 6,5 millions de téléspectateurs108,109.

En 2017, un film biographique français réalisé par Lisa Azuelos retrace la vie de la chanteuse pour les trente ans de sa mort. Sorti dans une quarantaine de pays, le film cumule près d’un million d’entrées en France110,111.

À l’étranger[modifier | modifier le code]

Dalida est une des chanteuses françaises qui se sont le plus exportées en dehors des frontières de la France6,41,112. En Europe, en créant plusieurs scènes sur le continent, elle classe 70 singles en Wallonie, 28 en Italie, 11 en Espagne, 10 en Flandre, 4 en Allemagne, aux Pays-Bas, et en Autriche et un en Suisse romande ainsi qu'au Portugal.

Au Québec, Dalida bénéficie d'une importante popularité : elle est notamment la troisième artiste ayant classé le plus de singles en français dans le hit-parade québécois (62 titres), derrière Ginette Reno et Gilbert Bécaud113.

Elle a également su s'imposer sur le marché musical de plusieurs pays en Amérique latine. Ainsi, elle classe treize singles dans le hit-parade en Argentine, deux au Brésil et un au Mexique26,114.

Dalida réussit à classer deux singles dans le hit-parade japonais (en 1973 et en 1976)115. Au Moyen-Orient, elle se positionne deux fois dans le hit-parade d'Israël116,117 et 12 fois dans celui de la Turquie26.

Style et apparence[modifier | modifier le code]

Dalida en 1966.

Tout au long de sa carrière, Dalida est reconnue pour son code vestimentaire, presque entièrement composé de robes.

Au début des années 1960, elle adopte la ligne New Look de l’époque inspirée de Christian Dior : taille fine et jupe ample. Brune à cette époque, elle mise sur les corsages ajustés et les jupes corolles118. Entre 1967 et 1974, elle adopte un style plus discret avec des robes longues et fines de couleur unie118. L'image la plus répandue de la chanteuse est très certainement celle de la période disco, entre 1975 et 1987, où elle arbore alors des tenues pailletées ou brodées de perles et des couleurs vives ou des motifs floraux119.

Dotée d'une longue chevelure ondulée, elle décide en 1964 de se teindre les cheveux en blond vénitien120,121. Elle déclare à ce propos : « Je chante avec tout, même avec mes cheveux »54.

Dalida se maquille de façon à avoir des yeux de biche et utilise régulièrement un rouge à lèvres122. En effet, à partir des années 1950, elle se maquille en traçant au-dessus de ses yeux un trait noir d'eye-liner, en apposant du fard à paupière et en rendant ses sourcils plus foncés123.

Places et monuments[modifier | modifier le code]

Une place — qui comporte un buste la représentant — porte son nom à Paris, à proximité de la rue d'Orchampt, où elle résidait124. Sa tombe, sur laquelle est érigée une statue à son effigie, fait partie des lieux les plus visités de la capitale française125.

Discographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Discographie de Dalida.
Article connexe : Liste des chansons interprétées par Dalida.

Au cours de sa carrière, elle interprète 704 chansons chantées en 11 langues (françaisitalienallemandespagnolanglaisjaponaisarabe égyptienarabe libanaishébreunéerlandais et grec)126.

Principaux singles[modifier | modifier le code]

Disque du single Les P'tits Mots (en face B) avec la chanson Mourir sur scènesorti en 1983.

Ces singles se sont classés dans le Top 10 du hit-parade en France à partir de 196126:

Ventes de disques[modifier | modifier le code]

D’après sa maison de disques, Universal Music, Dalida a vendu 120 millions de disques de son vivant et 20 millions entre sa mort et 20176,31,127,g. D'autres chiffres apparaissent parfois dans les médias à ce sujet, allant de quelques dizaines de millions128,129 à 170 millions de disques vendus130,131.

En France, principal marché de la chanteuse, ses ventes sont estimées à 15 millions132,133. Le SNEP a certifié 11 albums de Dalida à plus de 100 000 ventes134, ainsi qu'un single, Salma ya salama135. Elle a également reçu trois disques d'or au Canada136.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Autres apparitions[modifier | modifier le code]

Spots publicitaires[modifier | modifier le code]

Dalida apparaît dans plusieurs spots publicitaires durant sa carrièreh,i,139.

Chansons dans des films[modifier | modifier le code]

Les chansons de Dalida ont été utilisées dans 36 films (dont les deux films biographiques). Parmi les apparitions les plus emblématiques, figurent celles de Il venait d'avoir 18 ans dans Mina Tannenbaum (1994), Salma ya salama dans Pédale douce (1996), Bambino dans OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (2006), et Itsi bitsi petit bikini dans Les Femmes du 6e étage (2011).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. D'origine italienne, elle est naturalisée en 1961. Cf. « Dalida : Découvrez le dressing de la chanteuse et ses secrets » [archive]gala.fr, 26 avril 2017.
  2. Ils ont joué au 421 pour savoir s'ils assisteraient ou non au concours diffusé sur Europe 1, Eddie Barclay désirant assister au concours et Lucien Morisse voulant aller au cinéma.
  3. Sheila interrompt ses vacances pour rendre hommage à son amie. Quelques jours après, en direct sur la chaîne de télévision RTL TV, elle déclare en larme : « Tout le monde va la trouver merveilleuse, maintenant, mais c'est avant qu'il fallait lui dire ! » Cf. « Site officiel de Sheila » [archive], sur sheila-lefildenotrehistoire.eu (consulté le 8 septembre 2018).
  4. Alain Delon, qui la connaissait depuis les années 1950 déclare à son tour : « C'était une femme exceptionnelle avec un grand F. Je l'aimais beaucoup nous avons partagé tant de moment de notre vie et une belle histoire d'amour. Elle me manque c'était une star, une véritable star, certainement la dernière de sa profession. » Cf. « Alain Delon » [archive], sur dalida.com (consulté le 8 septembre 2018).
  5. Il restera un ami fidèle de la chanteuse. Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non officielle de la chanteuse, La Véritable Dalida d'Emmanuel Bonini (éditions Pygmalion, 2004, (ISBN 2-85704-902-1)), mais elle est démentie par Orlando.
  6. C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns. Cf. (it) « Tenco: confermata l'ipotesi del suicidio » [archive]Corriere della Sera, 16 février 2006. Consulté le 22 septembre 2018.
  7. Lors du 10e anniversaire de sa mort, les ventes de disques de la chanteuse augmentent particulièrement. Le single La-bas dans le noir parvient à accéder au classement du Top50 en France dès 1996. L'année suivante, Salma ya salama, dans une version remixée parvient à atteindre la 14e position des ventes françaises, alors que l'album Les Années Orlando est rapidement certifié double disque d'or puis double disque de platine.
  8. En 1960, elle apparaît dans une publicité pour les matelas Permaflex en Italie. Six ans après, elle pose pour les vins Margnat en France puis, en 1968, pour les montres de poignet. En 1970, elle accepte de faire la promotion des couturiers Armand Thiery et Sigrand et en 1976 pour les apéritifs Saint-Raphaël. Elle apparaît également une dans une publicité imprimée en 1986, lorsqu'elle fait l'éloge des désodorisants Wizard Sec.
  9. Dalida tourne deux spots publicitaires à la télévision au cours de la carrière. Le premier est celui pour les matelas Permaflex où elle est couchée sur un matelas en chantant la chanson Mes frères. Le deuxième est celui de Wizard sec. Dans ce dernier, elle danse dans plusieurs pièces d'une maison en pulvérisant autour d'elle du désodorisant Wizard Sec sur le rythme d'une reprise de Gigi l'amoroso.

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mario Luzzatto Fegiz, Morte di un cantautore. Biografia di Luigi Tenco, Gammalibri, 1977
  • L. Rioux, 50 ans de chanson française, de Trenet à Bruel, Éditions L'Archipel, 1992
  • C. Daccache - I. Salmon, Dalida, Éditions Vade Retro, 1998
  • Catherine RihoitDalida, préface d'OrlandoPlon, 1998, 2005
  • p. Saka - Y. Plougastel, La Chanson française et francophone, Éditions Larousse, 1999
  • G. Borgna, L'Italia di Sanremo, A. Mondadori, 1999
  • M. Gilbert Carpentier, Merci les artistes, Éditions Anne Carrère, 2001
  • Jacques Brachet, Du Nil à la scène, Édition la Nerthe, 2002
  • Isaline, Dalida, entre violon et amour, Éditions Publibook, 2002
  • Henry-Jean ServatDalidaAlbin Michel, 2003, 2007
  • David LelaitDalida, d'une rive à l'autre, Payot, 2004
  • Daniel LesueurL'argus Dalida : Discographie mondiale et cotationsÉditions Alternatives, 2004
  • E. Bonini, La Véritable Dalida, Éditions Pygmalion, 2004
  • J. Barnel, Dalida, la femme de cœur, Éditions du Rocher, 2005
  • A. Ravier, Dalida passionnément, Éditions Favre, 2006
  • Bernard Pascuito, Dalida, une vie brûlée, L'Archipel, 2007
  • Jacques Pessis, Dalida : une vie…, Dargaud, 2007
  • J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, Éditions Carpentier, 2007
  • Claire Séverac - Cédric Naïmi, Dalida. Ses fans, ses amis ont la parole, Éditions du Rocher, 2008
  • Stéphane Julienne - Luigi Gigliotti, Mia zia, ma tante Dalida, Éditions Ramsay, 2009
  • Frédéric QuinoneroLes années 60. Rêves et Révolutions, Éditions D. Carpentier, 2009
  • Joseph Agostini, Dalida sur le divan, Envolume, 2017
  • Olivier SaillardDalida, une garde robe de la ville à la scène, Paris-Musées, 2017

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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