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Catégorie : Bourses
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Entrepôt

 
 
 
Gestion automatisée d'un entrepôt de pièces détachées.

Un entrepôt est un bâtiment logistique destiné au stockage et à la distribution de biens. Les entrepôts sont utilisés par les industriels, les entreprises d'import-export, les grossistes, les transporteurs, les douanes, etc. Ce sont de grands bâtiments, depuis quelques centaines jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés.

Ces bâtiments sont situés le plus souvent dans des zones péri-urbaines. Souvent construits à l'origine dans des zones industrielles près d'usines, on observe désormais l'apparition de zones logistiques dédiées aux entrepôts, sans autre activité industrielle.

Nature des biens entreposés

Selon l'activité de l'entreprise on trouvera :

Processus et systèmes de gestion des entrepôts

Principaux processus d'un entrepôt

Ils sont notamment :

Il est de plus en plus fréquent de confier à l'entrepôt de nouveaux processus à valeur ajoutée tels que :

Ceux-ci permettant de différencier tardivement des produits génériques et ainsi obtenir une réduction importante des coûts.

De même, afin de réduire les coûts de stockage et d'entreposage, l'entrepôt peut assurer la réalisation de cross-docking. On parlera dans ce cas plutôt d'une plateforme de cross-docking.

Système d'information

Il est nécessaire à la gestion des grands entrepôt qui utilisent un SGE (Système de Gestion d'Entrepôt) dédié ou WMS (Warehouse Management System).

Gestion des risques

Divers entrepôts peuvent stocker un grand volume de biens (marchands ou non) incluant éventuellement des produits alimentaires et périssables, des produits toxiques et/ou inflammables, explosifs, dangereux, etc. qui en font alors des installations à risques (installation classée pour la protection de l'environnement le cas échéant en France). Après l'incendie total en 2020 d'un énorme dépôt Amazone aux USA1  ; l'Incendie de Lubrizol et de l'entrepôt voisin, en 2021 plusieurs rapport ont constaté que la législation des installations classées est encore mal appliquée par les exploitants d'entrepôts2,3.

Selon l'ONG Robin des bois, « un entrepôt par exemple de 900 000 m3 correspond à un porte-conteneurs géant de 20 000 boîtes, plus un petit porte-conteneurs de 7 000 boîtes. Les armateurs sont confrontés à des fausses déclarations de la part des chargeurs sur la nature et les quantités des marchandises embarquées ; il en est de même pour les gestionnaires d’entrepôts qui louent des cellules à des entreprises extérieures. En conséquence, il faut introduire dans la réglementation entrepôts des dispositifs qui obligent les gestionnaires à connaître avec précision le volume et la toxicité en cas d’incendie des substances et marchandises combustibles et inflammables présentes et à les communiquer aux autorités compétentes »3.

Infrastructures

Le mobilier

Le mobilier de stockage est adapté à la nature des produits entreposés ainsi qu'à leur rotation de stock. On trouvera le plus fréquemment :

Dans certains cas de plateforme d'éclatement, il n'y a pas de mobilier. Les marchandises arrivent et repartent très rapidement et il n'est pas nécessaire de les stocker. L'entrepôt est alors une dalle de béton recouverte d'un toit (centre de tri de messagerie, plateforme de distribution pour les grandes surfaces).

Les accès de l'entrepôt permettant le chargement et le déchargement des moyens de transport (camions, trains…) sont les quais.

Le bâtiment

Les entrepôts peuvent comprendre une ou plusieurs cellules de stockage, usuellement de 6000m² ou 8000m². Dans la grande majorité des cas, l'entreposage se fait à température ambiante. Certains types de produits imposent des contraintes structurelles très importantes, qu'il faut envisager dès la construction du bâtiment. On retrouve donc des entrepôts spécifiques pour :

Les entrepôts mécanisés

Dans des cas plus rares, l'investissement dans des machines automatiques de stockage ou de préparation de commande peut être justifié. Cet investissement se décide en fonction de l'intensité de l'activité et des coûts (immobiliers, main-d’œuvre et non-qualité).

Par exemple, les entrepôts gérant des flux de types e-commerce, traitent une multitude d'articles et énormément de commandes par jour. Traiter ce flux de manière classique demanderait de nombreux préparateurs, la mise en place de contrôle de préparations, la mise en place d'une rotation en 2×8 ou 3×8. Ceci aura donc pour conséquence des coûts de main d’œuvre importants, de la non-qualité à cause des erreurs de préparation et un turnover probablement élevé au vu des conditions de travail. Dans ce cas, la mécanisation permet d'assurer un service continu, pouvant absorber plus facilement des pics ou baisses d'activités, avec un taux d'erreur virtuellement nul.

Dans les entrepôts mécanisés, on trouvera alors des transtockeurs, carrousels, convoyeurs, trieurs, systèmes goods to man, palettiseurs, dépaletisseurs, AGV

Les systèmes mécanisés peuvent s'installer dans des entrepôts déjà construits. Mais, pour les entrepôts dont la mécanisation est envisagée dès la conception, la hauteur peut être beaucoup plus importante que pour des bâtiments classiques : jusqu'à 40 m4 au lieu de 12 m.

L'installation d'un système mécanisé est lourd et très structurant pour l'activité dans l'entrepôt. En plus d'un WMS, les entrepôts mécanisés nécessitent un logiciel spécifiques pour piloter les différents automates : un Warehouse Control System (WCS).

Matériel de manutention

Afin de faciliter les opérations de manutention des marchandises, on trouvera fréquemment dans les entrepôts les engins de manutention suivants :

pour accélérer les opérations à l'intérieur de l'entrepôt, il est conseillé d'installer des portes rapides. Ce produit permet de se déplacer d'une partie du bâtiment à l'autre sans descendre des transpalettes car la porte rapide [archive] a une ouverture automatique et, comme défini par le mot, également très rapide.

Autres désignations

En informatique, on parle également d'entrepôt de données pour désigner un système permettant l'agrégation de données issues de l'ensemble des processus d'une entreprise, dans le but d'en tirer des informations synthétiques permettant d'améliorer la gestion de cette entreprise.

Références

  1. « Entrepôt grande hauteur JYSK : une réalisation GSE Pologne » [archive], sur youtube.com (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Hangar

 
 

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Une vue en coupe d'un hangar

Un hangar est un bâtiment souvent réduit à une couverture et servant à abriter des véhicules, des aéronefs, à stocker des récoltes, les fourrages (Distinct d'une grange qui elle est fermée sur tous les côtés), des matériaux. Le mot hangar provient d'un dialecte français du nord.

Les hangars protègent les avions de la météo et des rayons ultraviolets. Ils peuvent être utilisés comme atelier de réparation ou, dans certains cas, comme chaîne d'assemblage. De plus, les hangars permettent de cacher les avions de la vue des satellites espion ou des avions de reconnaissance.

L'entrepôt des avions sur un porte-avions est aussi connu sous le nom de « hangar ».

Histoire

 
Le Wright Flyer en dehors du hangar improvisé

Carl Rickard Nyberg utilisa un hangar pour entreposer son Flugan à la fin du XIXe siècle.

En 1909, Louis Blériot fit un atterrissage brutal dans une ferme du nord de la France (entre Sangatte et Calais) et roula avec son avion jusque dans l'étable à bétails. À cette époque, Bleriot participait à une course pour être le premier homme à traverser la Manche dans un avion plus lourd que l'air. Ainsi, il installa son siège dans l'étable inutilisée. Après son retour chez lui, Bleriot contacta REIDsteel, le créateur de l'étable, et lui commanda trois "hangars" pour son usage personnel. REIDsteel continua ainsi à construire des hangars ainsi que des pièces détachées.

Les frères Wright stockèrent et réparèrent leur avion dans un hangar en bois construit en 1902 dans la ville de Kill Devil Hills (Caroline du Nord). Après avoir terminé la construction du Wright Flyer I dans l'Ohio, les frères retournèrent à Kill Devil Hills et découvrirent leur hangar endommagé. Ils réparèrent la structure et construisirent un nouvel atelier en attendant que leur Flyer soit expédié.

Un des plus grands hangars construits fut pour l'ancienne Armée de l'Air soviétique. Il est maintenant converti afin d'abriter une forêt tropicale. D'autres grands hangars sont ceux de l'Aéroport international de Bangkok mesurant 270x90x35 mètres, NAS Sunnyvale aux États-Unis mesurant 345x94x60 mètres et à l'Aéroport de Filton, mesurant 351x35x80 mètres.

Hangars pour ballon dirigeable

 
Six dirigeables à hélium stockés dans un des deux anciens hangars de la base aérienne des United States Marine Corps en Californie

Les hangars pour ballons dirigeables sont généralement plus grands que les hangars conventionnels pour avions, particulièrement au niveau de la hauteur du bâtiment. La plupart des premiers ballons utilisaient du gaz hydrogène afin de fournir une flottabilité suffisante pour voler, par conséquent leurs hangars se devaient de protéger le gaz inflammable d'une possible explosion. Les hangars qui détenaient plusieurs ballons de ce type étaient fortement exposés au risque d'explosions en chaîne. C'est la raison pour laquelle ce genre de hangars ne détenaient généralement qu'un (voire 2) ballon de ce type.

Pendant "l'Âge d'or" des voyages en dirigeable, des mâts d'amarrage ainsi que des hangars furent construits afin de fournir un abri aux dirigeables lors de leur traversée du monde. Le gouvernement britannique a construit un hangar à Karachi pour le modèle R101 ; le gouvernement brésilien en construit également un à Rio de Janeiro pour les zeppelins allemands. Le hangar pour dirigeables le plus grand au monde, chez Goodyear Tire & Rubber à Akron (Ohio), fut utilisé pour la construction de lUSS Akron (ZRS-4) et lUSS Macon (ZRS-5). Sa longueur était de 358 m et son toit s'élevait à 61 m.

L'US Navy établit dix bases pour dirigeables à travers les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de ses défenses côtières. Les hangars de ce type comptent parmi les structures en bois isolées les plus grandes au monde. Il en existe encore 7 originaux sur les 17 ayant existé ; l'un d'eux abrite maintenant le musée d'aviation de Tillamook dans l'Oregon.

Les hangars construits pour les dirigeables rigides existent toujours à Moffett Field, l'aéroport naval de Lakehurst, ainsi qu'à la base aérienne de Rio de Janeiro et à Cardington.

Liste des hangars à dirigeables.

Galerie

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hangar » (voir la liste des auteurs).
 

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Stock

 
 

Pour une entreprise, les stocks représentent les biens achetés, transformés ou à vendre à un moment donné. Le stock représente de manière habituelle, l'ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise ou qui peuvent être vendus « en l'état ».

Description des stocks

Une entreprise peut détenir plusieurs types de stocks tels que :

Les stocks peuvent être utilisés soit pour :

Le stockage, ou entreposage, est l'action d’entreposer, c'est-à-dire de placer à un endroit identifié des objets ou des matières dont on veut pouvoir disposer rapidement en cas de besoin.

Typologie et enjeux des stocks

Enjeux des stocks

La gestion du stock permet de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de satisfaire les besoins à venir à l'aide d'outils logistiques et d'un système d'information performant pour l'organisation.

Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d'une manière permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable de satisfaire un besoin à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock.

Tout l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux besoins et pas trop pour ne pas supporter les différents coûts du stock (coût d'acquisition, coût de stockage, coût de dévalorisation, etc.).

Il est possible de distinguer trois finalités du stock :

Typologie des stocks

Les principaux stocks sont :

Critique typologique :

Il s'agit toutefois là d'une typologie statique (par nature) de la définition des stocks et qui ne se recoupe pas toujours en réalité à l'identique avec les modes de gestion utilisés par les entreprises. Il convient en effet de se référer en la matière à une approche téléologique du stock, c'est-à-dire de différencier les stocks suivant l'objectif qu'ils ont en matière de gestion ou de stratégie. Un stock peut en effet avoir pour but de générer un profit dans le cadre du processus de production et de ventes d'une part ou répondre à des engagements passés pris au moment de la vente, ce qui est le cas des pièces détachées nécessaires à la garantie. Cette notion de garantie intervient également pour le maintien en état des capacités de production1.

Cette typologie permet en l'appliquant à la gestion de dépasser les limites actuelles de suivi de stocks qui ne permettent pas de prendre toujours des décisions associant un équilibre entre risques et rentabilité. Le même auteur[Qui ?] dans des travaux publiés par les conférences scientifiques internationales IEEE montre que l'impossibilité actuelle de définir des politiques de prix structurées et objectives en cas d'invendus ou de sur-stock est associée à une définition non téléologique du stock, que l'on doit traiter comme une option.

Méthode d'évaluation et de gestion des stocks

Outre une gestion des stocks qui vise l'optimisation des flux et des coûts relatifs aux stocks, une évaluation des stocks est nécessaire au service comptable afin de servir la construction du bilan de l'entreprise.

Méthodes d'évaluation comptables des stocks

Évaluation selon les normes internationales (IAS/IFRS)

Au sein des normes internationales d'information financière, l'évaluation et la comptabilisation des stocks sont définis par la norme IAS 2.

Le principe général est que "les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation".

Évaluation du coût des stocks

Pour obtenir le coût réel de stock (à comptabiliser), 3 grands types de méthodes sont autorisées.

Pour chaque groupe de produits homogènes, on détermine un pourcentage moyen de marge brute. La valeur du stock, par catégorie de produits homogènes, est obtenue en déduisant des ventes la marge brute ainsi calculée.

Évaluation de la valeur nette de réalisation

La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.

Si cette valeur est inférieure au coût du stock, celui-ci doit être déprécié. AInsi, le montant net comptabilisé à l'actif ne doit pas être supérieur au montant que l’on s’attend à obtenir de la vente ou de l'utilisation de ce stock.

Évaluation selon le plan comptable français

Obligation d'inventaire

Un inventaire annuel doit être effectué régulièrement une fois tous les 12 mois (en France : Code du commerce article 123.12 du code de commerce) pour toute entreprise ayant la qualité de commerçant. Il est contrôlé par un commissaire aux comptes (et ceci du fait du principe comptable de spécialisation des exercices). D'une manière plus générale, il est utile de réaliser régulièrement un inventaire des stocks afin de s'assurer une certaine homogénéité de la valeur des stocks entre les exercices comptables. Le but est aussi de confronter les comptes à l'observation directe. Cet inventaire et l'inventaire physique intermittent sont généralement préconisés pour la comptabilité générale.

L'inventaire comptable permanent est une organisation des comptes de stocks qui, par l'enregistrement continu des mouvements, permet de connaître de façon constante, en cours d'exercice, les existants chiffrés en quantités et en valeur. Cet inventaire est généralement préconisé pour la comptabilité analytique mais peut aussi être réalisé en comptabilité générale par l'utilisation d'un compte de stock de régulation (exemple : 38).

Évaluation des entrées en stock

Le montant le plus faible entre le coût ou la valeur nette de réalisation (toujours la valeur nette de réalisation pour les produits agricoles, de forêt et minéraux).

Coût = prix d'acquisition + frais accessoires + frais nécessaires pour que le stock arrive en état où il se trouve (dont coûts d'emprunt : Ce coût se calcule de la même manière que les acquisitions d'immobilisation).
Ne pas inclure les montants anormaux, les coûts de stockage hors exploitation, les frais généraux administratifs non utiles aux stocks et les frais de distribution et de change.

À noter qu'il est possible d'évaluer les stocks au prix de vente moins la marge normale pour les entreprises à faible chiffre d'affaires ou de contraintes excessives (France : 763 000  vente de biens, 230 000  vente de services, article 123.27).

Pour les biens interchangeables et non affectés à des projets spécifiques, seules les méthodes CUMP (coût unitaire moyen pondéré) et FIFO (PEPS) (premier entré, premier sorti) sont considérées comme "légales" par le fisc français (voir ci-dessus pour le calcul).

Technique de comptabilisation

Les charges (stocks achetés) et produits (stocks vendus) comptabilisés durant l'année doivent être extournés à la fin de l'exercice. Cette écriture peut être réalisée sous la forme d'une variation des stocks constatée à l'inventaire. Une façon simple de comptabiliser est d'extourner le montant du stock initial dans une première écriture en contrepartie d'un compte de gestion d'achat (stocks achetés) ou de vente (stocks vendus), puis de comptabiliser une écriture inverse pour le montant du stock final. Ces écritures peuvent être effectuées en une fois en constatant la variation de stock.

Après avoir constaté les factures nécessaires, une écriture de fin d'exercice pour les stocks « achetés » doit être enregistrée:

Écriture de fin d’exercice pour les stocks achetés
Numéro de compteIntitulé de compteMontant au débitMontant au crédit
6.. Achat.. (stock initial)  
3.. Stock..   (Stock initial)
3.. stock.. (stock final)  
6.. Achat..   (stock final)

Écriture de fin d'exercice pour les stocks « vendus » :

Écriture de fin d’exercice pour les stocks vendus
Numéro de compteIntitulé de compteMontant au débitMontant au crédit
7.. vente.. (stock initial)  
3.. Stock..   (Stock initial)
3.. stock.. (stock final)  
7.. vente..   (stock final)

Méthodes d'évaluation à des fins d'analyse financière

La valeur du stock influence la trésorerie et en particulier le Besoin en fonds de roulement.

La valeur du stock = Coût de possession + coût de gestion des stocks

Le coût de stockage unitaire correspond à la somme des :
Coûts fixes : (Prix d’achat unitaire + frais d’acheminement unitaire)*% du coût moyen pondéré du capital.
et Coût variable unitaire : d’entreposage
La quantité moyenne stockée correspond soit
Annuellement au (stock initial + stock final)/2 soit
à la quantité à stocker moyenne : Demande (montant des livraisons) /2
Le coût de lancement (de transaction) est par exemple la passation des commandes, le transport, le traitement administratif…

La formule de Wilson peut être retrouvée à partir de cette valorisation.

Méthodes de gestion des stocks

Les deux paramètres fondamentaux des modèles de gestion des stocks sont la date et la quantité commandée.

On peut donc commander à date fixe ou variable, et à quantité fixe ou variable.

Le cadencier est un document de gestion qui permet de gérer, avec efficacité, les stocks des produits. Grâce à lui, un magasin évitera les ruptures de stocks et le sur-stockage. Ce document est représenté sous forme d'un tableau.

Outils mathématiques permettant d’éviter la rupture de stock

Outils techniques permettant d’éviter la rupture de stock

Rotation des stocks vue par le service commercial

Pour un article considéré, le ratio des ventes (pour une période donnée) sur le stock moyen (durant cette période) permet de déceler les articles qui se vendent peu (vente<stock) ou bien (vente>stock).

Formules :

Spécificités des modes de stockage

Stockage d'information

Il s'agit de conserver pour réutilisation future les données informatiques constituées par l'information. Ce type de stockage très ancien a énormément progressé avec les avancées technologiques, depuis la création de l'écriture jusqu'à l'actuelle utilisation des systèmes informatiques et des mémoires de masse. Le stockage d'informations « la data », comprenant également les activités de sauvegarde et d'archivage des données, est au cœur de la problématique des entreprises. Des sociétés comme HP, IBM, Bull proposent des infrastructures permettant la haute disponibilité des données.

Stockage d'énergie

Stockage de matériaux

Pour le stockage de matériel, les installations sont essentielles. On distingue le stockage sur convoyeurs, le stockage sans rayonnages, en bloc ou en rangées avec ou sans moyens de consolidation et le stockage sur rayonnages :

Suivant les matériaux à stocker, on distingue le stockage de palettes ou de casiers, le stockage de produits longs, le stockage de plaques, le stockage d’outils, le stockage de petites pièces et le stockage de charges lourdes.

Stockage de produits longs

Le stockage de produits longs, barres, tubes ou profilés se fait en général horizontalement. Pour cela, on y utilise de préférence des cassettes qui sont empilées ou stockées dans des rayonnages. Un stockage sans cassettes peut se faire pour tout matériel rigide.

Ce stockage fait appel à des berceaux, des rayonnages cantilever, des rayonnages à nid d’abeille ou des systèmes de stockage automatique pour produits longs. Les systèmes de stockage automatique pour produits longs sont de 2 types : rotatif ou translatif.

Stockage de plaques

Généralement, les tôles ou plaques sont stockées horizontalement. On distingue généralement le stockage de tôles ou de bois qui ont des dimensions de 2 000 × 1 000 mm à 6 000 × 2 000 mm et de 500 à 3 000 kg par paquet. Les plaques sont stockées sur des rayonnages cantilever, des rayonnages à tiroirs ou des stockages à ruche (nid d’abeille). En version automatique, il s’agit d’un stockeur simple ou double dont les tiroirs seront chargés à l’aide d’une table élévatrice. Dans certaines applications, celle- ci peut glisser devant les rayonnages ou entrer dans les travées.

Rayonnages à tiroirs pour plaques

Quant aux rayonnages à tiroirs, il s’agit des rayonnages spéciaux pour des dimensions jusqu’à 6 000 × 2 000 mm et des charges jusqu’à 3 tonnes. Les tiroirs sont extraits manuellement. Le chargement se fait à l’aide d’un pont ou d’un chariot élévateur. Chaque tôle peut être prélevée individuellement à l’aide d’un palonnier à ventouse.

Apparition de logiciels de gestion de stock

L'apparition des premiers logiciels de gestion de stock dès les années 1980 ont beaucoup facilité les opérations pour les entreprises. Aujourd'hui la grande majorité des entreprises utilise des logiciels (souvent personnalisés) pour optimiser la gestion de leur marchandise.

Histoire

Le code universel des produits (CUP) a été adopté par l'industrie de l'alimentation en avril 1973 sous le code-barres standard pour tous les épiciers, mais il n'a pas été introduit dans des lieux de vente au détail jusqu'en 1974. Ce lecteur a permis de réduire les coûts de gestion des stocks parce que les détaillants aux États-Unis et au Canada n'ont pas besoin d'acheter de multiples lecteurs de codes barres pour scanner des codes barres de types différents3.

Dans le début des années 1980, les ordinateurs personnels (PC) commencent à devenir populaires. Ce phénomène a tiré vers le bas le coût de codes à barres et les lecteurs. Il a également permis les premières versions de logiciels de gestion d'inventaire à être mis en place. Un des plus grands obstacles dans la vente de lecteurs codes à barres et à des détaillants a été le fait qu'ils n'avaient pas de place pour stocker les informations qu'ils avaient scanné. Comme les ordinateurs sont devenus plus courants et à prix abordable, cet obstacle a été surmonté.

Une fois que les codes à barres et des programmes de gestion des stocks ont commencé à se répandre dans les épiceries, la gestion des stocks à la main est vite apparu désuet. L'écriture à la main des données d'inventaire a été remplacée par la numérisation des produits.

À partir du début des années 2000, le logiciel de gestion des stocks a progressé au point de rendre obsolètes les inventaires manuels.

Intérêt des logiciels de gestion de stock

Les entreprises utilisent souvent des logiciels de gestion des stocks afin d'optimiser les couts de stockage et de transport. Le logiciel est utilisé pour le suivi des produits et des pièces où ils sont transportés d'un vendeur à un entrepôt, entre les entrepôts, et enfin à un détaillant ou directement à un client.

Les logiciels de gestion de l'inventaire sont utilisés pour une variété de fins, y compris :

Notes et références

Voir aussi

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Articles connexes

Réserve

 
 

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D'une manière générale, une réserve désigne un ensemble (le contenu ou par extension le contenant) mis de côté à titre de sécurité, de provision ou de conservation.

Gestion des ressources

Droit

Économie et finances

Militaire

Territoires

Œuvres

Autres

Voir aussi

  1. Nouveau dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, t. 3, Paris, 1865, p. 510 [1] [archive].