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Catégorie : Education Nationale
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Paire de ciseaux

 
 
 
Paire de ciseaux
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Matériaux
Composé de
Lamepoignée, fulcrum (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ciseaux à boutonnière.

Le terme ciseau désigne une famille d'outils servant à couper nettement divers matériaux ou à enlever de la matière. On désigne par « ciseau »1 un ferrement plat qui coupe ou tranche par un des bouts et qui sert à travailler le bois, le fer, la pierre, etc.

On désigne « paire de ciseaux », l'outil comportant deux lames mobiles articulées qui glissent l'une sur l'autre pour trancher les matériaux minces. Le matériau à couper est pris entre les deux lames actionnées par les poignées.

On distingue les :

Historique[modifier | modifier le code]

La paire de ciseaux au centre d'une allégorie de la dialectique (campanile de Giotto, à Florence).

Les ciseaux ont été vraisemblablement inventés en Égypte vers -1500.

Les ciseaux à lames croisées pivotant sur un axe central, comme ceux connus de nos jours, existaient il y a deux mille ans dans l'Empire romain (inventés vers 100 apr. J.-C.) et en Extrême-Orient.

Les ciseaux deviennent des objets usuels en Europe et en Asie dès le ixe siècle. Ils étaient alors généralement en bronze et les deux lames étaient montées sur un ressort en arc de cercle. On utilisait ce type de ciseaux appelé forces pour tondre les moutons.

Leur usage se généralisera en Europe au xvie siècle.

La production en série de ciseaux est due au coutelier britannique Robert Hinchliffe qui utilisa de l'acier moulé en 1791 pour obtenir des ciseaux de précision.

Selon des recherches réalisées en 2007, les premiers ciseaux pour gaucher sont apparus vers 18802. C’est dans le bassin de Nogent qu’un Français fabrique la première paire de ciseaux pour gaucher. Destinée à couper uniquement du papier, il faudra attendre une quarantaine d’années pour qu’un autre Français crée des ciseaux pour gaucher destinés cette fois aux tailleurs.

       

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Ciseaux pour gauchers[modifier | modifier le code]

Ciseaux de gauchers (1) et de droitiers (2).

Les ciseaux pour gauchers se distinguent essentiellement des ciseaux pour droitiers par la disposition des lames. En utilisation normale, la lame du dessus se situe à droite pour un droitier et à gauche pour un gaucher. Cette disposition permet à l'utilisateur d'observer l'endroit où s'effectue la découpe sans se contorsionner. Dans le cas contraire, l'endroit de la découpe est caché par la lame du dessus.

 

Dangerosité[modifier | modifier le code]

Les ciseaux sont considérés dangereux dans les avions et des restrictions ont été imposées à la suite des attentats du .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Dictionnaire de l'Académie française, Bassange et Masson, 1813.
  2.  Les ciseaux pour gaucher - Les gauchers [archive].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

  • icône décorative Portail du travail et des métiers
  • Un couteau est un outil tranchant ou une arme blanche comportant une lame (suffisamment courte pour ne pas être qualifiée de sabre ou de machette) et un manche (ou une partie de la lame réservée à cette fonction) permettant de manier l'outil sans se blesser.

    Histoire[modifier | modifier le code]

    Origines[modifier | modifier le code]

    Les premiers couteaux faits de pierresilex ou obsidienne notamment, sous forme d'éclats bruts, sont datés d'il y a environ 25 000 ans. Ils étaient parfois aussi en os. À cette époque, le couteau sert aussi bien d'outil que d'arme. Dès l'âge du bronze, les couteaux sont faits en métal et sont pour la première fois munis d'une poignée.

    Les Romains fabriquent les premières lames en acier comme ils fabriquent aussi à partir du ier siècle les premiers couteaux à lame repliable.

    Au xive siècle, ils étaient couramment utilisés comme fourchettes et c'est à l'apparition de la fourchette que les couteaux de table prirent un bout rond pour différencier les usages.

    Les matériaux utilisés pour fabriquer les couteaux évoluèrent au fur et à mesure de la maîtrise de la métallurgie. Ainsi, les premiers couteaux en acier inoxydable sont produits aux États-Unis en 1921. Les techniques de trempe permettent, comme pour d'autres outils, de rendre le métal plus dur et plus résistant, autorisant des lames plus fines et plus tranchantes.

    Petit, facile à fabriquer comme à transporter, il fait partie de l'équipement de base de tous ceux qui peuvent en avoir l'usage, tels les chasseurs, militaires, artisans, cuisiniers, etc.

       

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    Lieux de fabrication traditionnels[modifier | modifier le code]

    Trois couteaux Le Thiers entièrement fabriqués à Thiers en Auvergne.

    En France en 1983, environ 70 % des couteaux fabriqués provenaient de Thiers1 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, ville où un musée de la coutellerie ouvre en 1982 pour conserver la mémoire de la coutellerie thiernoise2. En 2017, la ville assure toujours 80 % de la fabrication des couteaux français et d'objets tranchants3.

     

    Classification[modifier | modifier le code]

    Un premier critère de classification des couteaux est leur construction. Sont distingués principalement deux types de couteaux suivant qu'ils sont pourvus d'un étui ou d'une lame escamotable.

    Il existe une grande variété de couteaux. Les couteaux peuvent être regroupés suivant les usages auxquels ils sont destinés. La définition de ces catégories est parfois floue.

    Couteaux droits (fixes)[modifier | modifier le code]

    Un couteau droit.
    Un couteau droit avec ses différentes parties : 1, lame ; 2, manche ; 3, pointe ; 4, tranchant ou fil ; 5 , émouture ; 6, dos ; 7, gouttière ; 8, ricasso ; 9, garde ; 10, corbain ou pommeau ; 11, dragonne.

    Il s'agit de couteaux sans articulation mécanique. Ces couteaux sont généralement pourvus d'un étui pour leur transport.

    Dans ce cas, la lame se prolonge dans le manche. La partie de la lame se prolongeant dans le manche est appelée « soie ». La soie peut être fixée au manche : par encastrement, par collage, par matériau injecté ou par vis ou rivets. La soie, elle, peut être traversante, partielle ou plate semelle.

    Dans certains cas, le couteau est constitué d'une seule pièce métallique (lame et manche, légendées 1 et 2 sur le schéma), il est question alors de couteau intégral. Ce type de construction est prisé pour les couteaux de table car il est hygiénique (pas d'interstices dans lequel peuvent se loger les saletés).

    Le terme « intégral » est également parfois employé pour certains couteaux pour lesquels la lame la soie, les mitres et/ou le pommeau sont réalisés d'une seule pièce (dans ce cas le couteau peut posséder des plaquettes et ou d'autre type de manche).

    Couteaux de poche ou pliants[modifier | modifier le code]

    Couteau pliant romain et reproduction moderne.

    Ces couteaux disposent d'un système permettant de protéger la lame quand le couteau n'est pas utilisé, ils peuvent donc être transportés sans étui, d'où l'appellation « couteaux de poche ». Les couteaux de poche les plus couramment rencontrés sont les couteaux de poche dits « pliants ». La lame est liée au manche par un pivot. Lorsque le couteau n'est pas utilisé la lame est repliée dans le manche. Il existe également d'autres types de mécanismes moins courants : couteau éjectablebalisong (couteau papillon, aussi appelé balisong philippin)... Suivant les modèles, la lame peut bouger librement ou être retenue par différents dispositifs. Les plus courants sont : ressort plat, friction, mécanisme « piémontais » et cran d'arrêt de différents types (mécanisme à pompe, à virole, à lame, à bouton...)

    Certains couteaux pliants sont équipés de dispositifs d'ouverture « automatique » qui permettent par l'appui d'un déclencheur le déploiement automatique de la lame, le plus souvent par un ressort. La lame de certains couteaux peut être déployée par inertie/gravité (l'exemple le plus connu étant le couteau de parachutiste allemand). Ce type de mécanisme est appelé « à gravité ». Les balisong sont parfois classés dans cette catégorie (notamment dans le cadre de certaines lois relatives à la détention et au transport des couteaux).

    Les systèmes pliants se retrouvent en général sur des couteaux de petite et moyenne taille. Par construction, le système pliant est d'un rangement plus pratique (absence d'étui, dimensions réduites une fois replié) mais en général d'une solidité moindre qu'un couteau fixe de dimensions équivalentes. Le couteau pliant peut être équipé d'une ou plusieurs lames pliantes, ainsi que d'autres outils pliants. L'exemple le plus connu de ce type de couteau est le couteau suisse.

    La France est l'une des nations qui compte le plus grand nombre de couteaux pliants, presque chaque région possède son couteau de poche emblématique. Plusieurs coutelleries françaises ont fait la renommée des couteaux français, Chatellerault, Langres, Nontron, Nogent, Thiers… cette dernière se voit souvent attribuer le titre de " capitale mondiale de la coutellerie "4 tant sa production a été et est encore conséquente et diffusée de par le monde. Certains ont essayé de dresser " une liste complète des couteaux régionaux français "5, mais l'exhaustivité ne sera probablement jamais atteinte.

    Couteaux utilitaires[modifier | modifier le code]

    Les couteaux sont abondamment utilisés dans le domaine de la cuisine.

    Couteaux de cuisine[modifier | modifier le code]

    Un couteau de cuisine de type « couteau de chef ».

    Les couteaux prennent des formes diverses et variées suivant les pays, voire les régions ou les types de cuisine, considérés. Les différentes traditions culinaires se composent d'une série de couteaux plus ou moins importante. Dans la production mondiale, les traditions les plus diffusées sont la tradition occidentale (originaire d'Europe et notamment codifiée en France) et la tradition japonaise.

    La tradition occidentale inclut :

    • l'abatte (couteau) : gros couteau de 30 à 40 cm de long, épais et lourd et destiné à couper des os.
    • le bec-d'oiseau (couteau) : couteau à lame courte et recourbée destiné à éplucher les légumes et les fruits.
    • le couperet : couteau de forme rectangulaire ou triangulaire, lourd et épais et destiné à couper les os.
    • le désosseur (couteau à désosser) : couteau à lame courte et rigide qui sert à retirer la chair des aliments et notamment des viandes et des volailles afin de retirer les os.
    • l'économe, épluche-légumes, éplucheur : petit couteau destiné à réaliser des épluchures fines à l'aide d'une lame de type rasoir.
    • l'éminceur ou « couteau de chef » : couteau de 20 à 30 cm à lame épaisse servant à hacher, ciseler, émincer.
    • la Feuille : couteau lourd, rigide et de forme rectangulaire, arrondi à l’extrémité et destiné à couper les os et la chair de la viande.
    • le couteau à filet : couteau de 15 à 22 cm à lame très fine, flexible et acérée, servant à « lever » les filets de poisson.
    • la lancette ou couteau à huîtres : couteau court, rigide et à lame épaisse, destiné à ouvrir les huîtres.
    • le couteau d'office : couteau de 7 à 10 cm à lame épaisse, courte et très pointue, qui sert à éplucher, équeuter, etc.
    • le tranchelard (couteau trancheur) : couteau à lame épaisse et acérée, long et pointu, destiné à découper la viande, les jambons, en fines tranches de même épaisseur.
    • ainsi que divers couteaux spécialisés (à pain, à jambon, à saumon, etc.).

    La tradition japonaise inclut :

    • le Santoku hocho : couteau de chef japonais, multiusage.
    • le Deba bōchō : couteau à poissons.
    • le Gyuto hocho : adaptation du couteau de chef occidental.
    • le Nakiri bōchō : couteau à légumes.
    • le Yanagiba : couteaux à sashimi.
    • le couperet chinois.
       

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    Le type de couteau est lié à sa forme et non à son lieu de production : des couteaux de type japonais sont produits en France, et le Japon produit aussi des couteaux de tradition occidentale.

    Couteaux de boucherie[modifier | modifier le code]

    Il existe trois différents types de couteau en boucherie :

    • le trancheur : servant à la découpe.
    • le pareur : servant à « parer » les pièces (retirer les veines et cartilages).
    • le désosseur : servant à dégager l'os de la chair.
    Couteau à lame rétractable montrant son principe de fonctionnement.

    Autres couteaux utilitaires[modifier | modifier le code]

    De nombreux types de couteaux utilitaires existent notamment dans le domaine de la construction et du bâtiment et de l'agriculture. Ils incluent notamment couteaux de sculpteur, de gravure, à isolation, couteau à lame rétractable (cutter ou exacto) et couteaux de poche utilitaires agricoles divers (suivant les régions).

     

    Coutellerie de combat ou « tactique »[modifier | modifier le code]

    Un couteau Ka-Bar.

    Si, avec l'avènement des armes à feu, les armes blanches ont beaucoup perdu de leur importance dans l'activité militaire, la plupart des armées distribuent cependant encore des couteaux. L'emploi du terme « tactique » est lié au fait qu'il s'emploie en tant qu'arme au combat, ou qu'il concerne le combat6.

    L'emploi du terme « tactique » en lieu et place du terme « militaire » reflète leur emploi par des forces de police et/ou paramilitaires.[réf. nécessaire] Toutefois, en France, le terme tactique n’est pas utilisé dans la législation établie par le décret n° 2013-700 du 30 juillet 2013 portant application de la loi n° 2012-304 du 6 mars 2012 relative à l'établissement d'un contrôle des armes moderne, simplifié et préventif.

    Les baïonnettes sont des couteaux ayant la particularité de pouvoir être fixés à l'extrémité des fusils afin de pouvoir utiliser l'ensemble baïonnette-fusil à la manière d'une arme d'hast. Certaines baïonnettes ne disposent pas de tranchant à proprement parler et ne permettent que des coups d'estoc. Le classement de celle-ci comme couteau est discutable.

    Les couteaux de combat sont destinés à être portés au combat. La plupart des couteaux de combat actuellement en dotation sont des couteaux conçus pour l'essentiel comme des outils multifonctions pouvant être utilisé pour le combat à l'arme blanche. Les couteaux conçus avant tout comme des armes blanches sont moins courants. Des exemples de couteaux de combat multifonctions contemporains sont le couteau militaire américain Ka-Bar ou le couteau allemand KM2000. Des exemples de couteaux à vocation première d'arme blanche sont la dague anglaise à double tranchant Fairbairn-Skyes (Seconde Guerre mondiale) ou les différents couteaux de tranchée de la Première Guerre mondiale.

    Le terme de « couteaux de survie » désignait initialement les couteaux adjoints au bagage de survie distribués aux équipages d'aéronefs militaires et présentant des outils devant permettre aux équipages de survivre en milieu sauvage en cas d'incident. Ces couteaux ont pu prendre des formes très diverses allant des couteaux pliants à de grandes machettes. Les couteaux inclus dans les paquetages de survie ont été des modèles de couteaux de chasse du commerce ou des adaptations de couteaux existants plus souvent que des conceptions spécifiques. Les couteaux de survie ont largement été popularisés dans les années 1980 avec le film Rambo, au point que pour le grand public le terme de « couteau de survie » est pratiquement devenu le synonyme d'un couteau droit de grande taille, avec un manche creux et un dos de lame comprenant une scie.

    Coutellerie de sport[modifier | modifier le code]

    Couteau de sport de marque Gerber.

    La coutellerie de sport regroupe la plupart des couteaux utilisés en extérieur, notamment la coutellerie de chasse. À l'instar du terme générique « couteau », le couteau de chasse recouvre un grand nombre de réalités différentes. De manière générale, les couteaux de chasse doivent servir à :

    • tuer le gibier (le plus souvent achever le gibier blessé, ou à la chasse à courre porter le coup de grâce à un gibier immobilisé par les chiens).
    • procéder au traitement du gibier tué (écorchage, dépeçage, débitage).
    • servir d'outil multifonction durant le déroulement de la chasse (cuisine, petits travaux, débroussaillage, préparation de poste de tir).

    Les types les plus courants incluent : les dagues, en général de forte section et à double tranchant, outils spécialisés pour servir (c'est-à-dire « achever ») le gibier. Les dagues peuvent parfois se monter au bout d'un manche pour être utilisées comme épieux ; les couteaux à écorcher qui servent au traitement du gibier, et les couteaux pliants multifonctions essentiellement destinés aux petits travaux et au traitement du gibier.

    Couteaux à usages criminels[modifier | modifier le code]

    Au Canada, où la plupart des crimes sont commis sans violence, le couteau est la principale arme utilisé dans les crimes violents7.

    Matériaux[modifier | modifier le code]

    Machine-outil servant à la découpe des lames dans une usine en Chine.

    Historiquement, les lames de couteaux ont été fabriquées en pierre taillée, en bronze et en acier. Depuis l'âge du fer les aciers se sont largement imposés comme matériaux principaux pour la fabrication de lame de couteaux. La principale évolution a été l'introduction des aciers inoxydables au début du xxe siècle.

    La production de couteaux contemporaine est constituée pour l'essentiel d'aciers inoxydables et d'aciers carbones. D'autres matériaux sont également employés – notamment : alliages de titanecéramique, alliages de cobaltcarbure de tungstène – mais ne représentent qu'une part limitée du marché.

    Les matériaux de manches sont très variés. Les plus courants sont différents types de bois, divers plastiques, les matériaux composites (fibre de verremicarta…), la corne, l'os… Lorsque le manche et la lame sont façonnés dans la même pièce d'acier, les couteaux sont dits « de type intégral ». Le scellement de la lame sur le manche est assuré par différentes colles et mastics dont le ciment de coutelier.

    Législation[modifier | modifier le code]

    Concernant les armes, la législation française distingue plusieurs notions : l'achat, le port et le transport.

    • L’achat consiste en l'acquisition d'une arme dans le cadre d'une transaction.
    • Le port d'une arme est le fait d'avoir une arme sur soi utilisable immédiatement8,9.
    • Le transport d'une arme est le fait de déplacer une arme en l'ayant auprès de soi et inutilisable immédiatement8,9.

    Achat[modifier | modifier le code]

    Le texte définissant actuellement les armes de catégorie D distingue deux cas : celles en vente libre et celles soumises à enregistrement. La catégorie "en vente libre" inclut spécifiquement "tout objet pouvant présenter un danger pour la sécurité publique, comme les armes non à feu camouflées, les poignards, couteaux-poignards, matraques, projecteurs hypodermiques, certaines bombes aérosols incapacitantes ou lacrymogènes, certaines armes à impulsion électrique de contact," et un certain nombre d'armes à feu.

    L'acquisition de ces couteaux est, comme pour toutes les armes de catégorie D en vente libre, simplement soumise à une condition de majorité (avoir plus de 18 ans).

    Port et transport[modifier | modifier le code]

    En 2019 en France, la législation concernant le port et le transport des couteaux peut être perçue comme étant à trois niveaux : loi, jurisprudence, appréciation des forces de l'ordre.

    Réglementation[modifier | modifier le code]

    Lors de sa publication, l’article 173 du décret du  prévoyait que le port ou le transport des armes en vente libre constituait une contravention de 4e classe punissable d’une amende de 750 €, somme qui pouvait être ramenée à 145 € si l’on payait rapidement (amende forfaitaire). L’article 173 du décret a toutefois été rapidement modifié et un amendement à la loi de 2012 déposé afin de modifier les articles L. 317-8 et L. 317-9 du code de la sécurité intérieure. Selon ces dispositions, toutes les armes de la catégorie D, qu’elles soient en vente libre ou non, ne peuvent être ni portées ni transportées sans motif légitime. En cas d’infraction, il est prévu des peines de 15 000 € d'amende et d'un an de prison. Les peines sont doublées si le transport d’arme de catégorie D est effectué par au moins deux personnes soit en voiture, en moto ou autrement si les personnes opèrent visiblement de concert.

    Les textes précisent que les délits ne sont pas constitués lorsque les armes « présentent une faible dangerosité et figurent sur une liste fixée par arrêté ». Toutefois l'arrêté du  publié au Journal officiel du 3 septembre limite cette liste aux carabines à plombs (simple contravention) ou aux armes de collections démilitarisées (ni délit ni contravention). Les armes blanches n'y figurent pas et leur port, voire leur détention reste donc passible d'une vaste gamme de sanctions.

    En complément des dispositions légales, la réglementation locale peut interdire le port de tout objet pointu ou tranchant, par exemple dans les lieux de divertissement, les lieux publics ou les enceintes sportives.

    Jurisprudence[modifier | modifier le code]

    Nombre d'affaires ont été portées devant les tribunaux, ce qui a permis de créer une jurisprudence qui précise la loi.

    Ainsi, le port d’un couteau Laguiole, d’un Opinel ou d’un couteau suisse de dimension classique, ne doit pas être interprété comme un port d’une arme blanche. Les tribunaux considèrent que ces objets sont a priori des outils faisant partie de la tradition française. Leur port est donc autorisé mais il peut cependant être requalifié en arme blanche par destination, suivant l’emploi ou l’usage qu'il en est fait10.

    Appréciation des forces de l'ordre[modifier | modifier le code]

    Le dernier niveau d'appréciation, celui du cas-par-cas sur le terrain, est soumis à l'appréciation des forces de police. Ainsi, porter sur soi un couteau dans le cadre d'un pique-nique en famille ou par des scouts en forêt ne sera pas perçu par les forces de l'ordre de la même manière que le port de ces objets dans un stade ou un aéroport. Un contexte spécifique peut aussi influer sur la perception que la police peut avoir du port d'un couteau, par exemple lors d'une manifestation susceptible d'entraîner des violences, ou la nuit dans un lieu public où l'on consomme de l'alcool10.

    Autres noms[modifier | modifier le code]

    Le couteau porte différents noms et surnoms suivant les régions, l'histoire, les dialectes régionaux et les argots. En voici une liste, non exhaustive :

    • un eustache : nom donné par antonomase aux xviiie et xixe siècles à plusieurs modèles de couteaux fabriqués à Saint-Étienne, notamment par le maître coutelier et marchand Eustache Dubois (né en 1650, décédé en mai 1721) ;
    • un schlass : (de l'allemand « schlass » : homme ivre) désigne d'abord une bouteille brisée tenue par le goulot et par extension n'importe quel couteau ;
    • un surin : doublet de l'argot « chourin » (du tsigane « churi » : couteau).

    Coutume[modifier | modifier le code]

    D'après le Livre des superstitions, comme tous les objets pointus ou tranchants (ciseaux, aiguille, épingle), offrir un couteau coupe l’amitié ou l’amour à moins de l’« échanger » contre une pièce de monnaie11.

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    1.  Roselyne Lassale, Pays de Thiers : le regard et la mémoire, Thiers, p. 474.
    2.  « Musée de la coutellerie » [archive], sur ville-thiers.fr (consulté le ).
    3.  « Thiers, capitale mondiale du couteau » [archive], sur France Info.fr.
    4.  « Thiers, capitale mondiale du couteau » [archive], sur Franceinfo (consulté le )
    5.  « Quel couteau selon quelle région ? Liste des Couteaux régionaux français » [archive], sur Comptoir du Couteau (consulté le )
    6.  Définition du mot TACTIQUE [archive] par le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL, https://www.cnrtl.fr [archive], consulté le 13 avril 2019).
    7.  « Le couteau, arme la plus utilisée lors de crimes violents » [archive]statcan.gc.ca, 17 janvier 2018.
    8. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Code de la sécurité intérieure - Article R311-1 » [archive], sur legifrance.gouv.fr.
    9. ↑ Revenir plus haut en :a et b Jean-Jacques BuigneE, « Port et transport d’armes pour chasseur ou tireur sportif » [archive], sur armes-ufa.com.
    10. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Ai je le droit de porter sur moi un couteau de poche ? » [archive], sur ffcoutellerie.org.
    11.  Bibliothèque municipale de Lyon / le Guichet du Savoir [archive]

    Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Liens externes[modifier | modifier le code]

    • icône décorative Alimentation et gastronomie 
    • icône décorative Portail des armes
    • Couteau
      Image dans Infobox.
      Quatre couteaux de cuisine communs, plein manche (sans mitre).
      Type
      Caractéristiques
      Composé de
      Utilisation
      Utilisateurs
      Bouchercuisinier, meurtrier (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
      Usage
      Découpage, collection (en), arme d'estoc (d)arme de jet
    • Une scie à chantourner ou scie à découper est une scie à poignée pourvue d'une fine lame souple tenue par une monture de métal rigide en forme de U.

      La scie à chantourner est principalement utilisée pour découper des fines pièces de bois.

      Les dents de la scie doivent être orientées vers le manche.

    •  

      La scie à métaux est un outil conçu pour scier les métaux, mais aussi d'autres matériaux durs1.

    •  

      Description[modifier | modifier le code]

      Cet outil possède une denture très fine et très acérée. Contrairement aux scies à bois, la lame est habituellement accrochée aux deux extrémités pour être bien tendue, afin de faciliter la découpe. La lame est interchangeable car :

      • elle s'use plus vite que dans le cas du bois ;
      • selon le métal à découper une lame à denture plus ou moins fine doit être utilisée.

      Notes et références[modifier | modifier le code]

      1.  Scie métaux [archive], sur le site comprendrechoisir.com, consulté le 5 septembre 2015

      Scie à chantourner électrique[modifier | modifier le code]

    • Scie à chantourner électrique Dremel.

      Il existe des scies à chantourner électriques. La pièce à découper est déplacée, à la main, sur la table de la machine et la lame, fixée à un bras oscillant, est animée d'un mouvement de va-et-vient vertical rapide par un moteur électrique de faible puissance1. Certaines scies sauteuses, qui peuvent être fixées sur un support et utilisées de la même manière, portent parfois cette appellation.

      Voir aussi[modifier | modifier le code]

      Notes et références[modifier | modifier le code]

      1.  généralement une centaine de watts.

      Sur les autres projets Wikimedia :

    • Scie

       
       
       
      Scie
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      Type
      Outil pour le travail du bois (d)outil de coupeVoir et modifier les données sur Wikidata
      Caractéristiques
      Composé de
      Dent de scie, lame de scie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
      Utilisation
      Utilisateur
      Usage
      Une scie

      Une scie est un outil à une lame dentée en acier trempé, destinée à couper des matériaux tels que le bois, la pierre, les métaux... Elle est actionnée par divers moyens tels que la force musculaire, l'électricité ou l'eau.

      Histoire[modifier | modifier le code]

      Scie. Chapelle funéraire de Nebamun. 1350 av. J.-C.
      Scie tenue par Dédale

      Les Grecs attribuaient l'invention de la scie à Talos, le neveu de Dédale. C'est cette invention, parmi d'autres, qui poussa son oncle jaloux à l'assassiner.

      Bien entendu, Dédale est un mythe. Au Néolithique, la scie aurait été précédée par des râpes minces montées sur des pièces de bois. Toutefois, sa forme primitive s'affirme à l'âge du bronze. Puis, à l'âge du fer, la scie se spécialise vers différentes formes. Le fer plat et martelé est peu à peu remplacé par de l'acier1.

      Durant l'Égypte antique les modèles se multiplient.

      Quant aux représentations de scie, elles sont plus tardives : à la XIIe dynastie et une autre à la XIXe dynastie. Elles se trouvent dans des chambres de sépultures de Thèbes l’égyptienne. De même, les nombreux meubles de l'ancienne Égypte témoignent de l'usage fréquent de la scie.

      La scierie de Hiérapolis est la plus ancienne machine connue utilisant un système bielle-manivelle.

      Durant l'Antiquité romaine certaines sont apparues et restent en usage courant jusqu'au XVe siècle1.

      • Scie courte : considérée comme l'ancêtre de la scie égoïne.
      • scie longue à débiter : ressemblante à la scie des scieurs de long.
      • Scie à cadre moyenne.
      • Scie à débiter transversalement.
      • scie à dossière à un manche.

      Origines[modifier | modifier le code]

      Types de scies[modifier | modifier le code]

      Scies manuelles[modifier | modifier le code]

      Reconstruction de la scie hydraulique par Leonardo da Vinci (Codex Atlanticus f. 1078) exposé dans le Musée des sciences et des techniques Léonard de Vinci, Milan.
      Les Scieurs de bois
      Jean-François Millet, 1850-1852
      Victoria & Albert Museum
      • Scie à tronçonner : scie dont les dents sont affûtées pour couper le bois en travers du fil. Elle s'oppose à la scie à déligner ou à refendre. La « ryoba », une des nombreuses scies japonaises, a un côté de la lame affûté pour tronçonner et l'autre côté affûté pour déligner.
      • Scie à déligner : scie dont les dents sont affûtées pour couper le bois dans le fil. Elle s'oppose à la scie à tronçonner. De nombreuses scies présentent un affûtage polyvalent. Les scies à chantourner sont obligatoirement polyvalentes alors que les scies égoïnes le sont souvent pour des raisons de marketing. Les scies japonaises sont rarement polyvalentes, ce qui est plus efficace.
      • scie égoïne : grande scie occidentale dont la lame n'est pas tendue par un cadre. Elle est destinée à des coupes droites et peut être affûtée pour tronçonner ou pour déligner.
      • Scie à cadre : scie dont la lame est tendue dans un cadre de bois. Elle n'est plus beaucoup utilisée et a été remplacée dans de nombreux ateliers par la scie égoïne ou la scie japonaise. Il s'agit de la scie la plus commune, car à usage domestique.
      • Scie à chantourner : scie utilisée pour couper des courbes. Elle peut être à cadre ou égoïne.
      • Scie à guichet : petite scie égoïne dont la lame est suffisamment fine pour pouvoir être utilisée pour chantourner.
      • Scie bocfil : scie dont la lame est très fine (comme un fil) utilisée pour chantourner dans des travaux de précision (marqueteriemaquettisme). La lame est tendue dans un cadre métallique en U.
      • scie japonaise : a la particularité d'être tirée pour couper contrairement à la scie égoïne utilisée en Occident. Cette denture inversée permet des lames beaucoup plus fines et nécessite donc moins de force qu'une scie égoïne. Ces scies jouissent d'une grande réputation et sont de plus en plus utilisées en Occident. Leur désavantage est de ramener les sciures sur le trait de scie et de nécessiter un calage de la pièce de bois moins évident. Les Japonais montent sur la pièce de bois qui est surélevé par un petit chevalet. Son affûtage est également très difficile, car les dents sont trempées et présentent plusieurs tranchants. Les lames sont en revanche souvent interchangeables. Le manche se tient à deux mains. La main directrice droite se met souvent à l'arrière, contrairement au sabre.
      • Scie à dos : scie courte à denture fine, de précision, dont la finesse de la lame nécessite un renfort métallique sur le dos pour la rigidifier. Elle est généralement utilisée dans la fabrication des assemblages (tenons ou queues d'aronde). Sa lame est rectangulaire (sauf les scies à dos japonaises comme la dosuki).
      • Scie Sterling : scie à dos dont le manche est décalé sur un côté pour pouvoir utiliser la lame comme une scie à araser (à plat sur le bois). Le manche est articulé sur le dos, au milieu de la lame, pour pouvoir changer de côté. L'affûtage est donc symétrique et la scie coupe aussi bien en poussant qu'en tirant. Il s'agit d'une scie très polyvalente utilisée comme scie à dos, scie à araser, scie à onglet.
      • Scie à onglet : une coupe d'onglet est une coupe avec un angle différent de 90 degrés, le plus souvent à 45° par rapport à la longueur d'un bois. Une scie à onglet s'utilise dans une boite à onglets maintenant la scie à 45° pour des coupes d'encadrement par exemple. Une scie à onglet est en fait une scie à dos ou une scie Sterling utilisée pour des coupes d'onglet.
      • Scie à placage : très petite scie à denture très fine et non avoyée (avoyé : dont les dents sont inclinées alternativement à droite et à gauche, comme le sont pratiquement toutes les autres scies), que l'on utilise avec une règle, pour couper des feuilles de placage. Elle est utilisée par l'ébéniste pour réaliser des frisages ou par le marqueteur pour des coupes droites. On l'utilise plus volontiers dans le sens du fil, le couteau à lame rétractable (Box cutter en anglais) présentant des qualités supérieures en travers du fil.
      • Scie à araser : petite scie à denture fine pour couper des dépassements (pour couper une cheville trop longue par exemple). Elle est avoyée d'un seul côté pour ne pas rayer le bois, car la lame s'utilise à plat. Elle a souvent des dents sur les deux côtés de la lame pour couper à droite ou à gauche.
      • Scie à métaux : scie à cadre métallique pour couper les métaux.
      • Scie passe-partout : grosse scie destinée à découper grossièrement le bois ou la pierre. Elle est maniée par deux scieurs.
      • Pyroscie : scie qui permet de couper certains matériaux combustibles (par exemple du polystyrène) au moyen d'un fil de haute résistance qui chauffe le matériau.
      • Scie à cadre
        Scie à refendre : scie à cadre allongée pour travailler verticalement.

      Scies mécaniques[modifier | modifier le code]

      Une ancienne scie mécanique. Construite en 1920, rénovée en 1989.

      Scie musicale[modifier | modifier le code]

      Il est possible de jouer de la scie, avec un archet de violon en tordant légèrement la scie en S. Le son est très différent des instruments normaux, il se rapproche du thérémine et des ondes Martenot. Cet instrument fait partie de la catégorie idiophone : instrument qui génère un son par frottement ou tapotement.

      Le terme « scie » désigne également un thème musical qu'on ne peut se sortir de la tête.

      Entretien[modifier | modifier le code]

      L'entretien des scies passe par l'avoyage et l'affûtage.

      Voir aussi[modifier | modifier le code]

      Sur les autres projets Wikimedia :

      Références[modifier | modifier le code]

      1. ↑ Revenir plus haut en :a et b Fernand Tourret et Paul Feller, L'outil dialogue de l'homme avec la matière, Bruxelles, 

      Article connexe[modifier | modifier le code]

      Lien externe[modifier | modifier le code]

  • Découpe laser

     
     
     
    Machine de découpe laser en train de couper des formes géométriques sur du polystyrène expansé.
    Fichier:"Optimum TT" laser cutting machine during the "Armiya 2021" exhibition.ogg
    Machine de découpe laser à l'exposition "Armée-2021 (ru)".

    La découpe laser est un procédé de fabrication qui consiste à découper la matière grâce à une grande quantité d’énergie générée par un laser et concentrée sur une très faible surface. Cette technologie est majoritairement destinée aux chaînes de production industrielles, mais peut également convenir aux boutiques, aux établissements professionnels et aux tiers-lieux de fabrication.

    Les performances de la découpe laser sont en constante évolution : diversification des matériaux, augmentation de l'épaisseur de la découpe, finalisation du rendu. Ces critères d’amélioration sont liés notamment aux progrès réalisés en matière de sources laser.

    Le laser peut être pulsé (source de type YAG), continu (source CO2 ou azote).

    Principe[modifier | modifier le code]

    La focalisation d'un rayon laser permet d'élever la température d'une zone réduite de matière, jusqu'à vaporisation. La puissance d'un laser varie en fonction du matériau à découper et de son épaisseur.

    La zone affectée thermiquement (ou ZAT) par le rayon laser est relativement faible, ce qui explique le peu de déformation subi par les pièces découpées. La matière découpée change de nature chimique au point d’impact du laser et devient généralement plus rugueuse. A titre indicatif, la ZAT est de l’ordre de 0.3 mm sur une matière métallique.

    Il est très courant d'utiliser un gaz additionnel (ArgonAzoteCO2) dans la zone de découpage pour en améliorer l’efficacité : soit pour repousser les débris de découpe afin de maintenir une zone de travail propre, soit pour neutraliser la ZAT et éviter la formation de flamme, soit pour favoriser la découpe par oxydation.

    Ce procédé permet une découpe précise, nette et rapide de nombreux matériaux jusqu'à 25 mm[réf. souhaitée].

    La découpe se fait généralement sur des plaques de matériaux par des machines comportant trois axes. Cependant, il est souvent possible de rajouter un quatrième axe qui permet de faire des gravures en révolution.

    Historique[modifier | modifier le code]

    Dès l'apparition des sources laser, les industriels s'intéressent à la mécanique qui permettrait de les intégrer dans une machine-outil.

    Les obstacles rencontrés sont alors la puissance disponible des sources laser et leur compacité. Ces obstacles sont levés dès 1967, lorsque Peter Houldcroft invente le procédé de découpe avec gaz d'assistance et buse de focalisation1.

    Depuis, la rupture technologique opérée a permis au procédé de découpe laser de se répandre très rapidement dans l'industrie mondiale.

    Depuis 2008, la réduction du prix des machines de découpe laser et l’essor du concept de Do It Yourself ont contribué à populariser cette technologie auprès du grand public et à la rendre accessible aux artistes et bricoleurs. De nombreuses fonctions créatives utilisent la découpe laser pour créer des maquettes et concrétiser ainsi des idées.

    Typologie[modifier | modifier le code]

    Il y a plusieurs types de classification des technologies laser.

    Les points communs permettant les regroupements en grandes familles sont :

    • leur puissance,
    • leur domaine de longueur d’onde couvert,
    • l’application qui les emploie,
    • la durée d’impulsion,
    • la fréquence,
    • la technologie de construction.

    Les lasers employés dans l’industrie pour la découpe sont principalement les lasers à source CO2, à source YAG et à fibre.

    Actuellement, les lasers à source CO2 sont largement majoritaires en France[réf. souhaitée]. Ils permettent en effet de découper beaucoup plus de matériaux et à une vitesse plus élevée que les lasers pulsés.

    Applications[modifier | modifier le code]

    Horloge murale originale réalisée avec la technologie de la Découpe Laser

    Les applications militaires concentrent la majorité des investissements R&D dans ce domaine, notamment aux États-Unis2.

    Dans les domaines de la signalétique et de la décoration, la découpe de bois et de polymère est très répandue.

    À partir des années 2000, les lasers commencent à investir le domaine du grand public, notamment par le biais de la personnalisation de masse. Les applications de découpe laser s’appliquent alors à des médailles, des objets publicitaires, des bijoux ou encore des bouteilles de spiritueux3.

    En 2007, les techniques ont énormément évolué, la puissance des lasers de découpe CO2 dépasse les 6kW.

    Matériaux[modifier | modifier le code]

    Grilles en acier et verre découpés au laser réalisées par Carlo Roccella [archive]

    Toute matière peut être découpée par un laser : métal, textile, papier, carton, céramique, composite, cuir, verre, etc. Des longueurs d’onde spécifiques ont été développées pour obtenir un rendu optimisé sur chaque matière.

    Certains matériaux possèdent toutefois des propriétés qui complexifient leur réaction au laser : par exemple l’argent et le cuivre en raison de leurs propriétés réfléchissantes. Il est toujours important de bien qualifier l’adéquation entre le laser et la matière.

    La découpe de métaux représente le domaine d’activité le plus important. Dans ce secteur, il est complémentaire à d’autres procédés comme la découpe par jet d’eau haute pression ou le poinçonnage.

    Lors de l’utilisation d’un laser pour perforer des matières, il est conseillé de conserver un rapport de proportionnalité égal entre le diamètre de la perforation et l’épaisseur du matériau.

    Configuration technique et production[modifier | modifier le code]

    Le choix d’utilisation d’un laser prend en compte des critères de performance tels que la vitesse de découpe, l’intégration dans une chaîne de production et le rendu final sur matériaux.

    La puissance d’un laser varie en fonction du matériau à découper et de son épaisseur. C’est un paramètre majeur dans le processus de découpe laser : plus la puissance est importante, plus l’impact sur le matériau est important. Une puissance élevée peut permettre d’augmenter la vitesse de découpe dans certaines configurations. Les lasers couramment utilisés ont une puissance de 4000 watts mais les sources peuvent varier de quelques watts à plus de 16 kW[réf. souhaitée]4.

    Les machines-outils de découpe laser sont programmables et intégrables dans une chaîne de production. Asservies à un ordinateur personnel, elles quittent la chaîne de production pour s’intégrer à un environnement de création, par exemple dans un Fab-lab, en lien avec une imprimante 3D ou d'autres outils pour produire une grande variété de pièces ou d'objets.

    Avantages[modifier | modifier le code]

    Le laser permet de faire varier à volonté la forme découpée.

    Il est souvent possible de graver du texte avec la même machine. Un logiciel de pilotage avec des fonctionnalités de création et de prévisualisation est alors utilisé pour mettre en forme un texte ou un élément graphique.

    Contraintes[modifier | modifier le code]

    La plus grande contrainte du laser est l’effet thermique associé à l’opération de découpe et de marquage. Des techniques spécifiques de refroidissement de la matière à découper sont nécessaires : soit par l’adaptation de la vitesse, soit par l’apport d’un gaz adapté, soit par l’optimisation des paramètres du laser.

    La connaissance des règles de sécurité est un impératif préalable à l’utilisation d’un laser5,6. À titre de comparaison, un laser de classe II potentiellement dangereux a une puissance de moins de 1 mW.

    Services de découpe laser[modifier | modifier le code]

    En raison du coût d’une machine-outil laser, peu accessible au grand public, des normes de sécurité et du niveau de technicité exigé pour préparer des travaux de découpe, de nombreuses entreprises offrent leurs services pour répondre aux commandes des particuliers, que ce soit en boutique, en atelier ou en ligne.

    Les travaux de découpe laser CO2 pour matériaux organiques figurent parmi les demandes les plus populaires et offrant les prix les plus bas. Ces services sont généralement employés pour des épaisseurs faibles (1 à 6 mm).

    Des sites en ligne permettent d’acheter des prestations de découpe.

    Aspect économique[modifier | modifier le code]

    Les coûts d'utilisation sont devenus très faibles grâce à la forte augmentation de productivité des machines[réf. souhaitée].

    Le laser est un marché mondial dominé par trois puissances : l’Allemagne, les USA et la Chine7.

    Le parc français de machines de découpe laser CO2 installées approche les 2000 unités avec environ 200 nouvelles machines par an[réf. souhaitée].

    Historiquement, le monde du laser était dominé par les lasers CO2 qui représentent toujours la plus grande partie du parc industriel. Cette technologie est l’apanage de grands groupes industriels tels que Coherent, Rofin-Synrad Technologies et Trumpf8.

    Le développement de technologies telles que les lasers fibre ont permis l’apparition d’un marché alternatif, avec des groupes industriels tels qu’IPG9.

    En parallèle, plusieurs groupes se sont spécialisés dans l’intégration des sources laser dans des machines industrielles. Gravotech représente par exemple l’un des plus importants intégrateurs mondiaux, avec près de 110 M€ de chiffre d’affaires en 201310.

    Ces machines sont majoritairement utilisées par des PME spécialisées dans la sous-traitance en tôlerie. Le coût d'un équipement varie de 200 000 euros pour une machine d'occasion reconstruite à plus d'1 million d'euros pour les plus puissantes, les plus performantes et les plus automatisées avec robot de déchargement et triage de pièces.

    Les sous-traitants facturent généralement leurs prestations au temps réel passé à découper les pièces. Le taux horaire varie de 50 € à plusieurs centaines d'euros suivant le procédé de découpe utilisé (basse ou haute pression azote, suivant la matière et/ou le souhait de ne pas avoir d'oxydation sur la tranche de la découpe).

    Il existe des plateformes de découpe laser en ligne comme par exemple www.john-steel.com , www.la-decoupe.com , www.easymetal.fr Ces sites permettent via un configurateur de choisir les matériaux, l'épaisseur, de dimensionner la pièce et de payer en ligne.

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    1.  The early days of laser cutting, par P. A. Hilton, 11th Nordic Conference in Laser Processing of Materials, Lappeenranta, Finland, August 20-22, 2007, http://www.twi-global.com/technical-knowledge/published-papers/the-early-days-of-laser-cutting-august-2007/ [archive]
    2.  « l'utilisation militaire des lasers » par A.G. dans mensuel n°288 daté juin 1996 à la page 84 http://www.larecherche.fr/savoirs/autre/utilisation-militaire-lasers-01-06-1996-84044 [archive]
    3.  L'offre personnalisation de Hennessy http://www.hennessy.com/us/collection/gifting/ [archive]
    4.  « Laser à solide - TRUMPF France » [archive], sur www.fr.trumpf.com (consulté le )
    5.  Décret n°2007-665 du 2 mai 2007 relatif à la sécurité des appareils à laser sortant [archive], sur le site legifrance.gouv.fr
    6.  Sécurité des appareils à laser sortant : la nouvelle réglementation à partir du 1er juillet 2013 [archive], sur le site economie.gouv.fr du 1er juillet 2013
    7.  "Trumpf : la machine-outil allemande triomphante rattrapée par la crise", Jean-Philippe Lacour, 18 octobre 2012, Les Echos https://www.lesechos.fr/18/10/2012/lesechos.fr/0202334844004_trumpf---la-machine-outil-allemande-triomphante-rattrapee-par-la-crise.htm [archive]
    8.  "Global CO2 Lasers Market for Marking and Engraving Applications 2015-2019", décembre 2014, Research and Markets http://www.researchandmarkets.com/research/t37964/global_co2_lasers [archive]
    9.  "Global Industrial Fiber Laser Market 2014-2018", octobre 2014, Research and Markets http://www.researchandmarkets.com/reports/3022322/global-industrial-fiber-laser-market-2014-2018#adaptive [archive]
    10.  "Biens d'équipement", LBO France http://www.lbofrance.com/fr/gravotech [archive]

    Annexes[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Liens externes[modifier | modifier le code]

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    • Bromberg, Joan (1991). The Laser in America, 1950-1970. MIT Press. p. 202. (ISBN 978-0-262-02318-4).
    • Oberg, Erik; Jones, Franklin D.; Horton, Holbrook L.; Ryffel, Henry H. (2004). Machinery’s Handbook (27th ed.). New York, NY: Industrial Press Inc. (ISBN 978-0-8311-2700-8).
    • Todd, Robert H.; Allen, Dell K.; Alting, Leo (1994). Manufacturing Processes Reference Guide. Industrial Press Inc. (ISBN 0-8311-3049-0).
    • icône décorative Portail de la production industrielle
    • Presse à découper

       
       
       
      Presse à découper mécanique

      La presse à découper, la presse à perforer ou la perforatrice est une machine-outil de pressage (en) utilisée pour découper des formes ou perforer des trous dans des matériaux. Elle peut être de petite dimension, utilisé manuellement ou très grande, à commande numérique, avec un tour multi-position. Il existe de nombreuses tailles de presses à découper qui vont du modèles personnels compacts aux grandes versions pour atelier de mécanique.

      C'est une machine utilisée par les entreprises de la mécanique pour produire des pièces métalliques à partir de tôles. On l’utilise pour réaliser des trous dans des tôle métallique, plaque de plastique, papier ou carton. Pour réaliser cette tâche, on peut utiliser de simples moyens d'actionnement manuel mais aussi des presses mécaniques sophistiquées très puissantes. Son but est de séparer partiellement ou complètement des zones de la tôle de façon à obtenir la forme voulue et/ou de les préparer pour d'autres opérations.

      Un des mécanismes à découper le plus simple qui existe est celui qu’utilise les enfants à l'école pour faire des trous dans les feuilles.

      Historique[modifier | modifier le code]

      Présentation[modifier | modifier le code]

      Ces machines sont souvent connues sous le nom de « presses à clicker »1 ou «presse à cliquer» en raison de la méthode historique utilisée pour couper des patrons dans l’industrie de la chaussure. À l'origine, les ouvriers coupeurs de cuir produisaient des pièces coupées à l'aide d'un couteau à main qu'ils cousaient autour d'un motif ou d'un gabarit. Ces motifs avaient une bordure en laiton pour protéger le gabarit et, lorsque la lame tournait autour de la bordure en laiton, elle produisait un clic. Les agents sont donc connus sous le nom de « cliqueurs ». Avec le développement des presses à bras oscillant pour faire ce travail, les machines sont devenues des presses à cliquer. Le terme reste en usage à ce jour.

      Aujourd'hui, la presse à découper est une machine utilisée par les entreprises de la mécanique pour produire diverses pièces2. On l’utilise pour réaliser des trous dans des tôles métallique, des plaques de plastique, de papier ou de carton. Pour réaliser cette tâche, on peut utiliser de simple presses manuelles mais aussi des presses mécaniques sophistiquées et très puissantes. Son but est de séparer partiellement ou complètement des zones de la tôle (ou autre matière) de façon à obtenir la forme voulue. La presse à découper se déplace verticalement.

      Un des mécanismes à découper le plus simple qui existe est celui de la perforatrice, pour faire des trous dans les feuilles.

      Frise chronologique[modifier | modifier le code]

      Historiquement, le métal était frappé à la main à l'aide d'un marteau. Plus tard, de plus grands marteaux ont été construits pour presser plus de métal à la fois, ou pour presser des matériaux plus épais. Autrefois, un forgeron employait un assistant ou un apprenti pour balancer le marteau tandis que le forgeron se concentre sur le positionnement de la pièce.

      Au milieu du xixe siècle, les marteaux manuels ont commencé à être remplacés dans l'industrie par le marteau à vapeur, qui a été décrit pour la première fois en 1784 par James Watt, un inventeur écossais et ingénieur mécanicien mais qui fut construit en 1840 par l’inventeur britannique James Nasmyth.

      À la fin du xixe siècle, les marteaux à vapeur avaient augmenté considérablement en taille et en force de frappe. En effet, on note qu’en 1891, la Bethlehem Iron Company a fait une amélioration permettant à un marteau à vapeur de livrer un coup de 125 tonnes3.

      1850 – 1900

      Au cours de la révolution industrielle, les machines de découpe à manche de maillet on fait leur apparition. Elles étaient très populaires dans l’industrie de la chaussure.

      1900 – 1950

      Une presse à bras oscillant a été ajoutée aux machines d’origines. Ces machines ont vite commencé à fabriquer en masse des produits tels que des tuyaux.

      1950 – 2000

      Des versions plus petites des machines ont commencé à être utilisées dans les maisons et les écoles. Les outils de découpe à main ont été introduits, ainsi que les petites machines de table : la perforatrice.

      Des années 2000

      Les presses à découper modernes se connectent directement à un ordinateur, ce qui permet de réaliser des travaux manuels extrêmement détaillés4.

      L'utilisations dans différents domaines[modifier | modifier le code]

      La presse à découper s’utilise dans différents domaines industriels : dans l’industrie de la chaussure pour faire les trous pour les lacets, dans l’industrie du plastique et du métal pour donner des formes aux matériaux. On les utilisent aussi pour perforer du carton ou papier en grandes quantités. Les presses sont aussi utilisés dans le domaine de la production artisanal en série ainsi que pour perforer et découper  du cuire. Ces machines sont également utilisées pour la production de monnaies, signaux décoratifs, panneau métalliques, pièces de métales pour les avions et voitures5.

      Il existe d’innombrable presse à découper en accord avec le résultat souhaité. Ces presses sont utilisées pour la coupe mais aussi pour d’autre opérations comme l’estampage, le pliage, l’emboutissage ou le dessin.

      En effet, le développement de la presse mécanique a rendu possible les dessins profond. Avec de l’acier élastique haute résistance et une vitesse d’action beaucoup plus réduite, cela permet de déformer la plaque d'acier sans la casser.

      À l’heure actuelle, la presse électrique peut imiter le travail d’une presse hydraulique, d’une presse à maillon, d’une presse à levier ou à bascule.

      Composition d'une presse à découper[modifier | modifier le code]

      Les éléments principaux qui compose une presse à découper sont :

      • Le poinçon, qui a la taille et la forme du trou souhaité et qui permet de perforer le matériel
      • La matrice est l’endroit où l’on dépose le matériel à perforer c’est comme le moule, c’est cette élément qui va donner la forme voulu au matériel
      • La table, où est déposé la matrice
      • La presse, qui donne une impulsion, ce qui va permettre d'emboîter le poinçon et la matrice. C’est sur cela qu’on fixe le poinçon5

      Vocabulaire d’utilisation de la presse[modifier | modifier le code]

      Poinçonnage : ce sont des trous de petit diamètre, sur une surface quelconque. Le déchet est appelé débouchure.

      Découpage : le produit obtenu est un flan (partie extraite de l’objet de base).

      Crevage : c’est un découpage partiel.

      Encochage : c’est un découpage ou Poinçonnage débouchant sur un contour (au bord de la pièce initial).

      Grignotage : c’est le poinçonnage partiel par déplacement progressif de la pièce ou du poinçon.

      Arasage : c’est le découpage en reprise (afin d’obtenir une précision de cotes et d’état de surface), c’est une opération de finition.

      Détourage : finition d’un contour déjà ébauché, modifié au cours d’une déformation.

      Pas : On appelle « pas » la longueur dont avance la bande entre deux coups de presse.

      Effort exercée sur le poinçon pendant une opération de découpage[modifier | modifier le code]

      Formule : F = L x e x RC

      L = périmètre découpé en mm

      e = épaisseur de tôle en mm

      RC = résistance au cisaillement en daN/mm2

      F = effort de découpe en daN

      Principal problématique de ces opérations de découpe[modifier | modifier le code]

      - Résistance à la compression

      - Résistance au flambage (déformation d'une pièce longue sous l'effet de la compression)6

      Les différentes presses à découper[modifier | modifier le code]

      On recense plus d’une dizaine de presses à découper différentes. Ces dernière sont classées en 3 catégorie :

      • les presses à découper manuelles : la presses à découper à bras oscillant (aussi connu sous le nom “clicking press”), la presse à découper à tête reculée, la presse à découper manuelle à tête mobile ou encore la presse à découper manuelle à tête fixe.
      • les presses à découper automatiques : la presse à découper à tête mobile, la presse à découpe rapide, la presse à découper automatique à laser
      • Les presses à découper rotatives : la presse à système de découpe rotative

      Mais il existe d’autre presses à découper comme la presse hydraulique ou la presse à découpe laser7.

      Presse à découper rotative[modifier | modifier le code]

      Elles sont composées d’une enclume cylindrique et une matrice en acier. C’est le cylindre qui effectue l’opération de découpe. Cette presse offre une série de découpe rapide et précise. Elles sont plus utilisées pour des « coupe en biseau ». Elles permettent d’augmenter la productivité et de réduire les déchets de matériaux.

      Presse à découper laser[modifier | modifier le code]

      Le découpage au laser applique un faisceau non-thermique, entièrement focalisé pour façonner le matériel dans des formes et des tailles faites sur commande. Le laser est typiquement commandé par ordinateur et suit une conception pré-réglée de CAO, permettant la production d'un grand volume de pièces uniformes.

      La découpe au laser est très efficace pour les projets nécessitant précision et rapidité. Il est également utile pour créer des prototypes initiaux rapides et façonner des matériaux plus difficiles qui autrement seraient ingérables.

      Presse à découper Hydraulique

      Presse à découper hydraulique[modifier | modifier le code]

      Les presses à découper hydrauliques sont adaptées à la découpe des matériaux souples, tels que le papier, le carton, le textile, le textile technique, le cuir, le joint, les mousses, les plastiques,  la moquette, le feutre, les composites (Kevlar, tissu de verre, carbone), revêtements et dalles de sol, etc.

      La dimension des pièces à découper et le niveau d’automatisation souhaité conditionnent le choix de la presse à utiliser et de la technique utilisée. Selon les cas d’utilisation, il est possible d’opter pour plusieurs méthodes de pressage hydraulique pour découper les pièces. Une presse à bras tournant ou à chariot mobile pourra convenir pour des pièces de petites dimensions avec un faible coût de fonctionnement, une presse à pont mobile, très polyvalente, permettra de travailler en automatique ou avec un placement manuel des outils particulièrement adapté à la découpe du cuir ou des textiles avec motifs, tandis qu’une presse de découpe à pont plongeant, sera plus adaptée à la grande série en plaques ou en rouleaux8.

      Presse de découpe à plat :

      « Découpe à plat » signifie que le découpe s'effectue en mouvement perpendiculaire à celui de la plaque. C’est une presse à découper hydraulique composée d’une matrice en acier. Cette presse offre des coupes de précision, de bouts, en feuilles et en stratifiés. Cette presse offre des coûts d’outillage réduit, elle est utilisée pour des faibles volumes avec une variation des formes fabriquées.

      Sécurité[modifier | modifier le code]

      Les presses peuvent être dangereuses, ainsi des mesures de sécurité doivent toujours être prises. Les commandes bi-manuelles (contrôles dont l'utilisation exige que les deux mains soient sur les boutons pour fonctionner) sont un très bon moyen pour prévenir les accidents, tout comme les capteurs de lumière qui empêche la machine de démarrer si l'opérateur se trouve trop près de celle-ci.

      Notes et références[modifier | modifier le code]

      1.  « Die Cutting - GCT Swing Arm Press » [archive], sur www.gct-online.co.uk (consulté le )
      2.  (es) « Qué es una Troqueladora » [archive], sur troquelesberbes.com (consulté le )
      3.  (en) Machine press - Wikipédia.
      4.  (en) « History of Die Cutting Machines | Visual.ly » [archive], sur visual.ly (consulté le )
      5. ↑ Revenir plus haut en :a et b (es) Cosmos Online« Información técnica de la  Troqueladora » [archive], sur Cosmos Online (consulté le )
      6.  Société Métallurgique de Corbenay - SMC« Le découpage industriel » [archive], sur decoupage-emboutissage-pliage.fr (consulté le )
      7.  « The Cutting Presses range from Global Cutting Technologies » [archive], sur www.gct-online.co.uk (consulté le )
      8.  « Presses de découpe hydraulique » [archive], sur Suteau Anver (consulté le )