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Catégorie : Emulateurs-Simulateurs-Consoles
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Saut à la perche

 
 
 
Saut à la perche
Description de cette image, également commentée ci-après
Perchiste avant le retourné.
Caractéristiques
Catégorie Sauts
Genre M/F
Surface Piste extérieure et couverte
Apparition JO Hommes : 1896
Femmes : 2000
Records masculins
Record du monde 6,18 m :
Armand Duplantis (2020)
Record du monde en salle 6,18 m :
Armand Duplantis (2020)
Record olympique 6,03 m :
Thiago Braz da Silva (2016)
Records féminins
Record du monde 5,06 m :
Yelena Isinbayeva (2009)
Record du monde en salle 5,03 m :
Jennifer Suhr (2016)
Record olympique 5,05 m :
Yelena Isinbayeva (2008)
Champions en titre
Jeux olympiques  Armand Duplantis (2021)
 Katie Nageotte (2021)
Championnats du monde  Sam Kendricks (2019)
 Anzhelika Sidorova (2019)
Champ. du monde en salle  Renaud Lavillenie (2018)
 Sandi Morris (2018)
Illustration en noir et blanc d'une épreuve de saut à la perche en 1861 en Angleterre.
Illustration d'une épreuve de saut à la perche en 1861, en Angleterre.

Le saut à la perche est une épreuve d'athlétisme faisant partie des sauts. Elle consiste, après avoir effectué une course d'élan d'une cinquantaine de mètres, à s'aider d'une perche souple pour franchir sans la faire tomber une barre horizontale placée à plusieurs mètres de hauteur. C'est la huitième épreuve du décathlon.

Le saut à la perche de haut niveau nécessite les quatre qualités de l'athlétisme : la rapidité sur la course d'élan, la force pour appuyer sur la perche, la souplesse pour effectuer les mouvements en l'air et la qualité de pied au moment de l'impulsion1.

Pour sauter à la perche, deux techniques existent : la technique russe et la technique française, qui rendent les sauts différents mais qui ont toutes deux fait leurs preuves. Dans ces deux techniques, le choix de la perche est très important ; ces dernières sont faites en fibre de verre et en fibre de carbone et peuvent se plier, cependant, cela n'a pas toujours été le cas. Lors de son invention dans la Grèce antique et dans d'autres régions du monde, elles étaient en bois et ne pliaient pas.

La spécialité a longtemps été dominée, dans les années 1950 et 1960, par les perchistes américains, notamment Cornelius WarmerdamBrian SternbergBob Richards ou Bob Seagren. Dans les années 1980, des athlètes européens, parmi lesquels figurent le Français Thierry Vigneron ou les ex-Soviétiques Maksim Tarasov et Rodion Gataullin, confèrent une nouvelle dimension technique au saut à la perche. L'Ukrainien Sergueï Bubka, premier homme à franchir la barre des six mètres et détenteur du record du monde pendant presque 30 ans, est sans conteste le sauteur à la perche le plus emblématique de la discipline. Il établit trente-cinq records du monde du milieu des années 1980 au milieu des années 1990. Dans les années 2010, la discipline est dominée, entre autres, par le Français Renaud Lavillenie, détenteur durant près de six ans du record du monde et l'Américain Sam Kendricks, double champion du monde. À partir des années 2020, le saut à la perche est mené par le Suédois Armand "Mondo" Duplantis, détenteur du record du monde en 2020 avec un saut à 6,18 m. Côté féminin, la Russe Yelena Isinbayeva, qui a battu vingt-huit records du monde2 ainsi que les Américaines Jennifer Suhr et Sandi Morris sont les seules perchistes à avoir passé les 5 mètres.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

On trouve trace de la technique dans la Grèce antique, où le saut à la perche est utilisé comme moyen de locomotion pour traverser des ruisseaux, franchir une haie ou échapper à des bêtes sauvages à l'aide de longs morceaux de bois rigides3. La mythologie rapporte la légende du roi Pylos de Grèce qui aurait franchi une crevasse à l'aide d'une longue canne pour échapper à un taureau4. Vers le iie siècle de notre ère, des soldats du Nord de l'Angleterre et de l'Écosse utilisent de longues lances préparées pour traverser différents obstacles4. Le saut à la perche apparaît lors des anciens jeux irlandais des Tailteann Games vers 550 av. J.-C., sous la forme d'un saut en longueur4, on rapporte aussi que les Crétois sautaient eux aussi au-dessus de taureaux5. Cette pratique est par ailleurs utilisée dans l'antiquité comme élément militaire pendant les sièges de châteaux ou encore afin de couvrir un maximum de distance en un minimum de temps6. Au xviiie siècle apparaît aux Pays-Bas le Fierljeppen, jeu consistant à franchir une rivière au moyen d'une longue perche de six à huit mètres4.

Cependant, entre le saut à la perche moderne et celui qui consiste à passer par-dessus une rivière, il existe des différences notables. Tout d'abord, la perche étant rigide, l'impulsion ne devait pas être dirigée vers l'avant au risque de briser la perche, le saut ne devait pas aller très haut, la réception sur le sol n'étant pas facile, le perchiste devait également appuyer avec son bras supérieur vers le sol pour ne pas casser sa perche.

Une discipline gymnique[modifier | modifier le code]

Irving Baxter, champion olympique de saut à la perche en 1900 (3,30 m).

Le saut à la perche n'a pas toujours été un sport où le but était d'aller haut. À l'instar de son ancêtre, lorsque cette discipline fut pratiquée en tant que sport, le but était de faire un saut propre et beau à regarder en passant au-dessus d'une barre située à une faible hauteur. Ainsi, vers 1775 en Allemagne, des éducateurs (dont J.C.F GutsMuths) intègrent le saut à la perche dans le répertoire des épreuves gymniques 7 mais la discipline reste interdite aux femmes en raison de sa dangerosité. Les meilleurs sauts se situent alors autour des 2,50 mètres8. Au milieu du xixe siècle, des membres du Cricket Club d'Ulverston, dans le Lancashire, mettent en place la première forme de la discipline : le « running pole leaping », littéralement le bond à la perche avec élan9. Les perches de l'époque sont alors des mâts extrêmement rigides en frêne, chêne ou merisier ; les premiers adeptes franchissent néanmoins rapidement la hauteur de trois mètres.

La discipline prend son essor en Angleterre et aux États-Unis vers la fin du xixe siècle : le saut à la perche est intégré au programme des championnats d'Angleterre d'athlétisme en 1866 et les premiers records sont enregistrés dès l'année suivante. L'épreuve fait partie des championnats des États-Unis en 18774, la réception se fait alors dans du sable et les sauteurs retombent debout pour éviter les blessures. Les variantes demeurent différentes des deux côtés de l'Atlantique : au Royaume-Uni, le sauteur est autorisé à effectuer un déplacement des mains à la manière du grimper à la corde6. En 1889, l'Amateur Athletic Union édicte l'un des premiers principes importants du saut à la perche moderne : « aucun compétiteur ne doit pendant le saut, déplacer l'une de ses mains, vers le haut, le long de la perche, quand il quitte le sol10 ». En 1892, à la Croix-Catelan de Paris, l'épreuve figure pour la première fois au programme des Championnats de France d'athlétisme, le stadiste Maurice Rousseaux s'imposant avec un saut à 2,41 mètres11.

Un sport olympique[modifier | modifier le code]

Photo représentant un athlète sautant à la perche lors du concours des Jeux olympiques d'été de 1904
Le concours du saut à la perche aux Jeux olympiques de 1904.

Alors que les compétitions de saut à la perche se multiplient en Europe et aux États-Unis, le baron Pierre de Coubertin décide d'intégrer la discipline aux premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, en 1896. L'Américain William Hoyt l'emporte avec un saut à 3,30 mètres12. La technique évolue peu à peu, le butoir est créé en 1900 sous la forme d'un trou creusé au sol, puis en encastrant ensuite un boîtier en bois. La réception se fait désormais sur un tapis et les premières perches en bambou, qui apparaissent dès les Jeux olympiques de 190013, sont plus légères et plus flexibles que leurs ancêtres9. Les meilleurs spécialistes de l'époque sont l'Américain Norman Dole, ou encore le Français Fernand Gonder, auteur d'un saut de 3,74 mètres et vainqueur des Jeux olympiques intercalaires de 1906. L'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF), créée quelques années avant la Première Guerre mondiale, commence à recenser les premiers records de la discipline : ils sont américains et norvégiens car les meilleurs sauteurs européens ont été tués, blessés ou choqués par la guerre.

L'Américain Marc Wright est le premier homme à franchir la barre des quatre mètres, le  à Cambridge (4,02 mètres). Mis à part Charles Hoff et Pentti Nikula, le record du monde de la discipline reste américain jusqu'en 1969. Les meilleurs perchistes se nomment alors Lee Barnes et Sabin Carr, vainqueurs des Jeux olympiques de 1924 et 1928 ou encore Earle Meadows, champion olympique à Berlin en 1936 et auteur d'un record du monde à 4,54 mètres en 1937. L'Américain Cornelius Warmerdam, surnommé « Dutch » en raison de ses origines5, considéré comme le premier grand champion du saut à la perche14, fait passer le record du monde de 4,60 mètres à 4,77 mètres entre 1940 et 19429 ; cette dernière marque reste inégalée durant près de quinze ans. Il est l'un des derniers utilisateurs de la perche en bambou.

La révolution matérielle[modifier | modifier le code]

Photo montrant Brian Sternberg en train de passer au-dessus de la barre
Brian Sternberg est l'un des premiers utilisateurs de la perche en fibre de verre. Il franchit la barre des cinq mètres en 1963.

Alors que les perches en aluminium sont testées en compétition depuis 1943, des engins plus solides, faits notamment en alliage de cuivre et d'aluminium, sont introduits aux États-Unis au début des années 1950, afin de favoriser la flexibilité de la perche. Dans le même temps, les premiers matériaux en fibre de verre sont mis en place mais la plupart des compétiteurs utilisent toujours des perches en aluminium, à l'image de l'Américain Bob Richards, double vainqueur des Jeux olympiques de 1956 et 1960. Les perches en fibre de carbone, développées par la NASA pour son programme spatial15, permettent à l'Américain George Davies d'établir un nouveau record du monde avec 4,83 m en 19619 et à son compatriote Brian Sternberg de franchir pour la première fois la barre des cinq mètres à Philadelphie le . Avec la montée en hauteur, l'atterrissage sur un tapis en mousse se généralise et est officiel dès 19605.

La « Fiber-glass » se généralise au milieu des années 1960 et connaît une émulation dans les campus universitaires américains. Avec Fred Hansen, champion olympique en 1964, John Pennel fait progresser significativement la discipline en faisant passer le record du monde de 5,05 mètres en 1963 à 5,44 mètres en 19696Bob Seagren signe quant à lui quatre records du monde et remporte les Jeux olympiques de 1968. Le début des années 1970 marque le retour des perchistes européens : l'Allemand de l'Est Wolfgang Nordwig, vainqueur de trois titres continentaux consécutifs et champion olympique à Munich, porte le record du monde à 5,46 mètres, le Suédois Kjell Isaksson devient quant à lui, en 1972, le premier athlète à franchir la barre des 5,50 mètres, près de dix ans après Brian Sternberg. Dave Roberts (5,65 mètres en 1975) et Earl Bell (5,67 mètres en 1976) sont les derniers américains à faire progresser le record du monde du saut à la perche.

La discipline prend alors son essor en Europe avec la rivalité franco-russo-polonaise opposant notamment les perchistes Thierry Vigneron, quintuple recordman du monde, Władysław Kozakiewicz, champion olympique en 1980, ou Vladimir Polyakov, auteur de 5,81 mètres en 19816. Les années 1980 coïncident avec le début de la domination du Soviétique Sergueï Bubka qui devient le  à Paris le premier perchiste à franchir la barre des six mètres16. Vainqueur de six Championnats du monde d'athlétisme entre 1983 et 1997, il marque considérablement la discipline en établissant trente-cinq records du monde entre 1984 et 1994 (17 fois en extérieur et 18 fois en salle)17. Selon son entraîneur, Vitaly Petrov, qui a aussi entraîné Yelena Isinbayeva, Bubka aurait effectué des sauts au-dessus de fils à 6,25 mètres, qui ne furent pas filmés18. Parmi les autres perchistes de renom s'illustrant dans les années 1980 et 1990, figurent notamment Maksim TarasovRodion GataullinDmitri MarkovOkkert Brits ou encore Jean Galfione. Aujourd'hui, la perche connait une densification progressive avec l'apparition ou la réapparition de certains pays au haut niveau mondial, Cuba avec Lazaro Borges, vice-champion du monde en 2011, le Brésil avec Fabiana Murer, championne du monde en 2011 et 2010 en salle, ou la Pologne avec notamment Pawel WojciechowskiAnna Rogowska et Łukasz Michalski19.

Le saut à la perche féminin, très médiatisé par la multiplicité des records battus, fait sa première apparition officielle lors des championnats du monde de Séville, en 1999. L'Australienne Emma George et l'Américaine Stacy Dragila font figure de précurseurs dans cette nouvelle discipline. Désormais, La Russe Yelena Isinbayeva semble prendre la même trajectoire que Sergueï Bubka en étant la seule athlète féminine à avoir franchi la barre des cinq mètres. Cette dernière perd néanmoins sa suprématie en 2009 et laisse le soin aux polonaises Rogowska et Pyrek ainsi qu'à la brésilienne Murer de s'approprier les titres de ces Jeux20. Néanmoins, Isinbayeva revient et reprend cette suprématie début 2012 en signant un record du monde en salle avec 5,01 m réalisés à Stockholm pour le XL Galan2 alors qu'elle avait changé d'entraineur pour revenir vers Yevgeniy Trofimov après avoir été entraîné par Vitaly Petrov21.

Depuis le début de la décennie, le saut à la perche s'exporte en dehors du stade. Les meetings de rue, Streets Vaults en anglais, ou même parfois de plage, sont de plus en plus nombreux22. Si les mêmes règles qu'en grande compétition sont observées, les performances ne sont pas toujours homologués, notamment, en raison de la matière dont est faite la piste ; on notera pour l'exemple les 5,91 m de Paweł Wojciechowski à Szczecin qui auraient constitué un record de Pologne si l'IAAF avait homologué la performance23. Ces meetings spectaculaires sont appréciés et popularisent la discipline puisqu'il n'est ainsi plus nécessaire de se rendre dans un stade pour voir un concours24.

Étapes d'un saut[modifier | modifier le code]

Chaque athlète a sa technique qui lui est propre en fonction de son gabarit, de sa taille, de sa course et de son mental. Cependant, il existe de nombreux points communs entre ces styles, qui sont les bases du saut à la perche.

Prises de marques et course d'élan[modifier | modifier le code]

Photo d’un sauteur lors de sa prise d’élan
La prise d'élan.

Pour que la perche s'enfonce dans le butoir au moment où le perchiste donne son impulsion, il est nécessaire d'avoir une marque précise, prise en mètres puis en pieds (pointure du sauteur). Il faut également une course d'élan où le sauteur a le temps d'accélérer pour pouvoir transmettre le plus d'énergie possible à la perche. En général, une course d'élan de sauteur professionnel varie de 35 à 45 mètres ; les sauteurs parlent en foulées, de 14 à 20 pour l'élite25Renaud Lavillenie, par exemple, avait effectué vingt foulées d'élan lorsqu'il a franchi 6,01 mètres26. Une prise de marque incorrecte peut amener au « refus », le sauteur s'élance mais voyant qu'il est trop loin, il freine et est obligé de recourir immédiatement sinon l'essai est considéré comme raté.

La course d'élan peut démarrer soit par un départ lancé léger, soit en partant directement de sa marque25. La course d'élan débute souvent par un appui solide et grand, le sauteur essaie alors de monter en fréquence25. Lors de cette course, la perche que le sauteur tient à la verticale doit progressivement s'abaisser pour pouvoir être placée dans le butoir. Une perche de haut niveau masculin prise au bout pèse 20 kilos27,Note 1, elle gênerait donc le sauteur dans sa course si elle était tenue à horizontale car elle entraînerait ses épaules vers l'avant, l'empêchant alors de mener une course stable nécessaire à une bonne impulsion. Si le perchiste est mal placé et qu'il ne saute pas, il peut recommencer sa course à la condition de ne pas dépasser la ligne blanche matérialisée sur le tapis et le bout du butoir, perche comprise.

Le perchistes droitiers tiennent la perche à leur droite et inversement.

Impulsion et flexion de la perche[modifier | modifier le code]

L'impulsion de la jambe gauche28 est primordiale dans le saut à la perche : elle influe sur le reste du saut car il faut qu'elle soit dirigée vers une direction précise qui diffère entre chaque athlète. L'impulsion doit être dirigée vers l'avant et vers le haut : plus un sauteur court vite, plus son impulsion doit se faire vers le haut et plus il est fort, plus il doit la diriger vers l'avant. Un perchiste « équilibré » doit donc courir vite mais être fort dans son action de bras. Il doit également avoir un présenté axé, au risque soit de rater le butoir et de se blesser, soit de passer la barre d'un côté ou de l'autre par rapport au butoir et donc de gaspiller de l'énergie pouvant être utilisée pour aller plus haut18. Le mental est également important : un athlète qui ne veut pas impulser correctement, ou qui n'a pas la motivation suffisante, n'appuiera pas assez et ratera son saut ; la détermination est donc primordiale.

Photo montrant la flexion de la perche lors d’un saut.
Flexion de la perche.

La flexion de la perche résulte de l'accumulation d'énergie liée à la vitesse horizontale du sauteur et de son impulsion ainsi que de l'angle dans lequel le sauteur est placé29. Lorsque la perche renvoie cette énergie (lorsque le sauteur ne lui en donne plus), elle se détend rapidement, catapultant le sauteur si celui-ci est dans une bonne position18. En raison des flexions impressionnantes des grands sauteurs, la pensée populaire induit, à tort, qu'un saut réussi passe par une bonne flexion. La perche peut plier pour deux raisons principales : si le sauteur a les épaules vers l'avant, il saute au moment de l'impulsion et il appuie sur sa perche, et dans ce cas, le saut est bon, voire réussi ; la seconde possibilité est une erreur qui peut être dangereuse : si le sauteur met les épaules vers l'arrière, se laisse embarquer par la vitesse de sa course et n'appuie pas, il risque alors d'être projeté vers une direction quelconque, mais plus souvent vers la piste, ce que les sauteurs appellent un « retour piste ». Ce « retour piste » est très dangereux, il peut provoquer fractures du coccyx, des hanches ou des lombaires, entraînant une paralysie des jambes, et c'est pour cette raison que toute perche a un écriteau de rappel du danger collé sur elle.

Lors de la flexion, le bassin du sauteur doit monter légèrement puis monter en ligne droite vers la barre. Il serait logique de penser que la taille du sauteur aide le sauteur à aller plus haut, mais sur quatorze études différentes, seules deux l'ont pointée comme un facteur positif29. La rigidité de la perche est une qualité importante du saut : plus une perche est rigide, plus le saut ira haut, cependant il faut que le sauteur puisse plier une telle perche29 aidé par la vitesse horizontale accumulée par ce dernier, elle est même un paramètre important du saut29.

Retourné et franchissement de la barre[modifier | modifier le code]

Photo d’une perchiste en train d’enrouler la barre.
Une perchiste avant « l'enroulé » de la barre.

Une fois en l'air, le perchiste devient un gymnaste et doit rapidement grouper les jambes puis appuyer sur la perche pour se retourner. Ce retourné s'effectue autour de la main supérieure30, le perchiste doit mettre en extension son bras30. En l'air, il n'a pas de repère et doit utiliser ses sensations pour se placer correctement. Ce placement doit être le meilleur possible car il détermine l'énergie que va renvoyer la perche dans la bonne direction. La gymnastique intervient car seul un sauteur dont les mouvements ne sont pas excessifs peut être correctement « catapulté » par la perche. Malgré son importance, cette phase ne permet pas de gagner en hauteur, elle n'intervient que dans l'utilisation de l'énergie stockée dans la perche. Après avoir été catapulté au-dessus de la barre, le sauteur « l'enroule », ce qui peut lui permettre de passer une barre même s'il était mal placé30.

Le retourné est nécessaire au franchissement correct de la barre. Pour « l'enrouler » correctement, le sauteur doit pouvoir apercevoir la barre et doit donc se retourner pour être dans le bon sens. Le renversé est également utile du fait qu'une fois retourné, le sauteur peut continuer l'action de bras entamée lors de la flexion et du renversé et lui permet de créer le différentiel nécessaire au franchissement de la barre s'il est positifNote 2. Combler le différentiel est une action qui peut être effectuée soit par l'action de bras lors du retourné, méthode utilisée principalement dans la technique française ou par la récupération de la vitesse transmise à la perche, méthode utilisée principalement dans la technique russe. Il est possible que le différentiel soit très important, auquel cas les deux méthodes doivent être employées.

Matériel[modifier | modifier le code]

Le matériel nécessaire pour pratiquer le saut à la perche est simple. Cependant, comme dans les autres sports, il a évolué pour permettre d'améliorer la performance.

Choix de la perche[modifier | modifier le code]

Photo représentant une dizaine de perches au premier plan
Le choix de la perche s'avère primordial lors d'une compétition.

La perche est une longue canne dont la matière a varié au fil des siècles mais qui est maintenant en fibre de verre et en fibre de carbone. Le bois, l'aluminium et le fer ont été utilisés, cependant les perches faites dans ces matériaux étaient très rigides et ne pliaient que difficilement15.

La taille d'une perche varie de trois mètres pour les débutants à près de cinq mètres pour les seniors (la règlementation n'en limite ni la longueur ni la largeur). Sa rigidité dépend de sa taille, de son diamètre et du matériau utilisé mais la flexibilité s'opère en grande partie par le travail de levier effectué par le perchiste au moment du saut. La longueur et la rigidité sont les deux critères qui influent sur le choix d'une perche. Ces deux critères sont parfois notés sur la perche de cette façon : 4,60/77 ; ce qui indique que la perche mesure 4,60 mètres et peut renvoyer jusqu'à 77 kilogrammes.

La perche doit être adaptée au sauteur et à la hauteur à laquelle il veut sauter sinon il risque soit d'avancer trop et de toucher la barre en montant, soit de ne pas assez avancer et de retomber sur la barre en redescendant. Le choix d'une bonne perche influe sur 50 % de la performance31.

Le choix de la perche varie en fonction des conditions climatiques. Le vent de côté peut entraîner la perche lors de la course, déséquilibrant le sauteur. Si le vent est de face, le sauteur, qui ira moins vite et donnera moins d'énergie à la perche, doit choisir une perche plus souple ou aller plus vite. Enfin, si le vent est de dos, il peut faire accélérer le sauteur et le gêner dans ses marques : ce dernier se retrouve trop près et ne peut plus transmettre correctement l'énergie à la perche. Dans tous les cas, le vent est un élément gênant et redouté des perchistes.

La pluie rend la perche plus glissante et oblige alors les sauteurs à mettre beaucoup de strap ou de magnésie. Elle peut déconcentrer le sauteur lors de son saut, le gêner dans sa course et peut aussi être à l'origine de mauvais appuis. Le sauteur se retrouve alors trop loin et ne peut sauter correctement. L'orientation du soleil, si ce dernier est de face, peut également gêner le sauteur dans sa course.

Le tapis et la piste d'élan[modifier | modifier le code]

Le tapis, la piste d'élan, les poteaux et la barre sont réglementés : les avancées du tapis font deux mètres et le tapis cinq mètres sur cinq mètres32. Les poteaux doivent pouvoir reculer de 80 centimètres par rapport à ligne blanche sur le tapis. Anciennement, ils mesuraient six mètres mais l'ascension de Sergueï Bubka a obligé les entreprises à créer de nouveaux poteaux plus hauts de 30 centimètres33. La distance entre les montants qui supportent la barre est comprise entre 4,30 mètres et 4,37 mètres34. Le butoir fait 20 centimètres de profondeur, à prendre en compte lors de la prise de levier, et un mètre de longueur jusqu'à son fond. Il est recouvert de tôle métallique12. La piste utilisée pour la course d'élan n'a pas de limite maximum mais elle mesure au minimum 40 mètres pour les compétitions internationales34. La barre, d'un diamètre compris entre 29 et 31 millimètres, est de section cylindrique, d’une longueur de 4,48 mètres à 4,52 mètres et pèse moins de 2,25 kilogrammes34. Les taquets qui la supportent ne doivent porter ni encoche ni rainure et ne doivent pas dépasser de plus de 55 millimètres le plan des montants34.

Les autres accessoires[modifier | modifier le code]

Certains accessoires ou produits sont nécessaires pour une meilleure prise de la perche ou pour son transport. En effet, le perchiste dont les mains glissent met du « strap » ou applique de la magnésie sur ses mains. Depuis le , l'IAAF a durci ses règles et a interdit l'enroulement de trop de strap qui crée un bourrelet évitant aux mains de descendre sous ce bourrelet35. L'étui permet le transport des perches en voiture ou en avion. Le transport des perches ne se fait qu'en voiture ou qu'en avion car elles ne peuvent pas rentrer dans un train. D'autre part, seuls les plus grands avions acceptent les étuis. Renaud Lavillenie, par exemple, est obligé d'avoir des perches à la fois à l'INSEP et chez lui, à Clermont-Ferrand36.

Réglementation du concours[modifier | modifier le code]

Photo large plan montrant une perchiste en pleine ascension. Des officiels sont au premier plan, la sauteuse se situe au second plan et on aperçoit le public au troisième plan.
Officiels présents lors d'un saut en compétition.

Un concours de saut à la perche se déroule de la même façon qu'un concours de saut en hauteur37 : il commence à une hauteur définie variant selon le niveau ; chaque athlète commence à la hauteur voulue pourvu qu'elle soit supérieure ou égale à la hauteur définie précédemment37. Chaque sauteur a trois essais par hauteur et, s'il la franchit, en obtient trois nouveaux pour la hauteur suivante, sinon il est éliminé et sa performance est la dernière hauteur franchieNote 3. La barre monte de cinq centimètres en cinq centimètres ou de dix centimètres en dix centimètres et ne peut pas redescendre. Un concurrent peut faire l'impasse sur une hauteur à n'importe quel essai pour se reposer ou pour une raison stratégique mais il n'a droit qu'à deux échecs successifs. Par exemple s'il fait l'impasse après son second essai, il ne lui en reste plus qu'un à la hauteur suivante. Une autre règle définie depuis 1889 impose au sauteur de ne pas changer la position de ses mains sur sa perche pendant le saut, lui interdisant de monter à son sommet comme il le ferait avec une corde37.

Les concurrents sont classés selon la hauteur de la dernière barre franchie. En cas d'égalité, ils sont départagés en premier lieu par le nombre d'essais à cette hauteur, en second lieu par le nombre total d'échecs durant le concours. Les ex æquo subsistants ne sont départagés que s'il s'agit de la première place. On procède alors à un barrage selon le procédé suivant : les concurrents ont droit à un essai par barre, en commençant par celle suivant la dernière hauteur franchie ; si tous échouent, on la baisse de 5 cm (seul cas où elle peut descendre), si plusieurs réussissent on la monte de 5 cm, et ce jusqu'à ce qu'un seul concurrent franchisse une barre.

Le sauteur a une minute pour s'élancer, deux s'il est seul ou s'ils sont deux à cette hauteur, et cinq s'il est le dernier concurrent en lice34. Si le sauteur interrompt sa course d'élan et ne franchit pas la ligne blanche ni le bout du butoir, il peut tenter une nouvelle course d'élan, sans bénéficier de temps supplémentaire et doit s'élancer avant le temps imparti38. La ligne blanche du tapis correspond au bout du butoir et au niveau zéro des poteaux. C'est sur cette ligne qu'est mesurée la hauteur de la barre38.

Les concours sont arbitrés par des officiels qualifiés. L'essai est manqué si l'athlète a un contact au-delà de la ligne d'appel sans avoir sauté. L'essai n'est valide que si la barre repose toujours sur les taquets à l'issue du saut. Il est également interdit au sauteur de toucher la barre avec les mains. L'un des sauts de Jean Galfione lors des JO d'Atlanta a été invalidé pour cette raison Si l'essai est validé, le juge lève un drapeau blanc. Si l'essai est raté ou que le temps imparti est écoulé, le juge lève un drapeau rouge. Dans ce dernier cas, un drapeau jaune a auparavant été levé lorsqu'il ne restait que quinze secondes39. En 2001, la longueur des taquets a été réduite de 7 à 5 centimètres, rendant le franchissement de la barre plus délicat.

Perches[modifier | modifier le code]

Le règlement ne limite ni la longueur, ni la largeur, ni les matériaux de la perche, mais elle doit être lisse. On peut l'enrouler de ruban adhésif, mais il doit être uniforme et ne pas former de bourrelet40.

Technique de saut[modifier | modifier le code]

Chaque sauteur a une technique qui lui est propre et qui s'appuie sur ses points forts. Un athlète qui court lentement peut compenser par sa force et son mental et inversement. De plus, le saut à la perche étant l'une des épreuves de l'athlétisme les plus étudiées41, chaque athlète peut se retrouver dans l'un des styles des autres perchistes.

Technique russe et technique française[modifier | modifier le code]

Photo de Romain Mesnil lors sa prise d’élan.
Romain Mesnil avant un saut.

Il existe différentes écoles de saut à la perche qu'un œil avisé peut reconnaître. La différence primordiale est celle de l'intention : le sauteur qui pratique la technique française aura tendance à attaquer son saut alors que celui qui pratique la technique russe voudra se placer dans la continuité de son saut. La technique russe et la technique française ont des variantes en fonction de la morphologie du sauteur. Ces deux techniques ont été promues dans leurs pays respectifs, ceux-ci étant en général des bons pays dans la discipline, et ont été nommées par leur origine. Un exemple de technique à la française est le perchiste Romain Mesnil, celui de la technique russe est le « tsar » Sergueï Bubka42, longtemps recordman du monde (en plein air) avec 6,14 mètres.

La technique russe[modifier | modifier le code]

Un perchiste en position de flexion utilisant la technique russe.
Une flexion avec la technique russe.

La technique russe, illustrée par Sergueï BubkaYelena Isinbayeva et Steven Hooker42, consiste à se laisser porter par la vitesse afin de se placer sous la perche ; à ce moment, le bras gauche subit plus qu'il n'agit par une rétropulsion27. De plus, le retourné, dans cette technique, n'est effectué que parce que le bassin va plus vite que les épaules27Sergueï Bubka maîtrisait cette technique ; en effet, il courait le 100 m en seulement 10 s 60. Cette technique ne nécessite pas une très grosse perche, ce qui explique que Bubka n'avait besoin que d'une perche de 5,20 mètres au maximum. L'impulsion diffère aussi : Vitaly Petrov, l'entraîneur de Sergueï Bubka, dit qu'une bonne impulsion s'écoute et ne se regarde pas ; il faut qu'elle soit légèrement en arrière et la perche ne doit toucher le butoir qu'une fois le sauteur en l'air42. La technique russe prône d'abord une fluidité dans le mouvement et une conservation d'énergie lors du décollage en mettant en tension la chaîne postérieure42.

La technique française[modifier | modifier le code]

La technique française, style répandu en France, adoptée par exemple par Georges Martin42, l'entraîneur de Romain Mesnil et de Damiel Dossevi, est caractéristique : le bras gauche est très important car il appuie sur la perche pour lui donner un supplément d'énergie pendant le saut. L'impulsion se fait légèrement vers l'avant42. Lors de la flexion, le perchiste est donc acteur du saut, il appuie vers l'avant avec son bras pour faire avancer la perche, puis vers le sol pour élever son bassin et se retourner42. Cette technique nécessite une perche plus dure qui supporte plus d'énergie et une flexion supérieure à celle de la technique russe42, donc nécessairement plus lourde.

Les erreurs lors du saut[modifier | modifier le code]

Le saut à la perche est un sport où le saut parfait n'existe pas : personne ne peut doser exactement la quantité d'énergie optimale qui lui permet d'être renvoyé parfaitement par la perche, ni avoir l'angle exact de placement. Les erreurs les plus communes sont différentes en fonction des deux techniques. Cependant, certaines sont communes, comme le fait de mettre les épaules en arrière, de se laisser placer par la perche dans la flexion, de vouloir charger la perche vers le haut ou vers l'avant. Ces erreurs sont très dangereuses et peuvent conduire à tous types de blessures, dues à une mauvaise réception en dehors du tapis ou par la perche, les cas les plus sérieux sont des traumatismes crâniens, la paralysie ou même la mort43,44. D'autres, moins graves, conduisent vers l'échec, comme une vitesse trop faible ou trop forte, une course en fréquence ou une course avec de grandes foulées sans fréquence, l'absence de retourné, un piqué trop approximatif ou un saut du mauvais côté de la perche45. Certaines erreurs n'ont parfois aucune conséquence mais pourraient en avoir, tel un saut désaxé, une impulsion mal dosée, trop vers l'avant ou trop vers l'arrière45. Pour assurer la sécurité du saut l'important est de toujours tenir fermement la perche des deux mains jusqu'au franchissement de la barre. En effet c'est seulement de cette façon qu'il est possible de contrôler le « retour-piste » ou une réception sur les pieds en dehors du tapis.

Le saut à la perche chez les femmes et les enfants[modifier | modifier le code]

Photo d’un perchiste au moment de l’impulsion
Une femme perchiste.

Le saut à la perche junior[modifier | modifier le code]

Le saut à la perche, pour être pratiqué à haut niveau, nécessite de bonnes qualités athlétiques ; cependant, c'est avant tout une technique, qui peut être apprise à partir de 14 ans. Les enfants sont souvent initiés à ce sport dans les clubs ; le triple sauteur Teddy Tamgho a par exemple pratiqué la discipline dans son club46. D’après Georges Martin, les meilleurs jeunes peuvent atteindre les 5 mètres dès la catégorie junior, s'ils sautent avec la technique française, les bases techniques de cette méthode permettant d'aller plus haut qu'avec la technique russe27. Une bonne pratique du saut à la perche nécessite une longue préparation gestuelle ; et l'apprentissage tardif n'est pas une bonne solution si le talent inné de l'athlète est faible.

Le saut à la perche féminin[modifier | modifier le code]

Le saut à la perche féminin est porté sous les feux des médias depuis peu de temps[Quand ?]. Les femmes ont été au début écartées de cette épreuve à cause de sa difficulté physique, mais elles ont rattrapé leur retard. Le saut à la perche féminin est inscrit aux Jeux olympiques d'été depuis 2000Romain Mesnil pense que les femmes peuvent espérer sauter 5,30 mètres47 et cet avis est partagé par plusieurs autres spécialistes du saut à la perche, tels Vitaly Petrov. L'évolution technique est très rapide et l'homologation des premiers records a attiré l'attention sur le saut à la perche féminin. Selon Vitaly Petrov, il existe actuellement des différences techniques mais ces dernières devraient s'estomper au fil du temps et les filles rattraper leur retard technique48. Cependant, les sauts féminins n'iront jamais aussi haut que ceux des hommes de par les différences morphologiques avec ces derniers qui empêchent les femmes d'être aussi fortes que les hommes et de courir aussi vite qu'eux48. Les femmes compensent ce manque par une moindre dépense d'énergie et en étant plus précises et plus rapides dans leurs mouvements48. Les points forts des femmes sont les mêmes que ceux des hommes selon Petrov : la vitesse, la coordination, la souplesse et une force particulière48. Selon Petrov toujours, les femmes ont plus de chances de se blesser que les hommes, cependant ce point de vue n'est pas partagé par tous ; Czigon défend le fait que les femmes et les hommes ont les mêmes types de blessures48.

Blessures et dopage[modifier | modifier le code]

Le perchiste peut être soumis à différents types de blessures. Les plus courantes sont liées à une faute lors du saut et sont les mêmes que celles des autres sauts : tendinitecrampesentorse du poignet ou de la chevillecontracture, élongation musculaire, déchirement musculaire ou plus rarement fracture, rupture musculaire, traumatismes divers. L'action de courir régulièrement avec une perche, peut entraîner des tassements ou des problèmes de pieds49. Certaines blessures sont impressionnantes comme celle d'Alain Andji, qui s'est troué la cuisse gauche avec sa perche50. En saut à la perche, les situations dangereuses ne manquent pas avec par exemple une perche qui casse, un choc violent au décollage ou une réception mal assurée51.

Les cas de dopage révélés en saut à la perche sont moins nombreux que dans d'autres disciplines de l'athlétisme, tel que le 100 mètres ; malgré cela, citons Giuseppe Gibilisco qui a été soupçonné de dopage à la suite de l'arrestation de son médecin impliqué dans l'affaire « Oil for Drugs » concernant le cyclisme52. Le Tribunal arbitral du sport l'a finalement blanchi après que le Comité national olympique italien l'eut déclaré coupable à la suite d'interrogatoire, notamment53. Chez les femmes, plus récemment, la sud-coréenne Lim Eun-ji, laquelle détient le record national avec 4,35 m, a été suspendue 3 mois54.

Vocabulaire[modifier | modifier le code]

Photo d’un perchiste juste après l’enroulé de la barre
Un perchiste juste après avoir « enroulé la barre ».

Voici une liste de termes ou expressions spécifiques relatifs au saut à la perche :

  • barre : barre transversale aux poteaux que les perchistes doivent franchir ;
  • butoir (ou bac d'appel) : trou aux parois métallisées dans lequel la perche doit rentrer ;
  • enrouler la barre : expression utilisée pour définir le moment où le sauteur esquive la barre ;
  • flexion : moment où la perche plie ;
  • groupé : moment où le sauteur replie ses jambes pour préparer le renversé ;
  • levier : longueur entre le bouchon de la perche et la main supérieure du perchiste, plus il est important, plus la perche pliera facilement ;
  • mettre du bras : expression qui signifie appuyer sur la perche ;
  • perche : grande canne faite de fibre de verre et de fibre de carbone ;
  • piqué : action qu'effectue le sauteur lorsqu'il place sa perche dans le butoir ;
  • présenté : action qu'effectue le sauteur et qui consiste à faire descendre le bouchon de la perche en dessous de son bassin pour le planter plus facilement dans le butoir ;
  • refus : expression utilisée pour qualifier une course où le sauteur s'élance, freine puis ne saute pas ou traverse le tapis en courant ;
  • renversé : action qu'effectue le sauteur pour faire monter son bassin au-dessus de ses épaules ;
  • retourné : action qu'effectue le perchiste lorsque la perche le renvoie pour pouvoir continuer son action de bras et enrouler correctement la barre ;
  • retour piste : expression utilisée pour qualifier un saut où le sauteur est renvoyé sur la piste après la flexion ;
  • strap : ruban adhésif enroulé autour de la perche pour que les mains du perchiste ne glissent pas pendant le saut.

Records[modifier | modifier le code]

Records du monde[modifier | modifier le code]

Photo du Français Renaud Lavillenie après avoir franchi la barre qui lui assure la victoire aux championnats d'Europe de Barcelone.
Le Français Renaud Lavillenie, détenteur du record du monde entre 2014 et 2020.

Le record du monde masculin est actuellement détenu par Armand Duplantis avec 6,18 mètres. Le record du monde féminin est la propriété de la Russe Yelena Isinbayeva en extérieur avec 5,06 mètres et de l'Américaine Jennifer Suhr en salle avec 5,03 mètres.

Les premiers records du monde masculins ont été enregistrés en 1912, date de la création de l'IAAF. La conquête de la hauteur a été longue, le premier homme à cinq mètres étant Brian Sternberg, en 1963, soit près de cinquante-et-un ans après la barre des quatre mètres réalisée par Marc Wright. Les nouveaux matériaux ont fait progresser la discipline très rapidement ; Sergueï Bubka franchit six mètres en 1985, vingt-deux ans après la performance de Sternberg. L'IAAF a mis plus longtemps à reconnaître les premiers records du monde en salle masculins, et c'est seulement avec l'ascension de Sergueï Bubka que les premiers seront recensés (5,97 mètres en 1987). Les records du monde féminins sont homologués pour la première fois en 1992 pour les compétitions en plein air (4,05 mètres par la Chinoise Sun Caiyun), et en 1994 pour les compétitions indoor (4,08 mètres par l'Allemande Nicole Rieger)55.

Au 21 juin 2011, 71 records du monde masculins et 55 records du monde féminins ont été homologués par l'IAAF56.

Records du monde actuels (au 8 février 2020)
RecordsGenrePerformanceAthlèteDateLieu
Records du monde Hommes57 6,18 m  Armand DuplantisNote 4 Glasgow
Femmes58 5,06 m  Yelena Isinbayeva Zurich
Records du monde en salle Hommes59 6,18 m  Armand Duplantis Glasgow
Femmes60 5,03 m  Jennifer Suhr New York

Records des compétitions mondiales[modifier | modifier le code]

Photographie d'Isinbayeva en costume noir tenant un bouquet de fleurs jaunes et rouges
Yelena Isinbayeva, ici le 23 mars 2003, a détenu la totalité des records des grandes compétitions mondiales entre 2005 et 2016 (JO, championnats du monde, championnats du monde en salle).
Hommes
CompétitionAthlètePaysMarqueDateLieu
Jeux olympiques Thiago Braz da Silva Drapeau du Brésil Brésil 6,03 m  RioXXXIe
Championnats du monde Dmitri Markov Drapeau de l'Australie Australie 6,05 m  Edmonton8es
Championnats du monde en salle Renaud Lavillenie Drapeau de la France France 6,02 m  Portland16es
Femmes
CompétitionAthlètePaysMarqueDateLieu
Jeux olympiques Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie 5,05 m  PékinXXIXe
Championnats du monde Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie 5,01 m  Helsinki10es
Championnats du monde en salle Jennifer Suhr Drapeau des États-Unis États-Unis 4,90 m  Portland16es

Records continentaux[modifier | modifier le code]

Hommes (au 15 février 2020)61
RecordsMarqueAthlètePaysLieuDate
Afrique 6,03 m Okkert Brits Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud Cologne
Asie 5,92 m (i) Igor Potapovich Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan Stockholm
Europe (Progression) 6,18 m (i) Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède Glasgow 62
Amérique du Nord 6,06 m Sam Kendricks Drapeau des États-Unis États-Unis Des Moines
Amérique du Sud 6,03 m Thiago Braz da Silva Drapeau du Brésil Brésil Rio de Janeiro
Océanie 6,06 m (i) Steven Hooker Drapeau de l'Australie Australie Boston
Femmes (au 18 juillet 2018)63
RecordsMarqueAthlètePaysLieuDate
Afrique 4,42 m Elmarie Gerryts Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud Wesel
Asie 4,70 m (i) Li Ling Drapeau de la République populaire de Chine Chine Doha
Europe (Progression) 5,06 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie Zurich
Amérique du Nord 5,03 m (i) Jennifer Suhr Drapeau des États-Unis États-Unis New York
Amérique du Sud 4,87 m Fabiana Murer Drapeau du Brésil Brésil São Bernardo do Campo
Océanie 4,94 m Eliza McCartney Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande Jockgrim
 

Barre des 6 mètres[modifier | modifier le code]

Photo en buste de Sergueï Bubka
Sergueï Bubka, le perchiste ayant franchi le plus souvent la barre des six mètres.

Le , à ColognePierre Quinon après avoir battu le record du monde avec 5,82 m est le premier perchiste à demander la hauteur de six mètres en compétition officielle, mais il échoue à ses trois tentatives64.

Sergueï Bubka est le premier perchiste à franchir cette barre symbolique, à Paris, le Rodion Gataullin est le premier à réussir cet exploit en salle, à Leningrad, le .

À ce jour, seuls 9 perchistes ont réussi à passer la barre des six mètres à la fois en plein air et en salle. Ils sont 10 perchistes si on comptabilise le saut à 6,00 m de Jean Galfione en exhibition et en plein air, à Besançon, en 1997.

Liste des athlètes ayant franchi la barre des six mètres (en plein air, en salle, en exhibition ou non homologuées)
Mise à jour : 10 septembre 2021
RangAthlètePays# en plein air# en salle# Exh-NHTotalPlein airSalleAnnée du
1er saut
à 6 m ou plus
1 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 20 12   32 6,15 6,18 2018
2 Renaud Lavillenie Drapeau de la France France 4 17 1 22 6,05 6,16 200965
3 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique (<= 1991)
Drapeau : Équipe unifiée Équipe unifiée de l’ex-URSS (1992)
Drapeau de l'Ukraine Ukraine (>= 1993)Note 5
28 18   46 6,14 6,15 198566
4 Steven Hooker Drapeau de l'Australie Australie 1 4   5 6,00 6,06 2008
467 Sam Kendricks Drapeau des États-Unis États-Unis 4 1   5 6,06 6,01 2017
6 Maksim Tarasov Drapeau de la Russie Russie 6 1   7 6,05 6,00 1997
6 Dmitri Markov Drapeau de la Biélorussie Biélorussie (<= 1998)
Drapeau de l'Australie Australie
2     2 6,05   1998
8 Brad Walker Drapeau des États-Unis États-Unis 3     3 6,04   2006
9 Jeff Hartwig Drapeau des États-Unis États-Unis 5 2 2 9 6,03 6,02 1998
9 Okkert Brits Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 3     3 6,03   1995
9 Thiago Braz da Silva Drapeau du Brésil Brésil 1     1 6,03   2016
12 Ferenc Salbert Drapeau de la France France     1 7 6,02   1988
12 Rodion Gataullin Drapeau de l'URSS Union soviétique (<= 1991)
Drapeau de la Russie Russie (>= 1993)
3 4   7 6,00 6,02 1989
12 Piotr Lisek Drapeau de la Pologne Pologne 2 1   3 6,02 6,00 2017
15 Igor Trandenkov Drapeau de la Russie Russie 1     1 6,01   1996
15 Timothy Mack Drapeau des États-Unis États-Unis 1     1 6,01   2004
15 Evgeniy Lukyanenko Drapeau de la Russie Russie 1     1 6,01   2008
15 Björn Otto Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1     1 6,01   2012
19 Jean Galfione Drapeau de la France France   1 1 2 6,00 6,00 1999
19 Tim Lobinger Drapeau de l'Allemagne Allemagne 2     2 6,00   1997
19 Danny Ecker Drapeau de l'Allemagne Allemagne   1   1   6,00 2001
19 Toby Stevenson Drapeau des États-Unis États-Unis 1     1 6,00   2004
19 Paul Burgess Drapeau de l'Australie Australie 1     1 6,00   2005
19 Shawnacy Barber Drapeau du Canada Canada   1   1   6,00 2016
19 Timur Morgunov Drapeau de la Russie Russie 1     1 6,00   2018
19 KC Lightfoot Drapeau des États-Unis États-Unis   1   1   6,00 2021
Totaux 80 63 3 146

Liste des performances supérieures ou égales à 6 mètres[modifier | modifier le code]

Date de mise à jour : 4 septembre 2021

Nombre de performances total : 159

Nombre de performances en plein air (o) : 90

Nombre de performances en salle (i) : 64

Nombre de performances non homologuées (NH) : 5 exhibitions (lignes grisées)

Rang Perf. Outdoor / Indoor / NH Name Nation Date Naiss. Pos Lieu Date Perf. Commentaire
1 6,18 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Glasgow 15-févr-2020  
2 6,17 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Toruń 08-févr-2020  
3 6,16 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Donetsk 15-févr-2014  
4 6,15 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Donetsk 21-févr-1993  
4 6,15 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Roma 17-sept-2020  
6 6,14 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Liévin 13-févr-1993  
6 6,14 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Sestriere 31-juil-1994 Alt = 2 050 m
8 6,13 i Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Berlin 21-févr-1992  
8 6,13 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Tokyo 19-sept-1992  
10 6,12 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Grenoble 23-mars-1991  
10 6,12 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Padova 30-août-1992  
12 6,11 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Donetsk 19-mars-1991  
12 6,11 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Dijon 13-juin-1992  
14 6,10 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 San Sebastián 15-mars-1991  
14 6,10 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Malmö 05-août-1991  
14 6,10 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Beograd 24-févr-2021  
14 6,10 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Hengelo 06-juin-2021  
18 6,09 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Formia 08-juil-1991  
19 6,08 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Volgograd 09-févr-1991  
19 6,08 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Moskva 09-juin-1991  
19 6,08 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Bydgoszcz 31-janv-2014  
22 6,07 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Shizuoka 06-mai-1991  
22 6,07 NH Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86   Göteborg 03-mars-2013 illegal - bar landed on pin
22 6,07 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Liévin 19-févr-2020  
22 6,07 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Lausanne 02-sept-2020  
26 6,06 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Nice 10-juil-1988  
26 6,06 i Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 Boston 07-févr-2009  
26 6,06 o Sam Kendricks USA 7-sept-92 1 Des Moines 27-juil-2019  
26 6,06 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1cA Aubière 27-févr-2021  
26 6,06 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Zurich 09-sept-2021  
31 6,05 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Bratislava 09-juin-1988  
31 6,05 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Donetsk 17-mars-1990  
31 6,05 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63   Liévin 13-févr-1993 en route
31 6,05 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Berlin 05-mars-1993  
31 6,05 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 London 10-sept-1993  
31 6,05 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Grenoble 06-févr-1994  
31 6,05 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Berlin 30-août-1994  
31 6,05 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Fukuoka 13-sept-1997  
31 6,05 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Athínai 16-juin-1999  
31 6,05 o Dmitriy Markov AUS 14-mars-75 1 Edmonton 09-août-2001  
31 6,05 o Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Eugene 30-mai-2015  
31 6,05 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Berlin 12-août-2018  
31 6,05 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Torun 07-mars-2021  
31 6,05 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Bruxelles 03-sept-2021  
45 6,04 o Brad Walker USA 21-juin-81 1 Eugene 08-juin-2008  
45 6,04 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1cA Rouen 25-janv-2014  
45 6,04 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Praha 07-mars-2015  
48 6,03 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Praha 23-juin-1987  
48 6,03 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Osaka 11-févr-1989  
48 6,03 o Okkert Brits RSA 22-août-73 1 Köln 18-août-1995  
48 6,03 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Jonesboro 14-juin-2000  
48 6,03 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Paris 05-mars-2011  
48 6,03 o Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 London 25-juil-2015  
48 6,03 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Jablonec nad Nisou 05-mars-2016  
48 6,03 o Thiago Braz da Silva BRA 16-déc-93 1 Rio de Janeiro 15-août-2016  
48 6,03 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1cA Rouen 06-févr-2021  
57 6,02 NH Ferenc Salbert FRA 5-août-60 1 Montpellier 01-avr-1988 illegal - exhibition - donwhil runway
57 6,02 i Rodion Gataullin URS 23-nov-65 1 Gomel 04-févr-1989  
57 6,02 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Atlanta 18-mai-1996  
57 6,02 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Eugene 27-juin-1999  
57 6,02 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Sevilla 26-août-1999  
57 6,02 i Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Sindelfingen 10-mars-2002  
57 6,02 o Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 London 27-juil-2013  
57 6,02 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Berlin 14-févr-2015  
57 6,02 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Clermont-Ferrand 21-févr-2016  
57 6,02 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Portland 17-mars-2016  
57 6,02 o Piotr Lisek POL 16-août-92 1 Monaco 12-juil-2019  
57 6,02 o Sam Kendricks USA 7-sept-92 2 Lausanne 02-sept-2020  
57 6,02 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Lausanne 02-sept-2020  
57 6,02 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Tourcoing 31-janv-2021  
57 6,02 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Stockholm 04-juil-2021  
57 6,02 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Tokyo 03-août-2021  
73 6,01 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Moskva 08-juil-1986  
73 6,01 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Grenoble 07-févr-1993  
73 6,01 o Okkert Brits RSA 22-août-73 1 Stellenbosch 15-mars-1996  
73 6,01 o Igor Trandenkov RUS 17-août-66 1 Sankt Peterburg 04-juil-1996  
73 6,01 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Athínai 10-août-1997  
73 6,01 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Uniondale 21-juil-1998  
73 6,01 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Berlin 07-sept-1999  
73 6,01 NH Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Bad Oeynhausen 08-mars-2002 illegal - exhibition - shopping mall
73 6,01 o Tim Mack USA 15-sept-72 1 Monaco 18-sept-2004  
73 6,01 o Yevgeniy Lukyanenko RUS 23-janv-85 1 Bydgoszcz 01-juil-2008  
73 6,01 i Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 New York City 30-janv-2009  
73 6,01 o Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Leiria 21-juin-2009  
73 6,01 i Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 Doha 13-mars-2010  
73 6,01 o Björn Otto GER 16-oct-77 1 Aachen 05-sept-2012 square town
73 6,01 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Göteborg 03-mars-2013  
73 6,01 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86   Donetsk 15-févr-2014 en route
73 6,01 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1cA Nevers 07-févr-2015  
73 6,01 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Aubière 22-févr-2015  
73 6,01 o Piotr Lisek POL 16-août-92   Lausanne 05-juil-2019 jump off
73 6,01 i Sam Kendricks USA 7-sept-92 1 Rouen 08-févr-2020  
73 6,01 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Toruń 08-févr-2020 en route
73 6,01 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Glasgow 15-févr-2020 en route
73 6,01 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Clermont-Ferrand 23-févr-2020  
73 6,01 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Stockholm 23-août-2020  
73 6,01 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Düsseldorf 31-janv-2021  
73 6,01 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Oslo 01-juil-2021  
73 6,01 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Paris 28-août-2021  
100 6,00 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Paris 13-juil-1985  
100 6,00 i Rodion Gataullin URS 23-nov-65 1 Leningrad 22-janv-1989  
100 6,00 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Donetsk 15-sept-1989  
100 6,00 o Rodion Gataullin URS 23-nov-65 1 Tokyo 16-sept-1989  
100 6,00 i Sergey Bubka URS 4-déc-63   Volgograd 09-févr-1991 en route
100 6,00 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Sevilla 09-mars-1991  
100 6,00 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Bratislava 04-juin-1991  
100 6,00 i Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Los Angeles 15-févr-1992  
100 6,00 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Saint-Denis 04-juin-1992  
100 6,00 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Berlin 21-août-1992  
100 6,00 i Rodion Gataullin RUS 23-nov-65 1 Moskva 02-févr-1993  
100 6,00 i Rodion Gataullin RUS 23-nov-65 2 Liévin 13-févr-1993  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 San Jose CA 29-mai-1993  
100 6,00 o Rodion Gataullin RUS 23-nov-65 1 Roma 27-juin-1993  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Stuttgart 19-août-1993  
100 6,00 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Clermont-Ferrand 28-janv-1994  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Kuortane 25-juin-1994  
100 6,00 o Rodion Gataullin RUS 23-nov-65 1 Helsinki 11-août-1994  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Sapporo 27-août-1994  
100 6,00 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Liévin 19-févr-1995  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Sestriere 29-juil-1995 Alt > 1 000 m
100 6,00 o Okkert Brits RSA 22-août-73 2 Sestriere 29-juil-1995 Alt > 1 000 m
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Paris 28-juin-1996  
100 6,00 NH Jean Galfione FRA 9-juin-71 1 Besancon 23-mai-1997 illegal - exhibition
100 6,00 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Nice 16-juil-1997  
100 6,00 o Tim Lobinger GER 3-sept-72 1 Köln 24-août-1997  
100 6,00 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 2 Fukuoka 13-sept-1997  
100 6,00 o Dmitriy Markov BLR 14-mars-75 1 Auckland 20-févr-1998  
100 6,00 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Saint-Denis 04-juin-1998  
100 6,00 i Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Budapest 05-févr-1999  
100 6,00 i Jean Galfione FRA 9-juin-71 1 Maebashi 06-mars-1999  
100 6,00 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 2 Athínai 16-juin-1999  
100 6,00 o Tim Lobinger GER 3-sept-72 1 Oslo 30-juin-1999  
100 6,00 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Monaco 04-août-1999  
100 6,00 NH Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Köln 04-août-2000 illegal - exhibition
100 6,00 i Danny Ecker GER 21-juil-77 1 Dortmund 11-févr-2001  
100 6,00 i Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Donetsk 24-févr-2002  
100 6,00 o Toby Stevenson USA 19-nov-76 1c2 Modesto 08-mai-2004  
100 6,00 o Paul Burgess AUS 14-août-79 1 Perth 26-févr-2005  
100 6,00 o Brad Walker USA 21-juin-81 1 Jockgrim 19-juil-2006  
100 6,00 o Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 Perth 27-janv-2008  
100 6,00 o Brad Walker USA 21-juin-81 1 Chula Vista 22-juin-2008  
100 6,00 i Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 Paris 13-févr-2009  
100 6,00 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86   Bydgoszcz 31-janv-2014 en route
100 6,00 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Rouen 24-janv-2015  
100 6,00 i Shawnacy Barber CAN 27-mai-94 1cA Reno 15-janv-2016 Alt > 1 000 m
100 6,00 i Piotr Lisek POL 16-août-92 1 Potsdam 04-févr-2017  
100 6,00 o Sam Kendricks USA 7-sept-92 1 Sacramento 24-juin-2017  
100 6,00 o Timur Morgunov RUS 27-oct-96 2 Berlin 12-août-2018  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Berlin 12-août-2018 en route
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Fayetteville 11-mai-2019  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Stockholm 24-août-2019  
100 6,00 o Sam Kendricks USA 7-sept-92 1 Paris 24-août-2019  
100 6,00 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Düsseldorf 04-févr-2020  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Monaco 14-août-2020  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Bruxelles 04-sept-2020  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Roma 17-sept-2020  
100 6,00 i KC Lightfoot USA 11-nov-99 1 Lubbock 13-févr-2021  
100 6,00 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Beograd 24-févr-2021  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Hengelo 06-juin-2021  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Karlstad 22-juin-2021  

Meilleures performances féminines[modifier | modifier le code]

Ce tableau regroupe les meilleures performeuses mondiales de tous les temps, que ce soit en plein air ou en salle.

Le 20 février 2016, pour la première fois de l'histoire, deux athlètes franchissent au minimum 4,90 m lors du même concours. Il s'agit de la Grecque Ekateríni Stefanídi et de l'Américaine Demi Payne. Cette performance sera répétée le 3 mars 2018, en finale des championnats du monde en salle de Birmingham, où Sandi Morris (États-Unis) franchit 4,95 m et Anzhelika Sidorova (Russie 4,90 m.

HauteurAthlèteNationalitéLieuDate
5,06 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie Zürich 28 août 2009
5,03 m Jennifer Suhr Drapeau des États-Unis États-Unis New York 30 janvier 2016
5,01 m Anzhelika Sidorova ANA flag (2017).svg Athlète neutre autorisé Zürich 9 septembre 2021
5,00 m Sandi Morris Drapeau des États-Unis États-Unis Bruxelles 9 septembre 2016
4,94 m Eliza McCartney Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande Jockgrim 17 juillet 2018
4,92 m Katie Nageotte Drapeau des États-Unis États-Unis Marietta 1er août 2020
4,91 m Yarisley Silva Drapeau de Cuba Cuba Beckum 2 août 2015
Ekaterini Stefanidi Drapeau de la Grèce Grèce Londres 5 août 2017
Katie Nageotte Drapeau des États-Unis États-Unis Albuquerque 18 février 2018
4,90 m Demi Payne Drapeau des États-Unis États-Unis New York 20 février 2016
4,88 m Svetlana Feofanova Drapeau de la Russie Russie Héraklion 4 juillet 2004
4,87 m Holly Bradshaw Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Villeurbanne 21 janvier 2012
Fabiana Murer Drapeau du Brésil Brésil São Bernardo do Campo 3 juillet 2016
4,85 m Anna Rogowska Drapeau de la Pologne Pologne Paris 6 mars 2011
4,83 m Stacy Dragila Drapeau des États-Unis États-Unis Ostrava 4 juin 2004
Nikoleta Kyriakopoulou Drapeau de la Grèce Grèce Paris 4 juillet 2015
Michaela Meijer Drapeau de la Suède Suède Norrköping
4,82 m Monika Pyrek Drapeau de la Pologne Pologne Stuttgart 22 septembre 2007
Silke Spiegelburg Drapeau de l'Allemagne Allemagne Monaco 20 juillet 2012
Alysha Newman Drapeau du Canada Canada Paris 24 août 2019

Meilleures performances masculines[modifier | modifier le code]

À sept reprises un perchiste a réussi à sauter deux fois à plus de 6,00 m dans le même concours : Sergueï Bubka à Volgograd en 1991 et à Liévin en 1993 puis Renaud Lavillenie à Bydgoszcz et Donetsk en 201468Armand Duplantis aux championnats d'Europe d'athlétisme 2018, à Berlin puis en 2020 à Toruń et Glasgow

À cinq reprises deux perchistes ont réussi à sauter à plus de 6,00 mètres dans le même concours : Radion Gataullin et Sergueï Bubka à Liévin en 1993, Okkert Brits et Sergueï Bubka à Sestrières en 1995, Maksim Tarasov et Sergueï Bubka à Fukuoka 1997, Jeff Hartwig et Maksim Tarasov à Athènes en 199969,70, Armand Duplantis et Timur Morgunov lors des championnats d'Europe d'athlétisme 2018.

Il est arrivé deux fois que la barre des 6,00 m soit passée à trois reprises dans le même concours : à Liévin en 1993 par Radion Gataullin, une fois et Sergueï Bubka, deux fois, ainsi qu'aux championnats d'Europe d'athlétisme 2018, deux fois par Armand Duplantis et une fois par Timur Morgunov.

Plein air
MarqueAthlètePaysAnnéeLieu
6,15 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2020 Rome
6,14 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1994 Sestrière
6,13 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1992 Tokyo
6,12 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1992 Padoue
6,11 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1992 Dijon
6,10 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1991 Malmö
6,09 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1991 Formia
6,08 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1991 Moscou
6,07 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1991 Shizuoka
6,07 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2020 Lausanne
6,06 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1988 Nice
6,06 Sam Kendricks Drapeau des États-Unis États-Unis 2019 Des Moines
6,05 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1988 Bratislava
6,05 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1993 Londres
6,05 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1994 Berlin
6,05 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1997 Fukuoka
6,05 Maksim Tarasov Drapeau de la Russie Russie 1999 Athènes
6,05 Dmitri Markov Drapeau de l'Australie Australie 2001 Edmonton
6,05 Renaud Lavillenie Drapeau de la France France 2015 Eugene
6,05 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2018 Berlin
6,05 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2021 Bruxelles
En salle
MarqueAthlètePaysAnnéeLieu
6,18 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2020 Glasgow
6,17 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2020 Toruń
6,16 Renaud Lavillenie Drapeau de la France France 2014 Donetsk
6,15 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1993 Donetsk
6,14 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1993 Liévin
6,13 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1992 Berlin
6,12 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1991 Grenoble
6,11 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1991 Donetsk
6,10 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1991 Saint-Sébastien
6,10 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2021 Belgrade
6,08 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1991 Volgograd
6,08 Renaud Lavillenie Drapeau de la France France 2014 Bydgoszcz
6,07 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2020 Liévin
6,06 Steven Hooker Drapeau de l'Australie Australie 2009 Boston
6,06 Renaud Lavillenie Drapeau de la France France 2021 Clermont-Ferrand
6,05 Sergueï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique 1990 Donetsk
6,05 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1993 Berlin
6,05 Sergueï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1994 Grenoble
6,05 Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède 2021 Toruń
6,04 Renaud Lavillenie Drapeau de la France France 2014 Rouen
6,04 Renaud Lavillenie Drapeau de la France France 2015 Prague

Meilleures performances mondiales de l'année[modifier | modifier le code]

Hommes
AnnéeMarqueAthlètePaysLieu
1912 4,02 m Marc Wright Drapeau des États-Unis États-Unis  Cambridge
1920 4,09 m Frank Foss Drapeau des États-Unis États-Unis  Anvers
1922 4,12 m Charles Hoff Drapeau de la Norvège Norvège  Copenhague
1923 4,21 m Charles Hoff Drapeau de la Norvège Norvège  Copenhague
1925 4,25 m Charles Hoff Drapeau de la Norvège Norvège  Turku
1927 4,27 m Sabin Carr Drapeau des États-Unis États-Unis  Philadelphie
1928 4,30 m Lee Barnes Drapeau des États-Unis États-Unis  Fresno
1932 4,37 m William Graber Drapeau des États-Unis États-Unis  Palo Alto
1935 4,39 m Keith Brown Drapeau des États-Unis États-Unis  Boston
1936 4,43 m George Varoff Drapeau des États-Unis États-Unis  Princeton
1937 4,54 m Earle Meadows Drapeau des États-Unis États-Unis  Los Angeles
1940 4,60 m Cornelius Warmerdam Drapeau des États-Unis États-Unis  Fresno
1941 4,72 m Cornelius Warmerdam Drapeau des États-Unis États-Unis  Compton
1942 4,77 m Cornelius Warmerdam Drapeau des États-Unis États-Unis  Modesto
1957 4,78 m Robert Gutowski Drapeau des États-Unis États-Unis  Palo Alto
1960 4,80 m Don Bragg Drapeau des États-Unis États-Unis  Palo Alto
1961 4,83 m George Davies Drapeau des États-Unis États-Unis  Boulder
1962 4,94 m Pentti Nikula Drapeau de la Finlande Finlande  Kauhava
1963 5,20 m John Pennel Drapeau des États-Unis États-Unis  Coral Gables
1964 5,28 m Fred Hansen Drapeau des États-Unis États-Unis  Los Angeles
1966 5,34 m John Pennel Drapeau des États-Unis États-Unis  Los Angeles
1967 5,38 m Paul Wilson Drapeau des États-Unis États-Unis  Bakersfield
1968 5,41 m Bob Seagren Drapeau des États-Unis États-Unis  Lac Tahoe
1969 5,44 m John Pennel Drapeau des États-Unis États-Unis  Sacramento
1970 5,49 m Christos Papanikolaou Drapeau de la Grèce Grèce  Athènes
1971 5,43 m Kjell Isaksson Drapeau de la Suède Suède  Sienne
1972 5,63 m Bob Seagren Drapeau des États-Unis États-Unis  Eugene
1973 5,49 m Steve Smith Drapeau des États-Unis États-Unis  New York
1974 5,53 m Steve Smith Drapeau des États-Unis États-Unis  Pocatello
1975 5,65 m David Roberts Drapeau des États-Unis États-Unis  Gainesville
1976 5,70 m David Roberts Drapeau des États-Unis États-Unis  Eugene
1977 5,66 m Wladyslaw Kozakiewicz Drapeau de la Pologne Pologne  Varsovie
1978 5,71 m Mike Tully Drapeau des États-Unis États-Unis  Corvallis
1979 5,65 m Patrick Abada
Philippe Houvion
Drapeau de la France France
Drapeau de la France France
 Paris
1980 5,78 m Wladyslaw Kozakiewicz Drapeau de la Pologne Pologne  Moscou
1981 5,81 m Vladimir Polyakov Drapeau de l'URSS Union soviétique  Tbilissi
1982 5,75 m Dave Volz
Jean-Michel Bellot
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
 Nice
 Colombes
1983 5,83 m Thierry Vigneron Drapeau de la France France  Rome
1984 5,94 m Sergeï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique  Rome
1985 6,00 m Sergeï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique  Paris
1986 6,01 m Sergeï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique  Moscou
1987 6,03 m Sergeï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique  Prague
1988 6,06 m Sergeï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique  Nice
1989 6,00 m Sergeï Bubka
Rodion Gataullin
Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de l'URSS Union soviétique
 Donetsk
 Tokyo
1990 5,92 m Rodion Gataullin Drapeau de l'URSS Union soviétique  Seattle
1991 6,10 m Sergeï Bubka Drapeau de l'URSS Union soviétique  Malmö
1992 6,13 m Sergeï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine  Tokyo
1993 6,05 m Sergeï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine  Londres
1994 6,14 m Sergeï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine  Sestrière
1995 6,03 m Okkert Brits Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud  Cologne
1996 6,02 m Sergeï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine  Atlanta
1997 6,05 m Sergeï Bubka Drapeau de l'Ukraine Ukraine  Fukuoka
1998 6,01 m Jeff Hartwig Drapeau des États-Unis États-Unis  Uniondale
1999 6,05 m Maxim Tarasov Drapeau de la Russie Russie  Athènes
2000 6,03 m Jeff Hartwig Drapeau des États-Unis États-Unis  Jonesboro
2001 6,05 m Dmitriy Markov Drapeau de l'Australie Australie  Edmonton
2002 5,90 m Jeff Hartwig
Tim Lobinger
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
 Athènes
2003 5,95 m Romain Mesnil Drapeau de la France France  Castres
2004 6,01 m Timothy Mack Drapeau des États-Unis États-Unis  Monaco
2005 6,00 m Paul Burgess Drapeau de l'Australie Australie  Perth
2006 6,00 m Brad Walker Drapeau des États-Unis États-Unis  Jockgrim
2007 5,95 m Brad Walker Drapeau des États-Unis États-Unis  Brisbane
2008 6,04 m Brad Walker Drapeau des États-Unis États-Unis  Eugene
2009 6,01 m Renaud Lavillenie Drapeau de la France France  Leiria
2010 5,95 m Steven Hooker Drapeau de l'Australie Australie  Split
2011 5,90 m Paweł Wojciechowski Drapeau de la Pologne Pologne  Daegu
2012 6,01 m Björn Otto Drapeau de l'Allemagne Allemagne  Aachen
2013 6,02 m Renaud Lavillenie Drapeau de la France France  Londres
2014 6,16 m Renaud Lavillenie Drapeau de la France France  Donetsk
2015 6,05 m Renaud Lavillenie Drapeau de la France France  Eugene
2016 6,03 m Thiago Braz da Silva Drapeau du Brésil Brésil  Rio de Janeiro
2017 6,00 m Sam Kendricks Drapeau des États-Unis États-Unis  Sacramento
2018 6,05 m Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède  Berlin
2019 6,06 m Sam Kendricks Drapeau des États-Unis États-Unis  Des Moines
2020 6,18 m Armand Duplantis Drapeau de la Suède Suède  Glasgow
Femmes
AnnéeHauteurAthlètePaysLieu
1991 4,05 m Zhang Chunzhen Drapeau de la République populaire de Chine Chine  Guangzhou
1992 4,05 m Sun Caiyun Drapeau de la République populaire de Chine Chine  Nanjing
1993 4,11 m Sun Caiyun Drapeau de la République populaire de Chine Chine  Guangzhou
1994 4,12 m Sun Caiyun Drapeau de la République populaire de Chine Chine  Guangzhou
1995 4,28 m Emma George Drapeau de l'Australie Australie  Perth
1996 4,45 m Emma George Drapeau de l'Australie Australie  Sapporo
1997 4,55 m Emma George Drapeau de l'Australie Australie  Melbourne
1998 4,59 m Emma George Drapeau de l'Australie Australie  Brisbane
1999 4,60 m Emma George
Stacy Dragila
Drapeau de l'Australie Australie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Sydney
 Séville
2000 4,63 m Stacy Dragila Drapeau des États-Unis États-Unis  Sacramento
2001 4,81 m Stacy Dragila Drapeau des États-Unis États-Unis  Palo Alto
2002 4,78 m Svetlana Feofanova Drapeau de la Russie Russie  Stockholm
2003 4,82 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie  Gateshead
2004 4,92 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie  Bruxelles
2005 5,01 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie  Helsinki
2006 4,91 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie  Londres
2007 4,91 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie  Saint-Denis
2008 5,05 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie  Pékin
2009 5,06 m Yelena Isinbayeva Drapeau de la Russie Russie  Zurich
2010 4,89 m Jennifer Suhr Drapeau des États-Unis États-Unis  Des Moines
2011 4,91 m Jennifer Suhr Drapeau des États-Unis États-Unis  Rochester
2012 4,83 m Jennifer Suhr Drapeau des États-Unis États-Unis  Fredonia
2013 4,91 m Jennifer Suhr Drapeau des États-Unis États-Unis  Lyndonville
2014 4,80 m Fabiana Murer Drapeau du Brésil Brésil  New York
2015 4,91 m Yarisley Silva Drapeau de Cuba Cuba  Beckum
2016 5,00 m Sandi Morris Drapeau des États-Unis États-Unis  Bruxelles
2017 4,91 m Ekateríni Stefanídi Drapeau de la Grèce Grèce  Londres
2018 4,95 m Sandi Morris Drapeau des États-Unis États-Unis  Greenville
2019 4,95 m Anzhelika Sidorova ANA flag (2017).svg Athlète neutre autorisé  Doha
2020 4,92 m Katie Nageotte Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau des États-Unis Marietta

Palmarès olympique et mondial[modifier | modifier le code]

CompétitionHommesFemmes
Jeux 1896  William Hoyt  
Jeux 1900  Irving Baxter  
Jeux 1904  Charles Dvorak  
Jeux 1908  Edward Cook
 Alfred Gilbert
 
Jeux 1912  Harry Babcock  
Jeux 1920  Frank Foss  
Jeux 1924  Lee Barnes  
Jeux 1928  Sabin Carr  
Jeux 1932  Bill Miller  
Jeux 1936  Earle Meadows  
Jeux 1948  Guinn Smith  
Jeux 1952  Bob Richards  
Jeux 1956  Bob Richards  
Jeux 1960  Don Bragg  
Jeux 1964  Fred Hansen  
Jeux 1968  Bob Seagren  
Jeux 1972  Wolfgang Nordwig  
Jeux 1976  Tadeusz Ślusarski  
Jeux 1980  Władysław Kozakiewicz  
Mondiaux 1983  Sergey Bubka  
Jeux 1984  Pierre Quinon  
Mondiaux en salle 1985  Sergey Bubka  
Mondiaux en salle 1987  Sergey Bubka  
Mondiaux 1987  Sergey Bubka  
Jeux 1988  Sergey Bubka  
Mondiaux en salle 1989  Rodion Gataullin  
Mondiaux en salle 1991  Sergey Bubka  
Mondiaux 1991  Sergey Bubka  
Jeux 1992 Drapeau : Équipe unifiée Maksim Tarasov  
Mondiaux en salle 1993  Rodion Gataullin  
Mondiaux 1993  Sergey Bubka  
Mondiaux en salle 1995  Sergey Bubka  
Mondiaux 1995  Sergey Bubka  
Jeux 1996  Jean Galfione  
Mondiaux en salle 1997  Igor Potapovich  Stacy Dragila
Mondiaux 1997  Sergey Bubka  
Mondiaux en salle 1999  Jean Galfione  Nastja Ryjikh
Mondiaux 1999  Maksim Tarasov  Stacy Dragila
Jeux 2000  Nick Hysong  Stacy Dragila
Mondiaux en salle 2001  Lawrence Johnson  Pavla Rybová
Mondiaux 2001  Dmitri Markov  Stacy Dragila
Mondiaux en salle 2003  Tim Lobinger  Svetlana Feofanova
Mondiaux 2003  Giuseppe Gibilisco  Svetlana Feofanova
Mondiaux en salle 2004  Igor Pavlov  Yelena Isinbayeva
Jeux 2004  Timothy Mack  Yelena Isinbayeva
Mondiaux 2005  Rens Blom  Yelena Isinbayeva
Mondiaux en salle 2006  Brad Walker  Yelena Isinbayeva
Mondiaux 2007  Brad Walker  Yelena Isinbayeva
Mondiaux en salle 2008  Evgeniy Lukyanenko  Yelena Isinbayeva
Jeux 2008  Steve Hooker  Yelena Isinbayeva
Mondiaux 2009  Steve Hooker  Anna Rogowska
Mondiaux en salle 2010  Steve Hooker  Fabiana Murer
Mondiaux 2011  Paweł Wojciechowski  Fabiana Murer
Mondiaux en salle 2012  Renaud Lavillenie  Yelena Isinbayeva
Jeux 2012  Renaud Lavillenie  Jennifer Suhr
Mondiaux 2013  Raphael Holzdeppe  Yelena Isinbayeva
Mondiaux en salle 2014  Konstadinos Filippidis  Yarisley Silva
Mondiaux 2015  Shawnacy Barber  Yarisley Silva
Mondiaux en salle 2016  Renaud Lavillenie  Jennifer Suhr
Jeux 2016  Thiago Braz da Silva  Ekateríni Stefanídi
Mondiaux 2017  Sam Kendricks  Ekateríni Stefanídi
Mondiaux en salle 2018  Renaud Lavillenie  Sandi Morris
Mondiaux 2019  Sam Kendricks ANA flag (2017).svg Anzhelika Sidorova
Jeux 2020  Armand Duplantis  Katie Nageotte

Revenus et dépenses d'un perchiste[modifier | modifier le code]

Yelena Isinbayeva se préparant à sa prise d’élan Championnats du monde d'athlétisme 2009.
Yelena Isinbayeva lors des Championnats du monde d'athlétisme 2009.

La professionnalisation de l’athlétisme entamée dans les années 1980 avec Carl Lewis s’est poursuivie et même accentuée dans les années 1990. Les sportifs voient alors leur statut évoluer et le monde du sport basculer vers un business de plus en plus important. Lewis lui-même est d'ailleurs recruté par Nike à l'époque où il n'est qu'amateur. L'opposition dépasse alors le cadre des sportifs eux-mêmes en devenant un combat féroce entre les marques qu'ils représentent. Là où Lewis concourt contre le Canadien Ben Johnson pour obtenir le soutien de Nike, Sergueï Bubka affronte le mur des six mètres centimètre par centimètre, pour un gain de 500 000 francs français par record71 et des revenus annuels de près de huit millions de francs71.

Côté femmes, Yelena Isinbayeva est l'une des rares athlètes, avec le Jamaïcain Usain Bolt, à signer de très gros contrats publicitaires. Elle est en contrat avec Toyota et a signé un contrat de 1,5 million de dollars annuels avec l'équipementier chinois Li Ning, en remplacement de son précédent équipementier Adidas72,73. La perchiste russe percevrait ainsi 7,5 millions de dollars sur cinq ans74.

Seules les figures emblématiques du saut à la perche dans leurs pays peuvent gagner leur vie en ne faisant que cela et, en général, leurs entraîneurs sont obligés d'avoir un emploi complémentaire, ce qui ne facilite pas les choses. Le perchiste Romain Mesnil a défrayé la chronique en courant nu dans Paris, pour exprimer ses difficultés liées au manque de sponsor75. De plus, les perchistes aux revenus moyens et faibles doivent s'arranger avec leurs clubs pour acheter leurs perches qui coûtent très cher (de 300 euros à près de 900 euros pour les élites) et sont facilement dégradables, notamment lors des transports du fait de leur dimension hors gabarit.

Médiatisation[modifier | modifier le code]

Dans les fédérations majeures[modifier | modifier le code]

En France, en Allemagne, en Russie et en Ukraine, la perche est une discipline très enseignée. La France et l'Allemagne font figures d'exemples pour leur niveau international. Il existe en France un circuit officiel de saut à la perche, le Perche Élite Tour, organisé par Jean-François Raffalli. En France, Renaud Lavilleniechampion d'Europe de saut à la perche à Barcelone, promeut la discipline par des opérations dites « hors stade » : il a récemment sauté au-dessus de la barre transversale des poteaux de rugby à XV à la mi-temps de Clermont-Saracens76. Il est aussi devenu le parrain du marathon de Cognac, à la suite duquel il a effectué une démonstration sur élan réduit77. En Russie et en Ukraine, malgré l'absence de Bubka qui se fait ressentir chez les hommes, le niveau reste élevé, et cette discipline est très enseignée. En Pologne, enfin, la relève de Władysław Kozakiewicz est assuré avec notamment la présence de trois finalistes aux championnats du monde de Daegu78.

Dans les fédérations mineures[modifier | modifier le code]

Dans le monde, le saut à la perche reste un sport méconnu dont la promotion est difficile de par les conditions de sa pratique, notamment pour les pays pauvres. En effet, l'aire de saut est coûteuse et fragile (tapis plus poteaux). En France comme ailleurs, le transport des perches est très compliqué et le chargement n'est pas toujours fait avec douceur, en raison de la méconnaissance de cette discipline. Cependant, pour assurer une meilleure promotion, il faudrait donner les moyens à des clubs « pauvres » d'acheter des perches, un tapis et des poteaux et de pouvoir renouveler leur matériel lorsqu'il est usé. Les médias parlant plus des blessures que du sport en lui-même, de nombreux sauteurs de talents ne sont pas découverts. Le manque de coachs en est aussi responsable79.

Compléments[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Wojciech Liponski, L'Encyclopédie des sports, Poznan, Atena, réédition 1993 (édition française, Paris, Grund et UNESCO, 2005) (ISBN 2700012275)
  • Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Paris, Minerva, 2003 (ISBN 2830707273)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

 

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1.  Une perche prise au bout pèse plus qu'une perche prise au milieu car le sauteur doit lutter contre la gravité qui attire cette dernière vers la terre, et si la perche est prise au bout il lui faut plus d'énergie pour relever le centre de gravité du sauteur que la perche abaisse.
  2.  Le différentiel d'un saut est la distance entre la hauteur du levier (la main supérieure) et la hauteur de la barre ; il est négatif si le levier est plus haut que la barre et positif s'il est plus petit que la hauteur de la barre
  3.  Si le sauteur n'avait pas franchi de hauteur avant, son score est à zéro.
  4.  En 2000, la règle de compétition 260.18a (anciennement 260.6a) de l'IAAF est modifiée de sorte que les records du monde peuvent désormais être établis dans une enceinte sportive « avec ou sans toit ». La notion de records du monde en plein air n'existe plus alors que celle des records du monde en salle est conservée. La règle s'applique pour la première fois en 2014 lorsque Renaud Lavillenie efface une barre à 6,16 m en salle, devenant le détenteur du record du monde du saut à la perche.
  5.  Seul Bubka a fait des sauts à plus de 6 m sous trois bannières différentes : URS (<=1991), EUN (1992) et UKR (>=1993). Rodion Gataullin n'a pas passé les 6,00 m en 1992 lorsqu'il concourrait aussi sous la bannière de l’Équipe Unifiée (EUN).

Références[modifier | modifier le code]

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  5. ↑ Revenir plus haut en :a b et c « Historique> Athletisme » [archive], sur dicosport.lequipe.fr (consulté le )
  6. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'Athlétisme, Paris, Minerva, 2003, p. 573 (ISBN 2830707273)
  7.  (de)J.C.F. Guts-Muth, « Der Sprung mit dem Stabe », Gymnastik für die Jugend, 1804, p. 241-256
  8.  Les origines de la gymnastique allemande, Revue olympique, numéro du 17 mai 1907, [lire en ligne [archive]]
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  11.  Gérard Dupuy, Les finalistes des championnats de France, Commission de la documentation et de l'histoire de l'athlétisme français, p. 2, [lire en ligne [archive]]
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  40.  Extrait du réglement 2017-2017 disponible sur le site de l'IAAF (https://www.iaaf.org/about-iaaf/documents/rules-regulations [archive]) : « La perche pourra être garnie d’un enroulement de plusieurs couches de ruban adhésif au niveau de l’extrémité de la prise (pour protéger la main) et de ruban adhésif et/ou de tout autre matériau approprié dans sa partie inférieure (pour protéger la perche). Tout ruban adhésif à l’extrémité de la prise doit être uniforme, excepté chevauchement mineur, et ne doit pas provoquer une modification soudaine du diamètre, comme l’apparition d’un “bourrelet” sur la perche.» (p. 222)
  41.  Ed. Jacoby, Bob Fraley, Complete book of jumps, 1995, [lire en ligne [archive]]
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