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Catégorie : Bourses
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La Société générale est une des principales banques françaises et une des plus anciennes. Elle fait partie des trois piliers de l'industrie bancaire française non mutualiste (aussi appelés « les Trois Vieilles »7) avec Le Crédit lyonnais (LCL) et BNP Paribas.

Histoire

Origines : 1864 - 1893

À sa création, la banque est le premier poids lourd de la banque française. Elle est fondée par un groupe d'industriels (dont Paulin Talabot qui en fut le premier directeur) et la famille Rothschild sous le Second Empire, le 4 mai 1864, « pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France ». Le premier président de la banque est l’influent Eugène Schneider (1805-1875), maître de forges au Creusot, suivi par Guillaume Deninger, dit Denière, puis par l’Écossais Edouard Blount. La banque développe alors son réseau de manière importante en France, pour posséder un total de 32 postes en province en 1870 dont 15 à Paris[réf. nécessaire]. L’année suivante, la Société générale ouvre un bureau à Londres.

La banque commence à se constituer une clientèle de PME et de particuliers grâce à son réseau. Le siège parisien suit quant à lui les grandes entreprises. Cette même année 1871, la banque accède au marché des émissions publiques françaises. La France connaît cependant une période de marasme économique entre 1871 et 1893, entraînant la faillite de plusieurs établissements bancaires. La Société générale continue son développement et possède 148 guichets en 1889[réf. nécessaire].

Début du XXe siècle : 1894 - 1936

Verrière en charpente métallique du siège parisien de la Société générale, œuvre de Jacques Hermant.

À partir de 1894, la banque se structure comme un grand établissement de crédit moderne. Le groupe ne se contente plus de la collecte des dépôts des entreprises et de particuliers, mais s’oriente de manière importante vers les crédits d'exploitation à court terme destinés aux industriels et négociants, ainsi que vers le placement des titres dans le grand public, les emprunts privés français et enfin les emprunts russes.

À la Belle Époque, c'est la 4e capitalisation de la Bourse de Paris, qui compte 4 banques parmi les 6 premières, grâce à une expansion de l’actionnariat, qui passe de 14 000 en 1895 à 122 000 en 1913, et aux bonnes performances de la banque.

Après des années difficiles lors de la Première Guerre mondiale, la Société générale devient la première banque française dans les années 1920. Elle accroît son réseau, notamment en province, qui passe de 260 guichets périodiques en 1910, puis 864 en 1930 et enfin 1 457 en 1933 (y compris ceux de la Sogenal).

L’embellie de la fin des années 1920 sera de courte durée. Les années 1930 sont marquées par un repli des affaires, que ce soit en France ou à l’international. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le réseau a diminué au niveau de 1922.

En 1936, c'est la septième capitalisation boursière française, après la montée en puissance des sociétés industrielles françaises à la Bourse, alors que la banque était encore 3e en 1913.

Société Lyonnaise
des eaux
CPEDE Banque
de France
Crédit
lyonnais
EELM Air
liquide
Société
générale
Rhône-
Poulenc
Saint-
Gobain
Alais
Froges
Kuhlmann L'Union
d'électricité
Électricité
de Marseille
Capitalisation
(mds de F)8
1,6 1,4 1,3 1 1 1 1 0,9 0,82 0,8 0,8 0,79 0,76

Le rôle de son directeur Henri Ardant, pendant la guerre, ne lui a pas porté préjudice.[réf. nécessaire]

De la nationalisation à la privatisation : 1945 - 1990

Agence Société générale à Paris.

Par la loi du 2 décembre 1945, le ministre des Finances René Pleven réorganise les règles bancaires et nationalise les quatre principaux établissements de crédit, le CNEP, la BNCI, le Crédit lyonnais et la Société générale9. La banque profite de la forte croissance de l’après-guerre pour se développer en France. Dans le même temps le groupe continue son expansion internationale, en Afrique, en Italie ou encore au Mexique. À partir de 1966, les groupes bancaires n’ont plus besoin d’autorisation préalable pour ouvrir des agences, ce qui favorise le développement du groupe en France.

Un changement de réglementation en 1966-1967 permet à la Société générale de se diversifier grâce à l’atténuation de la distinction entre banque de détail et banque d’affaire, et par la création d’un marché hypothécaire. Le groupe va tirer profit de cette nouvelle réglementation, en créant de nouvelles filiales spécialisées, notamment dans le crédit-bail avec ses filiales Sogelease, Sogebail, Sofinabail…

Au cours des années 1970 et 1980, la banque adopte les nouvelles techniques et évolutions du secteur comme l’informatique, les distributeurs automatiques ou les cartes bleues, notamment avec sa filiale spécialisée SG2. Dans le même temps le groupe continue son développement international et rachète des filiales spécialisées pour compléter son offre.

Le 29 juillet 1987, la Société générale fait partie des trois grandes banques privatisées grâce à ses bonnes performances.

En 1988, une tentative d'OPA du groupe de Georges Pébereau menée à l'initiative du gouvernement socialiste de l'époque10 conduit à l'affaire de la Société générale11.

Années 1990 et 2000

Agence de la filiale bulgare Expres Bank, à Plovdiv.

Le groupe va se développer autour de trois grands pôles : banque de détail, gestions d’actifs (SGAM - Société Générale Asset Management) et banque de financement et d’investissement (SGCIB - Société Générale Corporate & Investment Banking). Ce développement va se traduire par de la croissance externe et interne.

En 1995, la banque prend possession des tours jumelles Chassagne et Alicante à La Défense, et en fait son nouveau siège social. En 1997, la branche banque de détail est renforcée par l’acquisition du Crédit du Nord. Elle intègre également l'activité du réseau la Sogénal. En 1998, la Société générale crée la « Direction de la Banque de Détail hors France métropolitaine », qui est l’un des axes stratégiques majeurs de développement du groupe.

En 1999, une bataille a lieu pour la prise de contrôle de Paribas, qui finalement sera acquise par la Banque nationale de Paris. La même année, des acquisitions sont réalisées à l’international, en Roumanie (Banque Roumaine pour le Développement, actuellement BRD), en Bulgarie (Expres Bank) et à Madagascar.

En 2001, la stratégie de développement à l’international continue surtout en Europe centrale avec l'achat de la Komerční banka en République tchèque et de la SKB Banka en Slovénie.

Fin 2007, la Société générale signe un Protocole d'Accord avec La Banque Postale en vue de mutualiser leur monétique dans une filiale commune, Transactis

2008-2009, années de crises

Janvier 2008 : l’affaire Kerviel

Article détaillé : Crise financière de janvier 2008 à la Société générale.

Déjà affaiblie par la crise des subprimes, la Société générale annonce le 24 janvier 2008 avoir été victime d'une fraude sur le marché des contrats à terme initiée par l’un de ses opérateurs de marché, Jérôme Kerviel. Le montant des positions secrètes prises par M. Kerviel serait de 50 milliards d’euros[réf. nécessaire]. Le débouclement des positions engendre 4,9 milliards d'euros de perte12, soit presque l'équivalent du bénéfice net dégagé en 2006 (5,2 milliards d'euros). Si l’on impute à Jérôme Kerviel la responsabilité de la perte de 4,9 milliards enregistrée à l'issue de la liquidation de ses positions, celle-ci serait la fraude la plus élevée de tous les temps qui ait été causée par un « rogue trader », employé d'un établissement financier13.

À la suite de cette crise, la banque annonce le 17 avril 2008 le départ de Daniel Bouton du poste de président-directeur général et sa nomination au poste de président du conseil d'administration14, Frédéric Oudéa devenant directeur général16. Jean-Pierre Mustier, alors responsable de la banque de financement et d'investissement (BFI) de la Société générale, quitte également ses fonctions, remplacé par un ancien dirigeant de Bear Stearns, Michel Peretié.

Le 6 février 2008, à la suite de cette perte de 4,9 milliards d'euros, la banque annonce qu'elle va recevoir de la part de l'administration fiscale française un milliard d'euros17, au titre d'un trop-perçu d'impôt sur les sociétésn 2.

AIG

Fin 2008, l'assureur American International Group (AIG) réussit à rendre 12 milliards de dollars qu'il devait à la Société générale, qui lui avait acheté des produits dérivés18. Le groupe AIG a pu payer grâce à un renflouement de la Réserve fédérale américaine, à la suite duquel l'État américain est devenu propriétaire à 80 % du groupe18.

Prêt de l’État français

Le 12 décembre 2008, la Société générale bénéficie d’un emprunt de l'État d’un montant de 1,7 milliard d'euros. Elle bénéficie d’un second emprunt d’un montant similaire le 28 mai 2009. Au total, l’État a prêté une vingtaine de milliards d'euros à six grands réseaux bancaires français pour les aider à reconstituer leurs fonds propres après la crise financière. Le 4 novembre 2009, la Société générale rembourse l’intégralité du montant de cet emprunt, soit 3,4 milliards d'euros, plus les intérêts19,20.

Pertes de SGAM-AI

Lundi 27 avril 2009, le quotidien Libération publie un dossier sur des pertes de 5 milliards d’euros qu'aurait subies SGAM-AI, un département de la filiale de gestion d’actifs de la banque, Société Générale Asset Management (SGAM)21. (Voir Affaire de la SGAM-AI)

En 2009, le SGAM fusionne avec CAAM dans une coentreprise nommée Amundi (CAAM : 75 %, SGAM : 25 %). Cette fusion signifie que toutes les activités nécessaires au bon fonctionnement du groupe Société générale et de ses filiales devront être reproduites ou achetées à l'extérieur.

Depuis 2010

Après deux années de crise liées tout d’abord à la révélation de la fraude Kerviel, puis à l’éclatement de la crise financière mondiale, la banque semble avoir tourné la page. Côté activités, la Société générale semble vouloir tourner la page et se transformer en profondeur en 2010. En 2010, les résultats financiers de l’entreprise se redressent. Au premier semestre, la banque présente un résultat net part du groupe de 2,15 milliards d’euros22. Ces bons résultats sont présentés peu de temps après la publication des résultats des stress tests de résistance de 91 banques européennes, qui confirment notamment la solidité financière des quatre grandes banques françaises dont la Société générale23.

La Société générale est visée en mai 2011 par une plainte pour fraude déposée par l'Agence fédérale de financement du logement (FHFA) qu'elle considère avec 16 autres établissements financiers comme responsable de la crise des subprimes24.

Dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), la Société générale va supprimer plus de 1 200 postes au sein de Banque de financement et d'investissement, dont 880 en France. En réduisant ses effectifs, le groupe suit la même voie que ses concurrents BNP et Crédit agricole25.

Au cours du 3e trimestre 2010 la Banque a annoncé avoir vendu sa filiale grecque Geniki Bank à la banque hellène Piraeus Bank, transaction qui a été finalisée en décembre, la vente se soldant par une perte d'environ 100 millions dans les comptes. Toujours dans le cadre de sa restructuration, la banque annonce en décembre la vente de sa participation de 77 % dans sa filiale égyptienne National Société générale Bank (NSGB) à la Qatar National Bank pour 1,97 milliard de dollars et la vente par sa filiale Rosbank de l'établissement biélorusse Belrosbank au russe Alfa Bank.

En mars 2014, la Société générale, vend sa filiale de banque privée en Asie à l'entreprise singapourienne DBS Bank pour 158 millions de dollars26,27. Le même mois, la Société générale annonce l'acquisition des parts minoritaires, en dehors de la part de 21 % de La Caixa, dans Boursorama28.

En 2014, Sogecap acquiert une partie des 126 galeries commerciales du groupe Carrefour, à travers la société foncière Carmila.

Le 3 février 2015, la Société générale annonce la suppression de ses activités de crédits à la consommation au Brésil, entraînant une perte nette de 200 millions d'euros au 4e trimestre 201429. En février 2015, la Société générale annonce son intention d'acquérir les 50 % dans Antarius, une entreprise d'assurance liée à Crédit du Nord30,31.

En 2016, la Société Générale annonce un projet de réorganisation qui devrait aboutir à la suppression de 550 emplois sur 5 ans32. Elle annonce également la vente de ses filiales Splitska Banka en Croatie, et Bank Republic en Géorgie.

En 2017, la Société Générale annonce l'introduction en bourse de la filiale ALD (Location Longue Durée de Vehicules)33. En février 2017, Aviva vend sa coentreprise d'assurance vie avec Société Générale, à cette dernière pour 425 millions de livres34.

Autre élément non récurrent de 2017: le produit net bancaire 2017 est grevé de 963 millios d'euros au titre de l'accord transactionnel avec le Libyan Investment Authority (Lia) mettant un terme opposant les deux parties35. La LIA accusait la banque française d’avoir versé au moins 58 millions de dollars de pots-de-vin à Leinada, une structure basée au Panama et dirigée par Walid Giahmi, un proche de Saïf Al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi36. Celui-ci aurait par la suite reversé des sommes aux proches du régime pour convaincre le fonds souverain d'opter pour des produits financiers de la Société Générale. Au total, le fonds souverain indique avoir investi 2,1 milliards de dollars dans des obligations émises par la banque française et estime avoir perdu 1,5 milliard de dollars dans ces investissements.

D'autres litiges restent en cours. La banque est toujours en négociations avec les autorités américaines au sujet d'un contentieux portant sur des violations d'embargo américains - le litige qui a coûté 8,9 milliards de dollars à BNP Paribas en 2014.. A fin mars 2017, les provisions totales du groupe pour faire face à ces déboires judiciaires s'élèvent à 2,4 milliards d'euros37.

En novembre 2017, la Société Générale annonce la suppression de 300 agences et 900 emplois à l'horizon 202038.

En décembre 2017, suite à l'opération événementielle One Planet Summit, et dans le contexte du Climate Finance Day, le Société Générale annonce la décision de ne plus financer la production de pétrole issu de sables bitumineux. sans toutefois préciser si cela concerne ses produits financiers dans leur globalité (comme le courtage de ce type de pétrole)39.

En juillet 2018, la Société générale annonce l'acquisition des activités de gestion d'actifs et d'activité de marché de Commerzbank, regroupant 500 employés40,41. En août 2018, OTP annonce l'acquisition de la filiale bulgare de la Société générale, Expressbank, qui avait une part de marché de 6,7 % en Bulgarie alors que la filiale d'OTP avait une part de marché d'environ 12 %. En parallèle, OTP prend une participation majoritaire dans les activités albanaise de la Société générale, Banka Societe Generale Albania, qui avait une part de marché de 6 %42.

Activités

Le groupe Société générale compte 148300 collaborateurs, de 121 nationalités présents dans 76 pays43.

La Société générale est une banque universelle. Le groupe se compose de trois grands piliers, soutenus par deux métiers44.

Les trois piliers de la Société générale, au cœur du développement du modèle de banque relationnelle, sont :

En soutien au développement de ses trois piliers, les deux autres lignes métiers du Groupe sont :

Données financières

Données financières en millions d'euros
Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Produit net bancaire 14 573 15 637 16 390 19 170 22 417 21 923 21 866 21 730 26 418 25 636 23 110 22 831 23 561 25 639
Résultat brut d’exploitation 4 000 5 069 5 328 7 014 8 714 7 618 6 338 5 964 9 873 8 600 6 672 6 432 7 545 8 746
Résultat net part groupe 1 397 2 492 3 281 4 446 5 221 947 2 010 678 3 917 2 385 774 2 175 2 692 4 001

Dans le monde

En Europe

Le bâtiment historique de la Komerční banka, filiale tchèque de la Société générale, à Ostrava.

Fin d'activité ou de participation

En Afrique

Fin d'activité ou de participation

Dans les DOM

En Asie

Critiques, scandales et amendes

Financement des énergies fossiles

L'association écologiste Les Amis de la Terre publie le 5 mars 2018 un rapport intitulé « Société Générale, plein gaz sur les fossiles » dénonçant ses financements accordés aux projets de terminaux méthaniers destinés à l'exportation de gaz de schiste américain vers l'Europe. Sur la période 2014-2016, la Société Générale a accordé plus de 2,4 milliards de dollars aux entreprises développant ces projets en Amérique du Nord, et est ainsi la septième banque internationale et la première française la plus exposée au secteur. L'association demande notamment à la banque de se retirer de son mandat de conseiller financier du projet de terminal d'exportation de gaz de schiste liquéfié Rio Grande LNG au Texas et du double gazoduc Rio Bravo Pipeline, porté par l'entreprise américaine NextDecade56.

Amendes et condamnations

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Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2014).

En juillet 2008, faisant suite aux récents troubles et notamment l'affaire Kerviel, la commission bancaire attribue un blâme à la Société générale, accompagné d'une amende de 4 millions d'euros pour des carences graves dans son système de contrôle interne57.

En 2010, la Société générale est condamnée par l'autorité de la Concurrence. Le jugement concerne 11 banques françaises pour un montant global de 385 millions d'euros. Le motif incriminé concerne la mise en place par ces institutions de frais relatifs au traitement des chèques interbancaires. La sanction selon les banques mises en cause varie selon le rôle actif estimé, la Société générale est parmi celles soumises à la plus forte amende.

En août 2013, la Société générale est condamnée par l'Autorité de régulation des marchés financiers (AMF) a une amende de 500 000 euros pour des carences décelées dans ses systèmes d'audit concernant l'exercice 2010.

En décembre 2013, la Société générale est condamnée par la Commission européenne à une amende de 446 millions d'euros. Cette condamnation intervient dans un jugement concernant 6 banques pour avoir manipulé les taux interbancaires. Le montant total exigé est de 1,7 milliard d'euros. Ce montant cumulé constitue, pour l'heure, un record pour un cas d'entente et d'abus de position dominante.

Affaire du Sentier II

En 2001, le chef du service central de traitement et de compensation des chèques de la Société générale et le plus haut responsable de la lutte contre le blanchiment d'argent au sein de l'enseigne se voient reprocher par le juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez de graves défaillances dans les mécanismes de contrôle interne de la banque, en liaison avec l'affaire du Sentier II où plus de 120 personnes avaient participé à une importante cavalerie financière58.

Le 4 février 2008, débute à Paris le procès du Sentier II, un important procès pour blanchiment d'argent qui met en cause plusieurs dirigeants de l'enseigne. Le 3 juin 2008, le parquet de Paris a requis la relaxe de la Société générale et de quatre de ses dirigeants, dont le président Daniel Bouton dans l'affaire du Sentier. Le 11 décembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris suit le réquisitoire du parquet de Paris en relaxant la Société générale et de quatre de ses dirigeants59.

Procès Kerviel

Cet article est lié à une affaire judiciaire en cours (4 juin 2012).

Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources et en suivant le conseil suivant :

N’oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.
La dernière modification de cette page a été faite le 23 août 2018 à 09:59.

Le procès de Jérôme Kerviel s’est ouvert le 8 juin 2010, au Palais de Justice de Paris, pour se clôturer le 25 juin. La Société générale était partie civile du procès. L’ancien trader de la Société générale était représenté par maître Olivier Metzner, tandis que la banque était représentée par maîtres Jean Veil, Jean Reinhart et François Martineau.

Ce procès a suscité un engouement médiatique important, avec notamment un record de demandes d’accréditations de journalistes60.

Après plus de deux semaines de débats très techniques et beaucoup tournés autour de la personnalité de Jérôme Kerviel, le procureur de la République a requis cinq ans d’emprisonnement dont trois ans ferme contre l’ancien trader, qui plaidait la relaxe61.

Le jugement du procès a été rendu le 5 octobre 2010, à 11h00. Jérôme Kerviel a été reconnu coupable des trois chefs d'accusation requis à son encontre : abus de confiance, introduction frauduleuse de données dans un système informatique et faux et usage de faux. Jugé seul responsable de la perte record subie début 2008 par la Société générale, il a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme, ainsi qu'à verser des dommages et intérêts de 4,9 milliards d'euros à la banque62. Le jugement rendu dédouane intégralement la Société générale de toute responsabilité alors que des carences graves du système de contrôle interne ont été confirmées à Bercy par plusieurs hauts fonctionnaires de la direction du Trésor63.

Jérôme Kerviel a immédiatement interjeté appel d'un « jugement déraisonnable » selon son avocat, maître Metzner64. Cet appel étant suspensif, il est présumé innocent jusqu'à la tenue du procès en appel, qui aura lieu du 4 au 28 juin 201265.

Le montant considérable des dommages et intérêts a suscité une grande vague d’émotions dans l’opinion publique et sur Internet. La condamnation d'un homme seul à rembourser une telle somme a suscité incompréhension et colère parmi les internautes66. La banque a annoncé avoir renoncé à demander l’intégralité des dommages et intérêts à Jérôme Kerviel67

2014 : Cour de cassation et suites

Le 19 mars 2014, la Cour de cassation annule les dommages et intérêts de 4,9 milliards d'euros. En effet, la cour relève l’existence de fautes commises par la Société générale ayant concouru au développement de la fraude et à ses conséquences financières68.


Par ailleurs, le 17 janvier 2016, la presse annonce qu'en juin 2015, dans un entretien enregistré à son insu, Chantal de Leiris, ancienne vice-procureure du parquet de Paris qui avait suivi l’enquête sur les pertes de la Société générale imputées à Kerviel, a déclaré que l'enquête avait été manipulée par la Société générale, avec l'assentiment de certains supérieurs hiérarchiques de Chantal de Leiris69,70.

7 avril 2016 : Panama Papers

La Société générale compte poursuivre Jérôme Kerviel pour diffamation71 après qu'il a déclaré que la Société générale était multirécidiviste des infractions72 et qu'il a insisté sur les mensonges de la banque en termes de paradis fiscaux73. Pourtant, une des filiales de la Société générale, la TNS Service limited, est actuellement implantée dans les îles Vierges britanniques74 qui figurent dans la liste noire française des paradis fiscaux75. En 2012, une autre de ses filiales, la Societe Generale Manila Offshore Branch, était implantée aux Philippines alors que ce pays était également considéré comme un paradis fiscal76,77.

La Société Générale va connaître d'autres déconvenues dans le dossier de ses relations avec Kerviel, en effet le...

7 juin 2016 : licenciement « sans cause réelle et sérieuse »

Le mardi 7 juin 2016, le conseil de prud’hommes de Paris condamne la Société générale à verser à Jérôme Kerviel plus de 450 000 euros pour licenciement sans « cause réelle ni sérieuse » et dans des conditions « vexatoires ». Par l'intermédiaire de son avocat, la Société générale annonce faire appel de cette décision78. Malgré cet appel, une partie des sommes allouées à Jérôme Kerviel doit être payée immédiatement par la Société générale.

23 septembre 2016 : jugement de la cour d'appel de Versailles

La cour d’appel de Versailles ramène de 4,9 milliards à 1 million d’euros les dommages et intérêts dus par Jérôme Kerviel à la Société générale79.

Janvier 2018 : procédure du fisc

En janvier 2018, la Société générale fait l'objet d'une procédure du fisc français qui lui demande de rembourser les 2,2 milliards d’euros dont elle avait bénéficié en crédit d'impôt en 2009-2010. Elle avait reçu cela au titre du régime fiscal dont peuvent bénéficier les entreprises déficitaires et victimes de fraudes, suite aux pertes liées aux transactions effectuées par Jérôme Kerviel80.

Dispositifs de contrôle contre le blanchiment d'argent

La Société générale présente en 2009 d'après la FED des « déficiences » en matière de blanchiment d'argent et lui a adressé un rappel à l'ordre81. Fin septembre 2011, l'Autorité de contrôle prudentiel a décidé d'ouvrir une enquête portant sur les dispositifs de contrôle de conformité et les dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme82. Cette enquête a révélé que la majorité des établissements examinés n’était pas en conformité avec les obligations issues de l’ordonnance du 30 janvier 200983.

Paradis fiscaux

D'après une enquête réalisée par Alternatives économiques, la Société générale possédait 57 filiales dans des paradis fiscaux en 2008 soit 17 % du nombre total de sociétés dans le groupe84. Néanmoins le nombre de ses filiales sur le site de la Royale Bank of Scotland change constamment d'après une étude menée par CCFD-Terre Solidaire85.

En 2013, cette organisation recense 1 filiale aux Antilles Néerlandaises, 5 en Belgique, 1 aux Bermudes, 4 à Hong-Kong, 8 en Irlande, 2 à Jersey, 1 au Liban, 14 au Luxembourg, 1 à Monaco, 8 aux Pays-Bas, 1 à Madère et 2 en Suisse86.

Panama Papers

En 2016, les « Panama Papers » ont montré que la Société générale a créé 979 sociétés offshore, immatriculées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca. Le 5 avril 2016, le siège de la banque a été perquisitionné dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier pour blanchiment de fraude fiscale aggravée 87.

Rémunération des dirigeants

Le salaire de son dirigeant représente 520 fois le salaire médian français88, ce qui ne lui permet pas l'obtention de l'agrément "entreprise solidairen 4".

Daniel Bouton et Frédéric Oudéa ont annoncé mi-janvier 2009 avoir renoncé à leur bonus pour 2008, au même titre que l'ensemble des dirigeants des grandes banques françaises, à la demande de l'État qui s'était porté au secours du secteur bancaire89.

4 800 collaborateurs du groupe, en France et à l'étranger ont bénéficié des plans de distribution d'actions gratuites de janvier et mars 2009. 20 % seulement de ces actions (627 000 sur 3 090 000) sont soumises à des conditions de performance (progression du cours de l'action et dividendes).

Une attribution de stock-options à quatre dirigeants de la Société générale a été projetée en mars 2009. Ces stock-options concernent Frédéric Oudéa, directeur général, Daniel Bouton, président de la banque, qui devaient recevoir respectivement 150 000 et 70 000 titres, Didier Alix et Séverin Cabannes, directeurs généraux délégués, 50 000 titres90.

Le prix d'exercice étant fixé à 24 euros, proche des bas niveaux actuels du cours de l'action, ce procédé permettrait aux quatre dirigeants d'empocher la différence éventuelle entre ce chiffre et la valeur du titre dans trois ans, délai fixé par la Société générale pour leur exercice.

Cette attribution a suscité l'indignation du président Nicolas Sarkozy et de l'ensemble du monde politique. Les dirigeants de la Société générale ont dû renoncer temporairement à convertir leurs stock-options. Les dirigeants n'ont pas renoncé à recevoir ces stock-options mais seulement à les convertir en actions tant que la banque bénéficiera de l'appui de l'État, qui lui a déjà prêté 1,7 milliard d'euros et lui permet de bénéficier de la Société de financement de l'économie française (SFEF) pour emprunter sur les marchés. Ils pourront les convertir en actions lorsque la banque n'aura plus besoin du soutien de l'État89.

En 2016, 42 salariés de l'entreprise perçoivent une rémunération supérieure au million d'euros91.

Daily Mail

Durant l’été 2011, les marchés financiers, craignant un effondrement de la zone euro lié à la crise de la dette souveraine européenne, connaissent de fortes secousses. Les valeurs boursières bancaires européennes et françaises chutent alors très fortement. C’est dans ce contexte que le quotidien britannique Mail on Sunday (Daily Mail) publie dimanche 7 août un article dans lequel il annonce la faillite imminente de la Société générale. Le journal publie rapidement un démenti et des excuses92. Malgré cela, la rumeur enfle93, notamment sur les réseaux sociaux, entraînant une chute du cours de la Société générale ainsi que de la spéculation à la baisse.

La Société générale a porté plainte contre Associated Press (maison-mère du Mail on Sunday) pour atteinte à son image et au bon fonctionnement de ses affaires auprès de la justice britannique94.

Direction de l’entreprise

La Société Générale est une société anonyme à conseil d'administration. Il est composé de 14 membres et d'un censeur. Le conseil élit un président et désigne un directeur général (les deux postes pouvant être cumulé par la même personne).

Direction générale

Anciens présidents

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Anciens directeurs généraux

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Communication

Mécénat et parrainage

Le Groupe pratique une politique de soutien actif et le plus souvent très discret qui s'inscrit dans la durée96. Si le parrainage du rugby est connu, d'autres le sont moins, tels que le golf ou le handisport (en tant que partenaire officiel de la Fédération française de handisport). Le groupe est également un mécène culturel (musique classique et art contemporain) 97, ainsi qu'un acteur engagé sur le terrain de la solidarité, de l'enfance défavorisée 98 et de l'insertion professionnelle 99.

Activité de lobbying

Auprès de l'Assemblée nationale

La Société générale est inscrite comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2013, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 50 000 et 100 000 euros100.

Auprès des institutions de l'Union européenne

La Société générale est inscrite depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2015 pour cette activité 3 collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 400 000 et 500 000 euros101. La Société générale est également représentée par un cabinet spécialisé102.

Notes et références

Notes

  1. Après avoir utilisé pendant plus d'un siècle le monogramme « SG », la Société générale se dote d'un véritable logo à la suite d'un concours remporté en 1969 par le dessinateur Noël Pasquier. Le « logo Pasquier » de forme ronde en spirale inversée s'inspire de l’art cinétique et symbolise une corne d'abondance. En 1990, l'agence de design Sopha du groupe RSCG crée un nouveau logo, un carré rouge et noir, symbole de solidité, avec « Société » en noir sur rouge et « Générale » en caractères plus accentués, en réserve blanche dans le noir. En 2005, le logo qui se veut plus lisible comprend une partie purement graphique à gauche et la raison sociale à droite. En 2011, le logo devient plus institutionnel avec l'apparition du bloc marque et le slogan : « Développons ensemble l’esprit d’équipe »1.
  2. Lorsqu'un évènement exceptionnel survient avant la clôture définitive de l'exercice précédent, une société doit, par obligation légale, l'imputer sur cet exercice, en l'occurrence, 2007.
  3. La Société Générale est entrée au capital de Rosbank en 2006. En octobre 2013, elle a racheté à VTB les 10 % que celle-ci détenait dans Rosbank, passant de 82,4 % à 92,4 % du capital52.
  4. au sens de l'article L.443-3-1 du code du travail [archive]

Références

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  102. « Registre de transparence » [archive], sur europa.eu (consulté le 29 octobre 2016)

Voir aussi

Articles connexes

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